Saint-Genis-Pouilly

Saint-Genis-Pouilly
Saint-Genis-Pouilly
L'église Saint-Pierre de Pouilly.
Blason de Saint-Genis-Pouilly
Blason
Saint-Genis-Pouilly
Logo
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Ain
Arrondissement Gex
Intercommunalité Pays de Gex Agglo
Maire
Mandat
Hubert Bertrand (DVG)
2020-2026
Code postal 01630
Code commune 01354
Démographie
Gentilé Saint-Genésiens
Population
municipale
14 558 hab. (2021 en augmentation de 34,5 % par rapport à 2015)
Densité 1 490 hab./km2
Population
agglomération
194 216 hab. (2021)
Géographie
Coordonnées 46° 14′ 37″ nord, 6° 01′ 30″ est
Altitude Min. 419 m
Max. 502 m
Superficie 9,77 km2
Unité urbaine Genève (SUI)-Annemasse (partie française)
(banlieue)
Aire d'attraction Genève (SUI)-Annemasse (partie française)
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Saint-Genis-Pouilly
(bureau centralisateur)
Législatives Troisième circonscription
Localisation
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Liens
Site web saint-genis-pouilly.fr

Saint-Genis-Pouilly est une commune française, située dans le département de l'Ain et la région Auvergne-Rhône-Alpes.

Elle se trouve dans le pays de Gex. Bordant la frontière suisse, elle fait partie de l'agglomération transfrontalière de Genève. De par sa population de plus de 12 000 habitants, c'est l'une des dix villes les plus importantes du département de l'Ain.

Saint-Genis-Pouilly accueille sur son territoire une grande partie des installations de physique des particules du CERN, l’Organisation européenne pour la recherche nucléaire, haut-lieu de la recherche fondamentale mondiale. C'est au CERN que la commune doit l'essentiel de son développement depuis le milieu des années 1960.

Géographie[modifier | modifier le code]

Localisation[modifier | modifier le code]

La commune se situe à la limite entre la plaine du Léman et les premières pentes du Massif du Jura.

Rose des vents Crozet Chevry Rose des vents
Sergy N Prévessin-Moëns
O    Saint-Genis-Pouilly    E
S
Thoiry Satigny (Drapeau de la Suisse Suisse, GE)

L'altitude de la commune varie de 419 mètres (à l'extrémité sud de la commune, au confluent entre l'Allondon et le Nant de l'Ecra) à 502 mètres (à l'extrémité nord de la commune, dans le hameau de Flies).

Les différents hameaux de la commune sont : Flies, Pouilly et Pregnin.

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat de montagne, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[1]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne ou de marges de montagne et est dans la région climatique Jura, caractérisée par une forte pluviométrie en toutes saisons (1 000 à 1 500 mm/an), des hivers rigoureux et un ensoleillement médiocre[2].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,3 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 18,3 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 179 mm, avec 11,4 jours de précipitations en janvier et 8,7 jours en juillet[1]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, sur la commune de Cessy à 9 km à vol d'oiseau[3], est de 10,9 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 063,2 mm[4],[5]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[6].

