Saint-Julien-en-Genevois

Saint-Julien-en-Genevois
Saint-Julien-en-Genevois
Saint-Julien-en-Genevois vu du ciel.
Blason de Saint-Julien-en-Genevois
Blason
Saint-Julien-en-Genevois
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Haute-Savoie
(sous-préfecture)
Arrondissement Saint-Julien-en-Genevois
(chef-lieu)
Intercommunalité Communauté de communes du Genevois
Maire
Mandat
Véronique Lecauchois
2020-2026
Code postal 74160
Code commune 74243
Démographie
Gentilé Saint-Juliennois,
Population
municipale
15 840 hab. (2021 en augmentation de 12,46 % par rapport à 2015)
Densité 1 496 hab./km2
Population
agglomération
194 216 hab. (2021)
Géographie
Coordonnées 46° 08′ 37″ nord, 6° 04′ 46″ est
Altitude Min. 427 m
Max. 750 m
Superficie 10,59 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Genève (SUI)-Annemasse (partie française)
(banlieue)
Aire d'attraction Genève (SUI)-Annemasse (partie française)
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Saint-Julien-en-Genevois
(bureau centralisateur)
Législatives Quatrième circonscription
Localisation
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Liens
Site web st-julien-en-genevois.fr

Saint-Julien-en-Genevois est une commune française située dans le département de la Haute-Savoie, en région Auvergne-Rhône-Alpes. Elle fait partie de l'agglomération transfrontalière du Grand Genève.

Géographie[modifier | modifier le code]

La ville est traversée par le Ternier, l'Arande et l'Aire, un affluent de l'Arve qui rejoint cette dernière à Genève.

Représentations cartographiques de la commune
Carte OpenStreetMap
Carte topographique

Situation[modifier | modifier le code]

Localisation[modifier | modifier le code]

Saint-Julien-en-Genevois est une des trois sous-préfectures de la Haute-Savoie.

Rose des vents Soral
(Drapeau de la Suisse Suisse, GE)
Perly-Certoux
(Drapeau de la Suisse Suisse, GE)
Bardonnex
(Drapeau de la Suisse Suisse, GE)
Rose des vents
Viry N Archamps
O    Saint-Julien-en-Genevois    E
S
Feigères Neydens

Elle est située dans la partie haute du Genevois appelée aussi Genevois français, région délimitée au nord par la frontière avec la Suisse (canton de Genève), à l'est par le Salève (point culminant : Le Grand Piton avec 1 358 m), au sud le mont Sion et à l'ouest le Vuache (point culminant à 1 100 m).

La commune de Saint-Julien-en-Genevois est composée du chef-lieu (lui-même divisé en une douzaine de quartiers), de plusieurs hameaux (Thairy, Norcier, Crâche et Thérens à l'ouest (issus de l'ex-commune de Thairy), Cervonnex au sud et Lathoy à l'est) et de quelques lieux-dits répartis autour du centre.

Saint-Julien-en-Genevois est situé à 10 km de Genève, 15 km d'Annemasse, 35 km d'Annecy, 47 km de Thonon-les-Bains, 74 km de Lausanne, 82 km de Chambéry, 90 km de Chamonix-Mont-Blanc, 135 km de Grenoble, 140 km de Lyon, 286 km de Turin et 530 km de Paris.

Climat[modifier | modifier le code]

La commune dispose d'une station climatique située à une altitude de 460 mètres. Celle-ci collecte des informations sur une superficie d’environ 1 500 hectares. Le climat y est de type montagnard en raison de la présence du massif alpin.

Ville Ensoleillement Pluie Neige Orage Brouillard
Paris 1 797 h/an 642 mm/an 15 j/an 19 j/an 13 j/an
Nice 2 694 h/an 767 mm/an 1 j/an 31 j/an 1 j/an
Strasbourg 1 637 h/an 610 mm/an 30 j/an 29 j/an 65 j/an
St-Julien-en-Genevois 1 845 h/an 1 393 mm/an ... j/an ... j/an ... j/an
Moyenne nationale 1 973 h/an 770 mm/an 14 j/an 22 j/an 40 j/an

Voici un aperçu dans le tableau ci-dessous pour l'année 2019 :

