Saint-Martial (Ardèche)

Saint-Martial
Saint-Martial (Ardèche)
Vue sur le lac et le village de Saint-Martial.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Ardèche
Arrondissement Largentière
Intercommunalité Communauté de communes de la Montagne d'Ardèche
Maire
Mandat
Martine Imbert
2020-2026
Code postal 07310
Code commune 07267
Démographie
Population
municipale
270 hab. (2021 en augmentation de 12,03 % par rapport à 2015)
Densité 7,5 hab./km2
Géographie
Coordonnées 44° 52′ 06″ nord, 4° 16′ 32″ est
Altitude Min. 679 m
Max. 1 528 m
Superficie 36,18 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Le Cheylard
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Haut-Eyrieux
Législatives Première circonscription
Localisation
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Saint-Martial
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Saint-Martial

Saint-Martial est une commune française, géographiquement installée au pied du Massif du Mézenc, administrativement située dans le département de l'Ardèche en région Auvergne-Rhône-Alpes, et qui était autrefois rattachée à l'ancienne province du Vivarais.

Le territoire de la commune bénéficie d'une importante surface forestière de moyenne montagne essentiellement composée de hêtres, de sapins de Douglas et d'épicéas.

Le mont Gerbier-de-Jonc, connu pour accueillir à son pied les sources de la Loire se trouve sur le territoire communal permettant ainsi au village de bénéficier d'une certaine affluence touristique.

La commune est adhérente du parc naturel régional des Monts d'Ardèche, mais aussi de la communauté de communes de la Montagne d'Ardèche. Ses habitants sont les Saint-Martialous[Note 1].

Géographie[modifier | modifier le code]

Localisation[modifier | modifier le code]

La commune de Saint-Martial est située dans le département de l'Ardèche, sur les contreforts du massif du Mézenc qui domine le plateau ardéchois et les monts du Vivarais. L'ensemble du territoire est localisé en zone de moyenne montagne, dans la partie du Massif central appelée Haut-Vivarais.

Ce territoire fait intégralement partie de l'Ardèche, à proximité de la bordure occidentale de ce département, non loin de la limite avec le département voisin de la Haute-Loire, au niveau du village voisin de Borée.

Description[modifier | modifier le code]

Saint-Martial est un village dominé par les sucs volcaniques du massif Gerbier-Mézenc. Le suc de Sara, le suc de Lestrat et le suc du Gerbier-de-Jonc sont d'ailleurs situés sur le territoire communal. Cette zone des sucs volcaniques du Mézenc a été labellisée par le ministère de l'Environnement en 1992. Le Gerbier de Jonc est un suc phonolithique datant d'environ sept millions d'années : sa lave, la phonolite, est une roche volcanique acide qui émet un son particulier quand on la frappe.

Le paysage de Saint-Martial a été très travaillé par l'homme jusqu'aux années 1970, d'où la présence des anciennes terrasses en balcon, sur le lac de treize hectares.

Dés la seconde moitié du XXe siècle, la nature est redevenue plus sauvage avec de nombreuses landes gagnées par la forêt de l'étage montagnard (hêtres, sapins de Douglas et épicéas). Cet espace naturel exceptionnel abrite une faune et une flore précieuses comprenant de nombreuses espèces protégées. Sur la commune, les vallées du Pradal, de l'Eysse et de l'Escoutay présentent un environnement remarquable avec de ravissants hameaux aux toits de lauzes bien conservés. La vallée du Pradal est encadrée par deux zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF). Au sein de la localité, la rivière du Pradal, qui serpente au creux de la vallée, se jette dans l'Eysse, affluent de l'Eyrieux.

Vue panoramique sur le lac et le village.

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Le territoire de Saint-Martial est limitrophe de cinq communes[2], toutes situées dans le département de l'Ardèche et dans le parc naturel régional des Monts d'Ardèche.