Statistiques 1991-2020 et records CESSY (01) - alt : 507m, lat : 46°18'37"N, lon : 6°04'49"E
Records établis sur la période du 01-05-2002 au 04-01-2024
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) −1,2 −1,4 1,7 5,3 8,9 12,9 14,3 13,9 10,8 7,4 2,9 −0,5 6,3
Température moyenne (°C) 1,8 2,5 6,4 10,8 14,3 18,7 20,5 19,9 16,1 11,5 6,3 2,4 10,9
Température maximale moyenne (°C) 4,9 6,3 11,2 16,2 19,6 24,6 26,7 25,9 21,5 15,7 9,6 5,4 15,6
Record de froid (°C)
date du record
−13,9
30.01.05
−16,3
01.02.03
−11
01.03.05
−6
08.04.03
−0,4
06.05.19
2,6
01.06.06
6,7
25.07.11
6,3
26.08.18
1,6
25.09.02
−3,4
26.10.03
−10
27.11.05
−14,7
20.12.09
−16,3
2003
Record de chaleur (°C)
date du record
15,9
01.01.23
19,5
23.02.20
22,4
16.03.12
26,5
22.04.18
32,8
24.05.09
35,5
25.06.03
37,6
07.07.15
38,5
24.08.23
31,2
11.09.23
27
09.10.23
21,4
02.11.20
16
18.12.19
38,5
2023
Précipitations (mm) 106 75,8 77,9 66,7 87 85,4 81,1 86,5 63 101,6 110,1 122,1 1 063,2
Source : « Fiche 1071001 », sur donneespubliques.meteofrance.fr, edité le : 06/01/2024 dans l'état de la base


Hydrographie[modifier | modifier le code]

Plusieurs cours d'eau traversent ou bordent Saint-Genis-Pouilly : Lion, Allondon, Nant de l'Ecra, Bief de la Janvoin, Ouaf, Grand Journans et Petit Journans. En 2005 et 2006, ces cours d'eau ont fait l'objet d'une interdiction de tout prélèvement pour cause de sècheresse. En 2004, seuls l'Allondon et le Lion l'avaient été. En juin 2009, l'ensemble des cours d'eau de Saint-Genis-Pouilly a fait l'objet de restrictions des prélèvements[7]. Le débit de l'Allondon est surveillé à Saint-Genis-Pouilly par une station du réseau HYDRO dont les mesures sont télétransmises[8],[9].

Voies de communication et transports[modifier | modifier le code]

Saint Genis-Pouilly possède des trottoirs et voies pour piétons dans toute la ville, mais il manque notamment des structures aux portes et aux sorties, notamment vers Prévessin-Moens et Thoiry.

Voies routières[modifier | modifier le code]

Saint-Genis est située au début de la route à deux fois deux voies en direction de Bellegarde-sur-Valserine qui commence au rond-point de la Porte-de-France. La commune souffre d'embouteillages aux heures de pointes, surtout en hiver, du fait que les communes voisines n'ont pas la possibilité d'être reliées par des transports en commun qui désengorgeraient le trafic.

Pistes cyclables[modifier | modifier le code]

La municipalité fait de gros efforts en matière de pistes cyclables, qui commencent à être construites dans toute la commune. La piste cyclable la plus notable est celle longeant la rivière du Lion[réf. nécessaire].

Transport ferroviaire[modifier | modifier le code]

La ligne Collonges-Fort-l'Écluse - Divonne-les-Bains (frontière) desservait Saint Genis Pouilly mais est actuellement désaffectée. En mai 2009 a été créée une association pour la promotion du rail dans le pays de Gex[10] dont le but est la réouverture de la ligne et son intégration dans le système Léman Express.

Les deux gares principale de Genève, Genève-Cornavin et Genève-Aéroport sont accessibles par les lignes des TPG, tandis qu'un bus TER de la SNCF relie la gare TGV de Bellegarde en environ une demi-heure.

Transports en commun[modifier | modifier le code]

La commune est desservie par les lignes de bus 66 et 68 des Transports publics genevois (TPG), par un TER Ferney-Voltaire - Val-Thoiry, et un autre Divonne-les-Bains - Bellegarde-Gare TGV.

Les hameaux de Pouilly, Pregnin et Flies ne sont pas desservis par ces infrastructures.

Transports aériens[modifier | modifier le code]

L'aéroport international de Genève, aux 120 destinations, se trouve à proximité et est facilement reliable via la ligne 66 des Transports publics genevois.