Mois J F M A M J J A S O N D Année
Températures moyenne (sous abri, normales) °C 2 7 8 10 12 20 21 20 16 13 5 4 11.5
Précipitations (totales sur le mois, en mm) 82 51 101 74 72 119 98 102 74 139 223 258 116
Source: historique-meteo.net

Voies de communication et transports[modifier | modifier le code]

Voies routières principales[modifier | modifier le code]

La commune est traversée par deux routes départementales : la D 1201 reliant Genève à Annecy et la D 1206 reliant Annemasse à Bourg-en-Bresse. Il y a également à l'extrémité sud de la commune, un important échangeur autoroutier au niveau de la D 1201 (Saint-Julien-en-Genevois) des autoroutes A40, autoroute blanche, reliant Mâcon à Saint-Gervais-les-Bains, sortie 13 (société ATMB) et A41, autoroute dite Liane, reliant Grenoble à Genève, sortie 20 (société AREA).

Transport ferroviaire[modifier | modifier le code]

La gare de Saint-Julien-en-Genevois est desservie par des TER Auvergne-Rhône-Alpes, en provenance d'Évian-les-Bains ou de Saint-Gervais-les-Bains-Le Fayet, et à destination de Bellegarde, de Lyon-Part-Dieu ou de Lyon-Perrache.

Transports en commun[modifier | modifier le code]

En plus de la desserte des trains, la commune est desservie par plusieurs réseaux de transports en commun.

Tout d'abord le réseau des Transports publics genevois (TPG), où la ligne de bus 80 relie la place Bel-Air à Genève à la gare de Saint-Julien-en-Genevois. De cet arrêt, il est possible de prendre deux autres lignes de bus des TPG, entièrement en territoire français : La ligne de bus M relie Beaumont à Collonges-sous-Salève en passant par la gare de Saint-Julien et le Vitam'Parc à Neydens et la ligne de bus N qui relie le lycée Madame de Staël à Saint-Julien-en-Genevois jusqu'à la gare de Valleiry.

À l'horizon 2023, la ligne D cédera sa place au prolongement de la ligne 15 du tramway de Genève jusqu'à la gare de Saint-Julien[1],[2],[3].

Ensuite, il y a trois lignes de Cars Région Haute-Savoie qui desservent la commune : la ligne 272 reliant Genève à Annecy (fréquence de passage d'environ toutes les deux heures), soit en passant par Saint-Julien et Cruseilles (5 arrêts sur la commune), soit en express en passant l'autoroute A41 (4 arrêts sur la commune), la ligne Y11 reliant Saint-Julien à Annemasse et la ligne Y13 reliant Saint-Julien à Frangy.

Transports aériens[modifier | modifier le code]

La commune de Saint-Julien-en-Genevois ne dispose d'aucun moyen et d'aucune structure de transport aérien, mais différents complexes en sont proches, tels que, l'aéroport international de Genève - Cointrin (10 km), l'aérodrome d'Annemasse (15 km) et l'aéroport d'Annecy - Haute-Savoie - Mont Blanc (31 km) ou encore l'héliport Skycam Helicopters à Archamps (5 km).

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Saint-Julien-en-Genevois est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[4],[5],[6]. Elle appartient à l'unité urbaine de Genève (SUI)-Annemasse (partie française), une agglomération internationale dont la partie française regroupe 35 communes[7] et 194 216 habitants en 2021, dont elle est une commune de la banlieue[8],[9].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Genève (SUI)-Annemasse (partie française) dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 158 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[10],[11].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (54,1 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (60,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones urbanisées (31,8 %), terres arables (31,8 %), zones agricoles hétérogènes (14,7 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (10,1 %), prairies (5,6 %), forêts (3,7 %), cultures permanentes (2 %), mines, décharges et chantiers (0,1 %)[12].