Saint Martial possède la particularité d'héberger le mont Gerbier-de-Jonc, site des sources de la Loire, sur son territoire.

Les communes limitrophes sont réparties géographiquement de la manière suivante :

Géologie et relief[modifier | modifier le code]

Le mont Gerbier-de-Jonc en été.
Le mont Gerbier-de-Jonc en hiver

Le lac de Saint-Martial est situé sur l'emplacement d'un ancien lac ayant rempli un maar — cratère volcanique créé par une éruption phréato-magmatique — et qui s'est vidangé lors de l'ouverture d'un exutoire naturel approximativement entre 1688 et 1738.

La commune héberge sur son territoire le mont Gerbier de Jonc, suc volcanique de type phonolitique comme le Mont Mézenc, le suc de Sara et d'autres sucs — sommets volcaniques caractéristiques de la région du Velay et du haut Vivarais — datant d'environ huit millions d'années.

Hydrographie[modifier | modifier le code]

Le territoire de la commune est traversé par un torrent et divers rus ou ruisseaux, mais pas celui de la Loire qui prend sa source à quelques dizaines de mètres de son territoire sur les pentes du Gerbier-de-Jonc, dans la commune voisine de Sainte-Eulalie.

Le principal cours d'eau traversant la commune est l'Eysse, un affluent de l'Eyrieux, prenant sa source dans le village voisin de Borée et d'une longueur de 23 km[3]. Cette source est située à proximité du mont Gerbier-de-Jonc.

Ce cours d'eau présente des fluctuations saisonnières de type pluvial, fortement accentuées à la fin du printemps en raison de la fonte nivale.

D'autres ruisseaux, plus modestes, traversent la commune :

  • le ruisseau du Pradal, d'une longueur de 6 km[4]
  • le ruisseau de Chalix
  • l'Escourtay, d'une longueur de 9 km[5]
  • le ruisseau des planchettes
  • le ruisseau de Touzès
  • le ruisseau de Lufernet.

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat de montagne, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[6]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne ou de marges de montagne et est dans la région climatique Sud-est du Massif Central, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 1 000 à 1 500 mm, minimale en été, maximale en automne[7].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16,1 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 369 mm, avec 9,9 jours de précipitations en janvier et 6,2 jours en juillet[6]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Les Estables_sapc », sur la commune des Estables à 10 km à vol d'oiseau[8], est de 6,9 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 226,7 mm[9],[10]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[11].

Voies de communication[modifier | modifier le code]

Le territoire communal est principalement traversé par trois routes départementales :

  • la RD 215 qui relie le bourg central de la commune de Saint-Martial avec le hameau des Faugères (jonction avec la RD 337) ;
  • la RD 237 qui relie la commune de Saint-Martin-de-Valamas à Sainte-Eulalie (jonction avec la RD 215) ;
  • la RD 337 qui relie la commune de Saint-Martial avec la commune de Borée (jonction avec la RD 378).

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Saint-Martial est une commune rurale[Note 2],[12]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[13],[14].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction du Cheylard, dont elle est une commune de la couronne[Note 3]. Cette aire, qui regroupe 20 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[15],[16].

Saint-Martial est un village rural qui compte un bourg central et quelques hameaux disséminés sur un territoire très montagneux d'un peu moins de 3 620 hectares.

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (83,2 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (84,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (73,2 %), prairies (13,7 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (8,6 %), zones agricoles hétérogènes (3,1 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (1,4 %)[17].

L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Hameaux et lieux-dits[modifier | modifier le code]

Voici, ci-dessous, la liste la plus complète possible des divers hameaux, quartiers et lieux-dits résidentiels urbains comme ruraux qui composent le territoire de la commune de Saint-Martial, présentés selon les références toponymiques fournies par le site géoportail de l'Institut géographique national[18].