Risques naturels[modifier | modifier le code]

Selon l'étude réalisée en 2002 par la Direction départementale de l'agriculture et de la forêt[11], Saint-Genis-Pouilly est classée en zone à risque d'inondation de plaine. Selon une autre publication officielle[12], la commune est classée en zone à risque de crues torrentielles ou de plaine de type rapide. Enfin, selon la fiche des risques majeurs de Saint-Genis-Pouilly publiée par le portail de la prévention des risques majeurs du Ministère de l’Écologie[13], la commune est classée en zone à risque d'inondation avec enjeu humain.

Le risque d’inondations dans la commune est dû aux débordements occasionnés par les crues torrentielles des rivières l’Allondon, du Grand Journans et du Petit Journans, des ruisseaux le Lion et l’Ouaf[14].

Comme toutes les autres communes du canton de Gex, Saint-Genis-Pouilly est classée en zone de sismicité Ib, c'est-à-dire que le risque sismique y est faible[15]. En 2007, un nouveau zonage est élaboré au Ministère de l’Écologie[16], mais il semble ne pas devoir modifier significativement le classement des communes du pays de Gex.

Zones naturelles[modifier | modifier le code]

La partie de la vallée de l'Allondon qui se trouve sur le territoire de la commune constitue une zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) de type I[17].

La commune est peu boisée (son taux de boisement est entre 10 et 20 %[18]).

La commune dispose de parcelles boisées sur le territoire de la commune Crozet, au flanc du Jura au sud de la télécabine. On y trouve un arboretum.

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Saint-Genis-Pouilly est une commune urbaine[Note 1],[19]. Elle fait en effet partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[20],[21]. Elle appartient à l'unité urbaine de Genève (SUI)-Annemasse (partie française), une agglomération internationale dont la partie française regroupe 35 communes[22] et 194 216 habitants en 2021 dont elle est une commune de la banlieue[23],[24].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Genève (SUI)-Annemasse (partie française), dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 158 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[25],[26].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (49,3 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (35,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones urbanisées (28,7 %), zones agricoles hétérogènes (26,1 %), terres arables (18,3 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (16 %), forêts (5,2 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (4,6 %), prairies (1,3 %)[27].

L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Morphologie urbaine[modifier | modifier le code]

Saint-Genis-Pouilly se compose de deux bourgs (Saint-Genis et Pouilly) et deux hameaux (Pregnin et Flies). Les deux bourgs tendent, vu leur extension croissante, à ne plus former qu'un tandis que les deux hameaux restent encore séparés l'un de l'autre et des deux bourgs. Le bourg de Pouilly est notamment séparé du hameau de Pregnin par la route de contournement du bourg de Saint-Genis.

Logement[modifier | modifier le code]

L'habitat de Saint-Genis-Pouilly est essentiellement composé de logements en immeubles collectifs (67,3 % du parc) et de résidences principales (91,0 % du parc)[28]. Les immeubles collectifs sont concentrés dans le bourg de Saint-Genis.

La commune compte une proportion significativement plus importante de résidences principales en immeubles collectifs que les autres communes de l'arrondissement : si près des deux tiers (65,5 %) des Saint-genésiens habite en immeuble collectif, moins d'un Gessien[29] sur deux (46,5 %) y habite[30].

Le pays de Gex, l'Ain, la région Auvergne-Rhône-Alpes et la France métropolitaine comptent une majorité de propriétaires de leur résidence principale. Par contre, Saint-Genis-Pouilly compte une majorité de locataires (seulement 43,9 % des résidences principales sont occupées par leur propriétaire). Seule Ferney-Voltaire compte, dans le pays de Gex, une plus faible proportion de propriétaires de leur résidence principale (33,5 %)[31]. Il est possible que le grand nombre de fonctionnaires internationaux habitant dans ces deux communes explique cette particularité.

Projets d'aménagements[modifier | modifier le code]

Entre 2013 et 2020, de nombreuses nouvelles zones résidentielles ont vu le jour, dont[32] :

  • La construction d'immeubles résidentiels à Pouilly
  • La construction d'immeubles résidentiels et commerciaux derrière le Centre Culturel Jean Monnet
  • La construction d'un quartier résidentiel à la place de la caserne des pompiers et du terrain de pétanque de la rue de Genève

De plus, un centre médical a vu le jour vers la Porte de France ainsi qu’une annexe du Lycée International de Ferney-Voltaire.