L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Morphologie urbaine[modifier | modifier le code]

La commune compte de nombreux hameaux en raison notamment de la fusion des communes de Thairy et Saint-Julien-en-Genevois opérée en 1965 : « Le , d'un commun accord, Thairy et Saint-Julien, dont les caractéristiques sont d'être zoniennes et proches du canton de Genève, ont décidé d'unir leur destin pour répondre avec plus d'efficacité et d'harmonie à l'expansion de l'agglomération. Désormais, la fusion est totale ; Saint-Julien accueille avec joie sa sœur voisine et Thairy riche de son passé avec ses hameaux (Crache, Norcier, Therens) apporte un nouveau fleuron à la capitale du Genevois »[13].

Au sein de la commune, on trouve le hameau de Crache, situé entre Thairy en France et Soral en Suisse, à une altitude de 465 m. Les habitants de Crache sont appelés des Crachois. Le hameau est entouré de champs et de vignes. Crache abrite une réserve d'eau très importante, alimentant en priorité Genève.

Saint-Julien compte également les hameaux de Lathoy et de Cervonnex sur son territoire.

Logement[modifier | modifier le code]

Frontalière avec la Suisse, la commune est surtout une commune résidentielle pour des milliers de frontaliers. Près de deux tiers de ses actifs travaillent en Suisse.

Projets d'aménagements[modifier | modifier le code]

À l'horizon 2024, le prolongement de la ligne 15 du tramway de Genève jusqu'à la gare de Saint-Julien verra le jour.

Toponymie[modifier | modifier le code]

Saint-Julien-en-Genevois est un toponyme mis en place par décret du [14],[15],[16]. Avant cette date, la commune porte le nom de Saint-Julien[14],[15],[16].

La ville tire son nom d'un martyr chrétien du IIIe siècle, saint Julien de Brioude, l'évangélisation du secteur étant attestée par la découverte d'une basilique funéraire au lieu-dit Saint-Martin dont les fouilles ont mis en évidence une occupation du Ve au VIIe siècle[17],[18]. Il est associé au syntagme « -Genevois », la province historique de l'ancien duché de Savoie correspondant à l'ancien comté de Genève.

Le village de Saint-Julien est mentionné sous la forme Posterla, le chemin de la poterne très probablement, dans différents documents du XIIe siècle[19]. La forme Saint-Julien apparaît en 1253 dans un acte entre seigneurs, ainsi qu'en 1283 et 1290[19]. Durant le Moyen Âge, la paroisse porte le nom de Posteria - Saint-Julien[19].

En francoprovençal, le nom de la commune s'écrit San Zhlyin (graphie de Conflans) ou Sant-Jelien (ORB)[20].

Histoire[modifier | modifier le code]

Période antique[modifier | modifier le code]

À Saint-Julien, des traces de l'époque des Burgondes ont été retrouvées.

Périodes médiévale et moderne[modifier | modifier le code]

L'histoire de Saint-Julien, qui a subi pendant des siècles les retombées des conflits entre Genève et le duché de Savoie du fait de sa situation géographique, reste dominée par la signature, le 21 juillet 1603, du traité de Saint-Julien, traité de paix signé par Charles-Emmanuel de Savoie qui reconnaît Genève comme république souveraine alliée aux cantons suisses et met fin aux guerres entre Genève et la Savoie.

Période contemporaine[modifier | modifier le code]

La ville a été raccordée au réseau des tramways genevois, dont on voit ici une rame stationnant devant l'hôtel de ville vers 1924.

Entre 1780 et 1837, Saint-Julien fait partie de la province de Carouge, division administrative des États de Savoie, avant d'être rattachée à la province du Faucigny (1837-1860).

Lors de la Révolution française, Saint-Julien est rattaché au département du Léman. Lors des guerres napoléoniennes, en 1814, la ville est occupée par les troupes autrichiennes. Le 1er mars 1814, Saint-Julien est le théâtre d'une bataille de la Sixième Coalition entre les troupes françaises du général Dessaix et les troupes autrichiennes du Feld-maréchal Comte Ferdinand von Bubna und Littitz pour sa libération, la bataille de Saint-Julien, qui eut lieu précisément à Thairy[21].

Lors traité de Turin de 1816, Saint-Julien perd Perly et Certoux mais acquiert Lathoy.