  • Langonèche
  • Chalix
  • Fougères
  • Condas
  • la Rouveyre
  • Lanlagnit
  • la Chazotte
  • Maisonneuve
  • Cros la planche
  • les Besses
  • Chamblanches
  • la Pradal
  • la Valette
  • Chevalier

Risques naturels[modifier | modifier le code]

Risques sismiques[modifier | modifier le code]

L'ensemble du territoire de la commune de Saint-Martial est situé en zone de sismicité no 2 (sur une échelle de 5), comme la plupart des communes situées sur le plateau et la montagne ardéchoise[19].

Terminologie des zones sismiques[20]
Type de zone Niveau Définitions (bâtiment à risque normal)
Zone 2 Sismicité faible accélération = 1,1 m/s2

Autres risques[modifier | modifier le code]

Toponymie[modifier | modifier le code]

Le nom de la commune est dédié au fondateur de l'Église d'Aquitaine, Martial de Limoges. Celui-ci est d'ailleurs le saint patron éponyme de multiples autres cités de France et de lieux de cultes catholiques, dont le plus renommé est l'abbaye Saint-Martial de Limoges.

Histoire[modifier | modifier le code]

Préhistoire et Antiquité[modifier | modifier le code]

Durant l'Antiquité, le territoire de Saint-Martial et de l'ensemble du Haut-Vivarais se situait aux limites de nombreux territoires de tribus gauloises dont celles des Vellaves au nord-est, celles des Segovellaunes au nord-ouest et celles des Gabales, au sud-est et celle des Helviens au sud-ouest.

Si l'on tient compte des fouilles archéologiques effectuées près de la rive ardéchoise du Rhône dans les années 1960, l'oppidum de cette tribu gauloise se situait sur le plateau du Malpas, au-dessus de Soyons, le domaine des Segovellaunes devait donc s'étendre vers l'ouest, c'est-à-dire dans la région montagneuse comprise entre l'Eyrieux et le Doux, dans l'actuel Haut-Vivarais. Le découpage du diocèse médiéval plaide également en ce sens[21].

Moyen Âge et Renaissance[modifier | modifier le code]

Époque Moderne[modifier | modifier le code]

Vers 1640 ou 1650, le seigneur Charles de Sennecterre, baron de Privas et de Boulogne, seigneur de Saint-Martial et de Fourchades, fait achever la construction du château de Bourlatier, entrepris vingt ans auparavant par Claude de Lestrange et apporte de nouveaux aménagements à la ferme du domaine seigneurial.

Par le jeu des alliances, courant à cette époque, la seigneurie de Saint-Martial ainsi que le château du Bourlatier, revient à Louis de Crussol, de 1701 à 1724. Ce seigneur, originaire de Florensac est le père d'Anne-Charlotte de Crussol de Florensac, femme de lettres et liée à Montesquieu et aux Encyclopédistes.

Époque Contemporaine[modifier | modifier le code]

Le lac de Saint-Martial est un lac artificiel créé, en 1974, à partir d'une résurgence naturelle. On peut observer des habitations troglodytiques en dessous du lac.

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Administration municipale[modifier | modifier le code]

En 2020, le conseil municipal de Saint-Martial est composé de onze membres (sept hommes et quatre femmes) dont une maire, deux adjoints au maire et huit conseillers municipaux[22].

Tendances politiques et résultats[modifier | modifier le code]

Scrutins nationaux[modifier | modifier le code]

Scrutins locaux[modifier | modifier le code]

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
1935 1938 † Paul Camus    
2001 2007 Maurice Faure    
2007 2014 Alain Chauvy    
2014 En cours
(au )
Martine Imbert[23],[24] SE Employée du secteur privé

Population et Société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[25]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[26].