Le projet d'extension du tramway genevois jusqu'au rond-point de la Porte de France a, quant à lui, été abandonné[33].

Début mars 2020, les projets de la commune et du pays de Gex sont les suivants :

  • L'aménagement du rond-point Porte de France pour permettre un trafic voiture et bus plus fluide[34]
  • La construction d'un centre aquatique dans le secteur Porte de France[35]
  • La construction d'immeubles résidentiels et d'un hôtel dans le secteur Porte de France[36]
  • La construction d'un grand centre commercial nommé « open ». Ce projet est controversé, les infrastructures routières n'étant pas adaptées au trafic que cela engendrerait[37]
  • La création d'un complexe de différents équipements sportifs, ainsi que le réaménagement de l'actuelle aire de jeux, situé « Sous les Vignes »[38]

Toponymie[modifier | modifier le code]

Panneau d'entrée dans la ville.

C'est en 1887 que l'appellation actuelle, Saint-Genis-Pouilly, apparaît sur les registres de l'état civil. Auparavant, ce sont les noms de Pouilly-Saint-Genis ou Pouilly-Saint-Genix qui étaient utilisés[39]. Avant la Révolution française, les deux bourgs étaient identifiés séparément jusqu'à leur fusion. À cette période, la commune prend temporairement les noms de Commune-du-Centre et Lecentre[40].

Pouilly était une petite cité gallo-romaine dont le nom vient sans doute du latin Pauliacum. Dans son atlas historique, G. Debombourg situe Pulliacum à l'époque du second royaume de Bourgogne (879-1032) là où il situe sur ses cartes religieuses l'église de Pouilly-St-Genis[41]. Dans ses Preuves, il cite un texte de 993 qui mentionne Pulliacum[42]. Un mémoire de 1698 mentionne un certain Balthazard comme noble de Prengin, dans le pays de Gex (peut-être est-ce le nom donné à cette époque à l'actuel hameau de Pregnin). Entre 1601 et 1789 il est fait mention de la Baronnie de Saint-Genist[43].

Nom de domaine d´origine gallo-romaine Polliacum, Pulliacum, dérivés avec le suffixe -acum du gentilice Paulius ou Pollius[44]. Homonymie avec les nombreux Pauilhac, Paulac, Pouillac, Poillé, Pouilly, Pouilley, Pollieu, etc., recensés par Albert Dauzat. Ainsi, le toponyme "Pouilly" peut également faire référence à l'une des tribus rustiques de Rome Pollia à laquelle les enfants de légionnaires, nés dans les provinces de l’Empire, appartenaient par le droit du sol[45].

Au fil du temps, Saint-Genis prit de l'importance. Son relais des Postes Royales, à côté de l'actuelle chapelle, fit croître le bourg et Pouilly-Saint-Genix devint Saint-Genis-Pouilly. Pregnin figure dans les Procès-verbaux du Directoire[46]. Le nom de Saint-Genis provient sans doute, comme dans le cas de Saint-Genis-Laval, de Saint Genest, comédien romain de la seconde moitié du IIIe siècle, martyrisé sous Dioclétien[47].

Histoire[modifier | modifier le code]

Antiquité[modifier | modifier le code]

Les origines de Saint-Genis-Pouilly remontent à l'époque gallo-romaine. La colonie romaine Colonia Iulia Equestris fondée par Jules César entre 50 et 45 av. J.-C. s'étendait jusqu'à Thoiry et englobait donc le territoire qui devait devenir Saint-Genis-Pouilly. La grande villa de Pouilly, construite au Ier siècle et située aux alentours de l'actuelle église de Pouilly, était habitée par une famille riche, comme en témoignent les bijoux, bagues et bracelets qui y ont été retrouvés[48].