Lors des débats sur l'avenir du duché de Savoie, en 1860, la population est sensible à l'idée d'une union de la partie nord du duché à la Suisse. Une pétition circule dans cette partie du pays (Chablais, Faucigny, Nord du Genevois) et réunit plus de 13 600 signatures[Note 3], dont 48 pour Thairy[24],[25]. Le duché est réuni à la suite d'un plébiscite organisé les 22 et 23 avril 1860 où 99,8 % des Savoyards répondent « oui » à la question « La Savoie veut-elle être réunie à la France ? »[26].

Le , Saint Julien devient officiellement Saint-Julien-en-Genevois[16].

En 1924, le village de Cervonnex est détaché de Feigères pour être annexé à Saint-Julien[16].

En 1927, l'hôpital communal de Saint-Julien est détruit par un incendie.

Le 16 août 1944, Saint-Julien est la première ville d’Haute-Savoie à avoir été libéré de l’Allemagne nazie[27].

Le , Saint-Julien fusionne avec la commune de Thairy[16].

En 2000, l'installation de la douane de Bardonnex entraîne des modifications mineures de la frontière internationale avec une cession de terrain à la commune de Soral.

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Hôtel de ville.

Instances judiciaires et administratives[modifier | modifier le code]

Rattachements administratifs et électoraux[modifier | modifier le code]

Rattachements administratifs

La ville est depuis l'Annexion de la Savoie le chef-lieu de l'arrondissement de Saint-Julien-en-Genevois du département de la Haute-Savoie (sauf de 1926 à 1933 où elle était rattachée à l'arrondissement d'Annecy[15].

Elle était depuis 1860 le chef-lieu du canton de Saint-Julien-en-Genevois de Haute-Savoie[15]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale.

La ville accueille de nombreuses administrations : sous-préfecture, mairie, poste centrale, douanes, gendarmerie. Elle dépend du palais de justice de Thonon-les-Bains.

Rattachements électoraux

Pour les élections départementales, la commune est depuis 2014 le bureau centralisateur d'un nouveau canton de Saint-Julien-en-Genevois

Pour l'élection des députés, elle fait partie de la quatrième circonscription de la Haute-Savoie.

Intercommunalité[modifier | modifier le code]

Saint-Julien-en-Genevois est la commune principale de la communauté de communes du Genevois, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé fin 1995 et auquel la commune a transféré un certain nombre de ses compétences, dans les conditions déterminées par le code général des collectivités territoriales.

Tendances politiques et résultats[modifier | modifier le code]

Lors du second tour des élections municipales de 2014 en Haute-Savoie, la liste UDI-MoDem menée par Antoine Vielliard remporte la majorité des suffrages exprimés, avec 1 821 voix (49,61 %, 25 conseillers municipaux élus dont 11 communautaires), devançant largement les listes menées respectivement par[28] :
- Pierre Brunet (UMP, 918 voix, 25,01 %, 4 conseillers municipaux élus dont 2 communautaires) ;
- Michel De Smedt (DVG, 931 voix, 25,36 %, 4 conseillers municipaux élus dont 2 communautaires).
Lors de ce scrutin, 47,28 % des électeurs se sont abstenus.

Lors du premier tour des élections municipales de 2020 en Haute-Savoie, la liste DIV menée par Véronique Lecauchois obtient la majorité absolue des suffrages exprimés avec 1 716 voix (59,87 %, 27 conseillers municipaux élus dont 12 communautaires), battant largement la liste Modem menée par le maire sortant Antoine Vielliard (1 150 voix, 40,12 %, 6 conseillers municipaux élus dont 3 communautaires).
Lors de ce scrutin marqué par la pandémie de Covid-19 en France, 58,44 % des électeurs se sont abstenus[29],[30]

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs[31]
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
1814, 1816, 1827   Jean-Claude Boimond   Syndic
Les données manquantes sont à compléter.
1896 1910 Albert Corbaz    
1911 1938 Charles Guilhermet    
1938 1941 Félix Petit    
1942 1944 Jean Boimond    
1944 1947 Léon Collet    
octobre 1947 mars 1971 Jean Pissard DVD  
mars 1971 mars 1977 Paul Desjacques    
mars 1977 1979 Lucien Delbreuve    
1979 mars 1989 Pierre Mazeaud RPR Député (1968 → 1998)
mars 1989 mars 2001 Henri Joubert[32]   Directeur des impôts à Annemasse puis à Bellegarde
mars 2001 mars 2014 Jean-Michel Thénard PS  
mars 2014 mai 2020 Antoine Vielliard MoDem  
mai 2020[33] En cours
(au 7 avril 2021[34])
Véronique Lecauchois PS Graphiste

Politique de développement durable[modifier | modifier le code]

Jumelages[modifier | modifier le code]

Le canton de Saint-Julien-en-Genevois est jumelé avec :

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

Évolution démographique[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[35],[Note 4].