En 2021, la commune comptait 270 habitants[Note 4], en augmentation de 12,03 % par rapport à 2015 (Ardèche : +2,22 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
1 6671 7351 8751 7971 8332 0102 0962 1172 130
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
1 9071 8891 8501 8071 8561 9011 8631 8141 859
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
1 6511 6751 6671 5161 4091 3121 2161 003764
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009
617496401339266271275273248
2014 2019 2021 - - - - - -
239267270------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[27] puis Insee à partir de 2006[28].)
Histogramme de l'évolution démographique

Enseignement[modifier | modifier le code]

Rattachée à l'académie de Grenoble, la commune gère une école primaire à classe unique et accueillant les enfants de la maternelle au CM2. Le bâtiment est situé dans le bourg de Saint-Martial[29].

Manifestations culturelles et festivités[modifier | modifier le code]

La fête locale (« V.S.D ») est organisée en août[30].

Médias[modifier | modifier le code]

Presse régionale

Deux organes de presse écrite sont distribués dans la commune :

Il s'agit d'un journal hebdomadaire français basé à Valence et diffusé à Privas depuis 1999. Il couvre l'actualité pour tout le département de l'Ardèche.
Il s'agit d'un journal quotidien de la presse écrite française régionale distribué dans la plupart des départements de l'ancienne région Rhône-Alpes, notamment l'Ardèche. La commune est située dans la zone d'édition du Nord-Ardèche (Annonay - Le Cheylard).

Cultes[modifier | modifier le code]

Culte catholique[modifier | modifier le code]

La communauté catholique et l'église de Saint-Martial (propriété de la commune) dépendent de la paroisse Notre-Dame des Boutières, elle-même rattachée au diocèse de Viviers[31].

Autres cultes[modifier | modifier le code]

Économie[modifier | modifier le code]

Agriculture et élevage[modifier | modifier le code]

Le fin gras du Mézenc[modifier | modifier le code]

Saint-Martial se situe dans la zone AOC du « Fin Gras du Mézenc »

Le « Fin Gras du Mézenc » est une appellation d'origine désignant une carcasse bovine qui fait l'objet d'une protection au niveau européen par le biais d'une AOP. Ce produit d'élevage bovin français concerne le secteur agricole du massif du Mézenc et consiste à engraisser lentement, à l'étable, des génisses et des bœufs, rigoureusement triés, avec le foin naturel, trié lui aussi, fauché dans les prairies d'altitude afin de les mettre à la vente aux foires à la période des Pâques.

Cette tradition ancienne est valorisée par une demande de reconnaissance en appellation d'origine contrôlée (AOC) formulée en 1995. Les animaux, élevés successivement au pré l'été, au minimum du 21 juin au 21 septembre, et à l'étable l'hiver, au minimum du 30 novembre au 30 mars et donc ainsi, « labellisables », sont les génisses âgées de 24 mois au minimum et les mâles castrés âgés de 30 mois minimum, élevés à Saint-Martial et dans les communes délimitées par la zone définie par l'AOC.

Les éleveurs de cette zone distribuent ensuite leur production auprès d'un grand nombre de bouchers et près des restaurateurs du massif, mais aussi de la Loire, de la Drôme ou du Rhône, cette AOC étant gérée par une association chargée de suivre et contrôler la production, et des démarches de communication autour de ce produit agricole.

De nombreuses « fêtes du fin gras » sont organisées dans la région, dont une à Saint-Martial[32].

Tourisme[modifier | modifier le code]

Ce village rural, situé en altitude et dominant un petit lac, est entouré par des sucs volcaniques de Sara, de Lestrat et du mont Gerbier de Jonc. Il est également situé dans le parc naturel régional des Monts d'Ardèche.

La base nautique de loisirs du lac de Saint-Martial, avec ses principaux équipements à vocation ludique et sportive est un des principaux sites touristiques de la commune[33].