Des tombes en tuiles (dalles de molasse ?) découvertes à Pouilly au début du XIXe siècle (1821 ?) indiquent l'existence d'une population sur le territoire de la commune au VIIe siècle[49].

Plusieurs trésors ont été enfouis à Pouilly entre 250 et 300[50] lors des invasions des Allamands et ensuite, vers 406, lors des invasions burgondes.

Plusieurs tombes du VIe siècle ont été découvertes à Pregnin[51]. Le prieuré fut établi par quelques moines à Pouilly à la fin du Xe siècle[52]. Le lieu-dit les Châtelets, situé au nord de Pregnin, doit sans doute son nom à la présence au IIIe siècle de petits forts situés sur la route romaine longeant le Jura[53].

Moyen Âge[modifier | modifier le code]

En 1301, Uldric, seigneur de Saint-Genis renouvelle son hommage au Dauphin[54].

Au Moyen Âge, les quatre villages de Saint Genis, Pouilly, Pregnin et Flies sont fortement peuplés ; 81 feux sont recensés. Les habitants possèdent un gros troupeau de bovins de 261 vaches laitières. L'activité principale est l'alpage qui permet de produire des fromages de gruyère qui sont commercialisés à Genève.

Époque moderne[modifier | modifier le code]

XVe et XVIe siècles ;

Pouilly-Saint-Genix prospère fortement à l'abri d'un monastère bénédictin. En 1536 cependant, les Bernois détruisent complètement la ville et le monastère[55].

XVIIe siècle

La construction de la route royale transforme l'économie de Saint-Genis et des bourgs voisins. Maréchaux-ferrants, commerces, auberges, complètent l'agriculture.

XVIIIe siècle
Carte de Cassini - Feuille Genève - Zone de Saint-Genis-Pouilly.

La feuille Genève de la carte de Cassini, dont les levés ont été réalisés par Calon de Felcourt entre 1759 et 1761, permet d'identifier le bourg de Pouilly, les hameaux de Pregnin et Flies, ainsi que le Moulin St-Genis. La route de Lyon à Genève et sa bifurcation jusqu'à Gex y sont aussi clairement visibles. Ces routes, facilement identifiables car rectilignes sur la quasi-totalité de leur tracé dans le pays de Gex, existent encore aujourd'hui.

Époque contemporaine[modifier | modifier le code]

XIXe siècle

À partir de 1817, le marais de Pouilly, situé autour de l'ancien château, est drainé car il cause de nombreuses fièvres dans les villages de Pregnin et Pouilly. En 1820, des fontaines publiques, dans chaque hameau, remplacent les puits particuliers. La fontaine de la place de Saint-Genis est construite entre 1824 et 1826.

XXe siècle

Entre les deux guerres mondiales, c'est la diamanterie Donnet qui est l'industrie principale de la commune.

C'est l'extension sur France du CERN (Organisation européenne pour la recherche nucléaire), au milieu des années 1960, qui fit de Saint-Genis-Pouilly la petite ville coquette[56] qu'elle est aujourd'hui. C'est aussi grâce à la présence du CERN que le tissu économique local s'est considérablement densifié et diversifié.

Le tunnel abritant la boucle de 27 kilomètres du Large Hadron Collider, l'accélérateur de particules du CERN passe à une centaine de mètres sous la commune[57].

Événements notables[modifier | modifier le code]

Quelques événements dans l'histoire de la commune :

Année Événement
 1536  Les armées bernoises saccagent, brûlent et rasent la ville de Pouilly-Saint-Genix et son prospère monastère bénédictin[55]
 1590  Le château de Pouilly est détruit sur ordre des Conseils[58]
 1591  Les troupes espagnoles de don Olivaros mettent le pays de Gex à feu et à sang[59]
 1601  Avec tout le pays de Gex, Saint-Genis-Pouilly est rattachée à la France.
Reprise du fief de Saint-Genix par Françoise de Lambert[60]
 1662  Le temple protestant de Pouilly est détruit le 30 novembre sur ordre de l'évêque de Genève[61] Celui de Pregnin est aussi détruit cette même année[62]
 1722  La seigneurie de Saint-Genix passe à l'Evêque et prince de Genève[63]
 1887  Première mention de Saint-Genis-Pouilly comme nom de la commune.