En 2021, la commune comptait 15 840 habitants[Note 5], en augmentation de 12,46 % par rapport à 2015 (Haute-Savoie : +5,99 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1822 1838 1848 1858 1861 1866
6698068308871 1181 0951 2271 3161 410
1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901 1906 1911
1 2701 3371 4651 4941 5241 4231 4321 4401 401
1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962 1968 1975
1 3131 5481 6561 7322 0212 2532 7253 8726 212
1982 1990 1999 2005 2006 2011 2016 2021 -
6 7957 9229 14010 69111 01911 95414 04515 840-
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[15] puis Insee à partir de 2006[36].)
Histogramme de l'évolution démographique

Depuis la Première Guerre mondiale, la population de Saint-Julien s'accroît régulièrement, passant de 1 340 habitants en 1911 à 2 053 en 1954. Cette augmentation s'intensifie à partir des années 1960 avec l'arrivée en nombre de nouveaux résidents attirés par le dynamisme économique de la région et la possibilité de travailler en Suisse, comme le montrent les chiffres du tableau ci-dessous. Les prévisions démographiques annoncent la poursuite de cette hausse continue.

Pyramide des âges[modifier | modifier le code]

En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 40,0 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (35,9 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 16,3 % la même année, alors qu'il est de 22,1 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait 7 637 hommes pour 7 872 femmes, soit un taux de 50,76 % de femmes, légèrement inférieur au taux départemental (50,80 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[37]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,6 
90 ou +
1,4 
3,5 
75-89 ans
5,6 
10,1 
60-74 ans
11,3 
18,5 
45-59 ans
19,4 
25,6 
30-44 ans
23,9 
19,6 
15-29 ans
20,0 
22,1 
0-14 ans
18,4 
Pyramide des âges du département de la Haute-Savoie en 2020 en pourcentage[38]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,5 
90 ou +
1,4 
5,7 
75-89 ans
7,8 
14,1 
60-74 ans
15,2 
20,7 
45-59 ans
20,3 
21,7 
30-44 ans
21,3 
17,4 
15-29 ans
15,8 
19,8 
0-14 ans
18,2 

Enseignement[modifier | modifier le code]

La commune compte quatre groupes scolaires : trois dans le chef-lieu (François-Buloz dans le quartier de la Feuillée, les Prés-de-la-Fontaine au centre-ville, le Puy-Saint-Martin dans le quartier du même nom et le groupe scolaire de Thairy, dans le hameau du même nom. Il y a également dans le quartier du Puy-Saint-Martin deux collèges, le collège Arthur-Rimbaud (environ 704 élèves) s'occupant du groupe scolaire d'à côté, ainsi que de toutes les communes du canton situées du côté du Vuache, Dingy-en-Vuache, Chevrier, Jonzier-Épagny, Savigny, Valleiry, Vers, Viry et Vulbens), et le collège Jean-Jacques-Rousseau (environ 645 élèves), s'occupant des trois autres groupes scolaires de la commune, ainsi que des communes du canton situées du côté du Salève (Archamps, Beaumont, Bossey, Collonges-sous-Salève, Feigères, Neydens et Présilly). De plus, dans le quartier de la Feuillée, le lycée général et technologique Madame-de-Staël, de 1052 élèves et étudiants à la rentrée 2021, s'occupe des deux collèges saint-juliennois, ainsi que le collège Louis-Armand de Cruseilles (sauf la commune de Cuvat) et le collège du Val-des-Usses de Frangy. Enfin, il y a une cité scolaire privée, nommée La Présentation-de-Marie en plein centre-ville, comprenant un groupe scolaire, un collège et un lycée général.