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Monuments[modifier | modifier le code]

Église de Saint-Martial d'Ardèche.
Il s'agit d'un édifice néo-roman classique dont le clocher est en façade et qui se présente comme un rectangle à l'extrémité duquel se situe le sanctuaire en forme d'un demi ovale. La construction de l'édifice religieux de confession catholique s'est étalée entre 1840 et 1892[34].
  • La statue oratoire de la Vierge du hameau de Rouvillier
Cette statue de facture classique a été érigée en 1938 en action de grâces, à la suite d'une guérison.
  • La ferme de Clapas
Cette ferme ancienne aurait été construite vers 1660[35]. Les sites de Bourlatier (aujourd'hui disparu), du Clappas, de Luberte et de Cagnard constituent les quatre anciens « domaines nobles » du seigneur de Bourlatier.

Patrimoine culturel[modifier | modifier le code]

Zone du vivaro-alpin (Pierre Bec).

Linguistiquement et historiquement, le territoire de Saint-Martial est situé dans la zone linguistique du Vivaro-alpin, variété du nord-occitan qui est utilisé dans la majeure partie de l'Ardèche, dans les Alpes du Sud en France et dans les vallées orientales du Piémont, en Italie.

Patrimoine naturel[modifier | modifier le code]

  • Site du mont Gerbier-de-Jonc
Le mont et ses terrains avoisinants figurent sur la liste des sites et des monuments naturels classés par arrêtés du 27 décembre 1933 et du 6 février 1934.

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Héraldique[modifier | modifier le code]

Saint-Martial (Ardèche) possède des armoiries dont l'origine et le blasonnement exact ne sont pas disponibles.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Selon un site d'information sur la commune, les anciens se faisaient dénommer les Saint-Martialous, à l'instar des habitants de Borée qui se dénomment les Boreyous, les habitants d'Arcens qui se dénomment les Arcentous[1].
  2. Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  3. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Cartes[modifier | modifier le code]

  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

  1. « Saint-Martial Actu : le site sur St Martial et son lac (07) », sur Saint-Martial Actu (consulté le ).
  2. Institut national de l'information géographique et forestière (IGN), « Communes - Géoportail », sur geoportail.gouv.fr, (consulté le ).
  3. Sandre, « Fiche cours d'eau (V4110500) »
  4. Sandre, « Fiche cours d'eau (V4110520) »
  5. Sandre, « Fiche cours d'eau (V4110540) »
  6. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  7. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le )
  8. « Orthodromie entre Saint-Martial et Les Estables », sur fr.distance.to (consulté le ).
  9. « Station Météo-France « Les Estables_sapc », sur la commune des Estables - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  10. « Station Météo-France « Les Estables_sapc », sur la commune des Estables - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  11. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le )
  12. « Zonage rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  13. « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  14. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  15. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
  16. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  17. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  18. Site géoportail, page des cartes IGN
  19. Préfecture du Rhône, page sur les risques sismiques
  20. Arrêté du 22 octobre 2010 relatif à la classification et aux règles de construction parasismique applicables aux bâtiments de la classe dite « à risque normal » - Légifrance
  21. Site de "patrimoine Ardèche, page sur le site archéologique de Soyons
  22. Site de la mairie de Saint-Martial, page sur le conseil municipal, consulté le 31 mars 2019
  23. « Liste des maires du département de l'Ardèche » [PDF], sur le site de la préfecture de l'Ardèche, (consulté le ).
  24. Liste des maires de l'Ardèche [PDF], Préfecture de l'Ardèche, (consulté le ).
  25. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  26. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  27. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  28. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  29. Site de la mairie, page sur l'école, consulté le 31 mars 2019
  30. Site de l'association Comité des Fêtes de Saint-Martial, consulté le 11 mai 2019
  31. ardeche.catholique.fr, « Notre Dame des Boutières » (consulté le ).
  32. Site de l'association du "fin gras du Mézenc", page actualités
  33. Site de l'OT de l'Ardèche, page sur Saint-Martial, consulté le 25 octobre 2018
  34. Site du patrimoine religieux français, page sur l'église de Saint Martial
  35. Site du patrimoine-Ardèche, page sur le Bourlatier