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Hôtel de ville.

Tendances politiques et résultats[modifier | modifier le code]

Référendums nationaux

Lors du vote[64] concernant le traité établissant une constitution pour l'Europe, le 29 mai 2005, 1 865 des 3 089 inscrits ont voté et les 1 838 suffrages exprimés à cette occasion se sont répartis de la manière suivante : 1 087 oui (59,14 %) et 751 non (40,86 %).

Lors du vote concernant le traité de Maastricht, le 20 septembre 1992, 1 814 des 2 576 inscrits ont voté et les 1 774 suffrages exprimés à cette occasion se sont répartis de la manière suivante: 1 186 oui (66,85 %) et 588 non (33,15 %). Au niveau national, une faible majorité s'était dégagé : seulement 51,04 %.

Administration municipale[modifier | modifier le code]

Élections municipales[modifier | modifier le code]

Deuxième tour des élections municipales du 18 mars 2001. Au total, sur les 3 023 inscrits, il y a eu 1 807 votants et 1 765 suffrages exprimés[65].

Liste Tête de liste Voix % Sièges
Un avenir pour tous H. Bertrand 859 48,67 22
En avant M. Hayotte 689 39,04 6
Unis pour réussir M. Mugnier 217 12,29 1

Aux élections municipales de 2008, deux listes se sont opposées lors d'un unique tour le 9 mars.

Liste Tête de liste Voix % Sièges
Un avenir pour tous H. Bertrand 1082 54,8 23
Ouverture et renouveau M. Chenu-Durafour 894 45,2 6

Les élections de mars 2014 ont vu une nouvelle victoire de la liste conduite par le maire sortant. Avec 2376 votants et 2266 suffrages exprimés sur 4106 inscrits, le taux d'abstention était de 42,13 % pour cette élection[66].

Liste Tête de liste Voix % Sièges
Un avenir pour tous H. Bertrand 1167 51,5 22
Réveilles-toi M. Chenu-Durafour 1099 48,5 7

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Liste des maires[67]
Période Identité Étiquette Qualité
novembre 1896 1919 Louis Michaud    
décembre 1919 1945 Albert Donnet    
mai 1945 1970 Aristide Grillet    
novembre 1970 1971 René Despierre    
mars 1971 1977 Pierre Blaison    
mars 1977 1989 Lucienne Duret    
mars 1989 1995 Hubert Bertrand DVG Artisan
juin 1995 2001 Lisette Jean DVD  
mars 2001 En cours Hubert Bertrand PRG Artisan
Les données manquantes sont à compléter.

Instances judiciaires et administratives[modifier | modifier le code]

Politique environnementale[modifier | modifier le code]

Finances locales[modifier | modifier le code]

La commune[68] a supporté en 2008 (2005) un total de charges de fonctionnement de 7.13 (6.64) M€ et un total de 3.34 (4.06) M€ d'investissements, alors que ses produits de fonctionnement se montaient à 8.92 (7.96) M€ et ses ressources d'investissement à 3.55 (3.69) M€. Elle a donc dégagé un résultat d'ensemble positif de 2.00 (0.96) M€ cette même année.

Au 31 décembre 2008 (2005), Saint-Genis-Pouilly était endettée à hauteur de seulement 0.95 (2.12) M€, soit 118 (288) € par habitant (les communes de 5 000 à 10 000 habitants —la strate— ont une dette moyenne de 1021 (935) € par habitant).