Jeunesse[modifier | modifier le code]

  • Scouts et Guides de France (mixte): groupe Saint-Pierre & Paul en Genevois.

Manifestations culturelles et festivités[modifier | modifier le code]

  • Festival "Guitare en scène" au stade des Burgondes, dont la onzième édition s'est déroulée du 19 au 22 juillet 2017[39]. Il a déjà accueilli bon nombre de grands guitaristes de la scène rock et hard rock.
  • Festival "Petit Théâtre 1603" à la cour 1603 dont la 3e édition s'est déroulée sur 2 week-ends en juillet et août 2017[40]. Chaque année de nombreux artistes de tous domaines s'y retrouvent : musique, théâtre, contes...
  • "Les Jeudis du patrimoine" sont des conférences-débats organisées par l'Association Mémoire et Patrimoine de St-Julien. Ayant lieu une fois par mois de septembre à juin à l'Espace Jules Ferry, l'entrée est gratuite et accessible à tout le monde.

Santé[modifier | modifier le code]

Il y a à Saint-Julien-en-Genevois l'hôpital intercommunal Sud Léman - Valserine, intégré au centre hospitalier Annecy Genevois, situé dans le centre-ville, des laboratoires de radiographies au Puy-Saint-Martin et quatre pharmacies réparties dans la ville.

Sports[modifier | modifier le code]

Il existe de nombreuses associations sportives sur la commune permettant d'exercer plusieurs disciplines dont notamment le football, le basket, le tennis ainsi que le rugby et l'athlétisme.

Médias[modifier | modifier le code]

Équipements culturels[modifier | modifier le code]

  • Bibliothèque municipale.
  • Cinéma Rouge & Noir. Classé Art & Essai, label Jeune Public. Ouvert en 2007, géré par l'association Allons au Cinéma.

123 places, projection numérique depuis août 2012.

  • La Maison intergénérationnelle de l'enfance et de la famille (MIEF).

Économie[modifier | modifier le code]

Revenus de la population et fiscalité[modifier | modifier le code]

En 2010, le revenu fiscal médian par ménage était de 37 999 €, ce qui plaçait Saint-Julien-en-Genevois au 3 765e rang parmi les 31 525 communes de plus de 39 ménages en métropole[41].

Emploi[modifier | modifier le code]

  • On dénombrait en 2009, 4 629 emplois à Saint-Julien-en-Genevois et 6 426 actifs. Pourtant 51,7 % des actifs travaillent en Suisse. Le taux de chômage s'élève à 10,6 %, à un niveau environ deux fois plus élevé que dans les communes rurales et résidentielles environnantes[42].

Entreprises de l'agglomération[modifier | modifier le code]

  • Casino de jeux, classé 73e casino français en 2006.
  • Transports et logistique Pellet-Moine.
  • Mont-Blanc Bio, emballages bio, deux oscars de l'emballage.
  • Laboratoires Fabre.
  • Carrefour Market Lambert.
  • Cinéma Le Rouge et le Noir.

Commerce[modifier | modifier le code]

Saint-Julien compte cinq supermarchés dont Inter-Marché, Carrefour Market , Biofrais, Grandfrais et Carrefour Lambert. On peut aussi trouver plusieurs magasins au sein d’un centre ville dynamique (bijouterie, magasins d'habits...).

Culture et patrimoine[modifier | modifier le code]

Monuments et lieux touristiques[modifier | modifier le code]

Vue du hameau de Thairy, au centre l'église Saint-Brice.

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Il existe une catégorie consacrée à ce sujet : Naissance à Saint-Julien-en-Genevois.

Héraldique[modifier | modifier le code]

Armes de Saint-Julien-en-Genevois

Les armes de Saint-Julien-en-Genevois se blasonnent ainsi :

D'or à trois pals d'azur, à deux griffons affrontés d'argent brochant sur le tout.

Ce blason est issu de la maison de Ternier, qui a possédé le château du même nom et dont les ruines existent encore[46].