Ceci alors que les recettes provenant de la taxe professionnelle étaient faibles: 0.55 (0.53) M€ (soit 68 (72) € par habitant alors que la moyenne de la strate était de 249 (211) € par habitant).

2008 2005 Variation
Charges de fonctionnement 7.13 M€ 6.64 M€
Investissements 3.34 M€ 4.06 M€
Produits de fonctionnement 8.92 M€ 7.96 M€
Ressources d'investissement 3.55 M€ 3.69 M€
Résultat 2.00 M€ 0.96 M€
Dette 0.95 M€ 2.12 M€
Dette par habitant 118 € 288 €

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

Les habitants de la commune sont appelés les Saint-Genésiens[69].

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[70],[Note 3].

En 2021, la commune comptait 14 558 habitants[Note 4], en augmentation de 34,5 % par rapport à 2015 (Ain : +4,96 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
628637621742836865762781858
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
760780787787797884821752720
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
687719722655656656639612647
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2011
9042 0303 5494 6315 6966 3837 2377 8659 186
2016 2021 - - - - - - -
11 89214 558-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[71] puis Insee à partir de 2006[72].)
Histogramme de l'évolution démographique

Une population en rapide augmentation[modifier | modifier le code]

La population de Saint-Genis-Pouilly est en rapide augmentation depuis le milieu des années 1960 : Une des conséquences de cette augmentation rapide de la population (ainsi que de celle des communes voisines tant en France qu'en Suisse) est l'augmentation rapide du prix des logements. Ainsi, par exemple, le prix au mètre carré d'un appartement ancien dans le pays de Gex a augmenté de 59 % entre 2000 et 2004, selon l'INSEE[73].

Une population internationale[modifier | modifier le code]

La proximité de la Suisse et des organisations internationales installées à Genève explique qu'une partie significative de la population de la commune soit étrangère ou d'origine étrangère. Ainsi, selon l'INSEE en 2017, 49 % des habitants âgés de 25 à 54 ans de la commune étaient immigrés (nés étranger à l'étranger) dont 31 % originaires d'un pays d'Europe et 18 % originaires d'un pays situé hors d'Europe. Parmi les jeunes âgés de 0 à 18 ans, 60 % avaient au moins un parent immigré (35 % au moins un parent immigré d'un pays d'Europe et 25 % au moins un parent immigré d'un pays situé hors d'Europe)[74],[75],[76],[77].

Enseignement[modifier | modifier le code]

Cinq écoles élémentaires sont réparties sur la commune[78] :

  • l'école du Jura située derrière l'ancienne mairie[79] ;
  • l'école du Lion située vers le cours d'eau du même nom ;
  • l'école de Pregnin située dans ce hameau ;
  • le groupe scolaire Boby-Lapointe situé dans les Hauts de Pouilly (entre le bourg de Saint-Genis et celui de Pouilly) ;
  • le groupe scolaire de la Diamanterie situé près du rond-point Porte-de-France.

Un collège, dénommé Jacques-Prévert[80], accueille les élèves des communes de Saint-Genis-Pouilly, Sergyet Crozet. Cet établissement public local d'enseignement a été restructuré de 2007 à 2010 pour une capacité totale de 600 élèves. Le nombre d'élèves en 2010-2011, est de 480, 652 en 2018-2019 et de 653 en 2019-2020.

Le collège recevait auparavant les élèves des communes de Saint-Genis-Pouilly, Sergy, Thoiry, Saint-Jean-de-Gonville et Péron, le secteur a été modifié lors de l'ouverture du collège de Péron à la rentrée 2009 et une nouvelle fois lors de la rentrée 2019 pour faire baisser le nombre d'élèves, notamment au collège de Saint-Genis[81]. Le contraire a été le cas : le nombre d'élèves dans tous les collèges gessiens a fortement augmenté.