Galerie[modifier | modifier le code]

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Document utilisé pour la rédaction de l’article Paul Guichonnet, Nouvelle encyclopédie de la Haute-Savoie : Hier et aujourd'hui, Montmélian, La Fontaine de Siloé, , 399 p. (ISBN 978-2-84206-374-0, lire en ligne).
  • Henri Baud, Jean-Yves Mariotte, Jean-Bernard Challamel, Alain Guerrier, Histoire des communes savoyardes. Le Genevois et Lac d'Annecy (Tome III), Roanne, Éditions Horvath, , 422 p. (ISBN 2-7171-0200-0), p. 461-482 « Le canton de Saint-Julien », pp.483-495 « Saint-Julien-en-Genevois »..
  • Abel Jacquet, Saint-Julien-en-Genevois : histoire d'un bourg de province des origines à nos jours, Annecy-le-Vieux, A. Jacquet, , 432 p. (présentation en ligne)
  • César Duval, Ternier et Saint-Julien. Essai historique sur les anciens bailliages de Ternier et Gaillard et le district révolutionnaire de Carouge, avec documents inédits, H. Georg (réimpr. 1977) (1re éd. 1879).
  • Document utilisé pour la rédaction de l’article Jules-Joseph Vernier, Étude historique et géographique sur la Savoie, Paris, Le Livre d'Histoire - Res Universis, (réimpr. 1993) (1re éd. 1896), 185 p. (ISBN 978-2-7428-0039-1 et 2-7428-0039-5, ISSN 0993-7129).

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

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Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes et cartes[modifier | modifier le code]

  • Notes
  1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Cette pétition réunit plus de 13 651 signatures dans des villages de la partie nord (aujourd'hui la Haute-Savoie) : 60 communes du Faucigny, 23 du Chablais savoyard et 13 aux environs de Saint-Julien-en-Genevois, soutenue par l’Angleterre[22],[23].
  4. Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
  5. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.

Références[modifier | modifier le code]

  1. « Berne donne un feu vert pour le tram vers Saint-Julien », sur ledauphine.com, (consulté le ).
  2. « Conseil des déplacements »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur frontalier.org, (consulté le ).
  3. « Le tramway attendu en 2021 », sur ledauphine.com, (consulté le ).
  4. « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  5. « Commune urbaine - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  6. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  7. « Unité urbaine 2020 de Genève (SUI)-Annemasse (partie française) », sur insee.fr (consulté le ).
  8. « Base des unités urbaines 2020 », sur insee.fr, (consulté le ).
  9. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
  10. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Genève - Annemasse (partie française) », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques (consulté le ).
  11. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
  12. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  13. Abel Jacquet, Saint-Julien-en-Genevois : histoire d'un bourg de province des origines à nos jours, Annecy-le-Vieux, A. Jacquet, , 432 p. (présentation en ligne).
  14. a et b Histoire des communes savoyardes 1981, p. 483, « Présentation ».
  15. a b c d et e Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  16. a b c d et e « Saint-Julien-en-Genevois », sur le site de mutualisation des Archives départementales de la Savoie et de la Haute-Savoie - sabaudia.org (consulté le ), Ressources - Les communes.
  17. « chateau-chambery.fr-bb.com/his… »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?).
  18. Henry Suter, « Saint-Julien », sur le site d'Henry Suter, « Noms de lieux de Suisse romande, Savoie et environs » - henrysuter.ch, 2000-2009 (mis à jour le 18 décembre 2009) (consulté le ).
  19. a b et c Histoire des communes savoyardes 1981, p. 483-490 « Historique, du XIIe siècle à 1860 ».
  20. Lexique Français : Francoprovençal du nom des communes de Savoie : Lé Kmoune in Savoué, Bruxelles, Parlement européen, , 43 p. (ISBN 978-2-7466-3902-7, lire en ligne), p. 16
    Préface de Louis Terreaux, membre de l'Académie de Savoie, publié au Parlement européen à l'initiative de la députée Malika Benarab-Attou.
    .
  21. Chantal Jaeger-Potheret, « THAIRY – NORCIER - CRACHE », sur randocops.com, (consulté le ).
  22. Luc Monnier, L'annexion de la Savoie à France et la politique suisse, 1860, A. Jullien, , p. 98.
  23. Paul Guichonnet (préf. Henri Baud), Histoire de l'annexion de la Savoie à la France et ses dossiers secrets, Roanne, Éditions Horvath, , 354 p. (ISBN 978-2-7171-0235-2), p. 163.
  24. Manifestes et déclarations de la Savoie du Nord, Genève, Imprimerie-Lithographie Vaney, , 152 p. (lire en ligne), p. 70-71, « Thairy ».
  25. Paul Guichonnet (préf. Henri Baud), Histoire de l'annexion de la Savoie à la France et ses dossiers secrets, Roanne, Éditions Horvath, , 354 p. (ISBN 978-2-7171-0235-2), p. 167.
  26. Paul Guichonnet, Nouvelle encyclopédie de la Haute-Savoie : Hier et aujourd'hui, La Fontaine de Siloé, , 399 p. (lire en ligne), p. 18.
  27. Ville de Saint-Julien-en-Genevois, « Commémoration de la libération de la ville », sur Ville de Saint-Julien-en-Genevois : Site Internet (consulté le ).
  28. Résultats officiels pour la commune Saint-Julien-en-Genevois
  29. « Haute-Savoie (74) - Saint-Julien-en-Genevois », Résultats des élections municipales et communautaires 2020, sur interieur.gouv.fr (consulté le ).
  30. « Municipales 2020 : Véronique le Cauchois balaye Antoine Vielliard à Saint-Julien-en-Genevois : Dimanche 15 mars, la liste menée par Véronique le Cauchois n’a laissé aucune chance au maire sortant Antoine Vielliard à Saint-Julien-en-Genevois. », Le Messager,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  31. « Les maires de Saint-Julien-en-Genevois », sur francegenweb.org (consulté le ).
  32. « Henri Joubert, nommé Maire Honoraire de St Julien-en-Genevois, Raymond Roussy, Maire-adjoint honoraire », sur vive-saint-julien-en-genevois.fr, (consulté le ) « Ton engagement politique a commencé aux côtés de Pierre Mazeaud en 1979 à l’occasion d’élections municipales partielles. Tu as été adjoint à ses côtés avant de te présenter comme tête de liste aux élections municipales de 1989. Élu Maire tu as grandement contribué à l’amélioration de la commune ».
  33. « Procès-verbal de la réunion du conseil municipal du 28 mai 2020 » [PDF], Consulter les procès-verbaux des Conseils municipaux ci-dessous site=https://www.st-julien-en-genevois.fr (consulté le ).
  34. Christian Lecomte, « Véronique Lecauchois, Saint-Juliennoise en mode suisse : La nouvelle maire de Saint-Julien-en-Genevois vante la démocratie directe et rêve de collégialité, à la manière du voisin helvétique », Le Temps,‎ (lire en ligne, consulté le ) « Mais Véronique Lecauchois y croit: elle a remporté en mars 2020 la mairie de Saint-Julien en prenant la tête d’une liste improbable de socialistes (son camp) et de Républicains (ex-UMP, ses adversaires potentiels) ».
  35. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  36. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  37. Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune de Saint-Julien-en-Genevois (74243) », (consulté le ).
  38. Insee, « Évolution et structure de la population en 2020 - Département de la Haute-Savoie (74) », (consulté le ).
  39. Site officiel de Guitare en Scène
  40. « Petit Théâtre 1603 - Festival culturel à Saint-Julien-en-Genevois », sur Petit Théâtre 1603 - Festival artistique à Saint-Julien (consulté le ).
  41. « Indicateurs de structure et de distribution des revenus en 2010 | Insee », sur insee.fr (consulté le ).
  42. Portevoix de Saint-Julien-en-Genevois
  43. Raymond Oursel, Les chemins du sacré : L'art sacré en Savoie, Montmélian, La Fontaine de Siloé, coll. « Les Savoisiennes », , 393 p. (ISBN 978-2-84206-350-4, lire en ligne), p. 253-254.
  44. Catherine Poncet, « Le projet de rénovation de l'église de Thairy est toujours au point mort », Le Dauphiné, 23 octobre 2018.
  45. Dominique Ernst, « Le château d’Ogny, riche de sept siècles d’histoire », Le Dauphiné libéré,‎ (lire en ligne)
  46. http://www.la-salevienne.org/presseX.php?X=r2008