Un lycée avec section technique a ouvert en automne 2016 à l'entrée de la commune, il s'agit d'une extension du lycée international de Ferney-Voltaire[82]. Il fait partie du projet Porte de France qui accueille déjà un gymnase (dans l'école de la Diamanterie), et qui prévoit une piscine dont l'ouverture est prévue en mars 2020[83]. Le projet du tramway, plébiscitée par la majorité des habitants de la commune, a été abandonné à la suite de querelles politiques entre la mairie de Saint-Genis-Pouilly et l'intercommunalité.

Manifestations culturelles et festivités[modifier | modifier le code]

La Fête de l'Oiseau[84] est la principale fête communale. Elle a lieu fin mai ou début juin sur un week-end et est organisée par l'association loi de 1901 des Chevaliers de l'Oiseau. Durant tout le week-end, la fête foraine bat son plein. Un défilé avec chars fleuris et musiques a lieu le dimanche après-midi avec le roi, le roitelet, la reine et ses demoiselles d'honneur en tête de cortège. Le tir à l'oiseau, se rattachant à la tradition du Papegai, qui a lieu le lundi, détermine qui seront les nouveaux roi et roitelet. La reine et ses demoiselles d'honneur sont élues lors d'une soirée dansante qui a lieu en février.

Santé[modifier | modifier le code]

La commune est très mal équipée en matière de santé comme l'intégralité du pays de Gex qui souffre du trop haut coût de la vie pour les nouveaux médecins. Une maison médicale a été construite dans le secteur Porte de France, mais il reste de nombreux cabinets vides.

Sports[modifier | modifier le code]

Plusieurs associations sportives sont présentes à Saint-Genis-Pouilly. On y trouve un club d'athlétisme, un club de badminton, un club d'arts martiaux, un club de rugby (RC CERN Meyrin Saint-Genis, évoluant en championnat suisse) mais également les clubs[85] de gym, basketball, escrime, football, de danse, de judo, de pétanque, et de ski.

Médias[modifier | modifier le code]

Économie[modifier | modifier le code]

Saint-Genis-Pouilly est, depuis l'implantation du Technoparc[86], le siège privilégié de l'activité économique du pays de Gex. Pour aider au développement économique du bassin local, l'Agence de Développement du Pays Bellegardien[87] a d'ailleurs établi ses locaux à Saint-Genis-Pouilly.

Zone franche[modifier | modifier le code]

Saint-Genis-Pouilly bénéficie, tout comme les autres communes du pays de Gex, du statut très particulier de zone franche instauré par le Congrès de Vienne dans le second Traité de Paris du 20 novembre 1815[88] De ce fait, les marchandises importées ou exportées hors de l'Union européenne ne sont pas soumises aux droits de douane.

Si ce statut a connu des changements importants par le passé[89], il semble aujourd'hui stabilisé. L'absence de droits de douane est particulièrement intéressant pour les particuliers habitant la zone franche lorsqu'ils achètent des véhicules fabriqués en dehors de l'Union européenne car ceux-ci sont normalement frappés de droits de douane spécifiques importants (environ 10 %). Ces véhicules sont facilement identifiables sur les routes puisqu'ils sont immatriculés en plaques rouge avec la nouvelle immatriculation. Dans la seconde moitié du XXe siècle, le sucre et le beurre hors Union étaient aussi très prisés dans la zone franche.

Revenus de la population et fiscalité[modifier | modifier le code]

Taux des taxes d'habitation en vigueur dans le pays de Gex en 2006 (Saint-Genis-Pouilly en rouge).

Depuis quelques années, le taux de la taxe d'habitation est resté fixé à 7,78 %. Comme indiqué dans le graphique ci-contre, ce taux était en 2006 quasiment égal au taux moyen appliqué par les communes du pays de Gex : 7,69 %[90].

Emploi[modifier | modifier le code]

Selon l'enquête annuelle de recensement menée par l'INSEE[91] en 2004, le taux de chômage dans la commune était de 7,9 % (contre 7,4 % en 1999).

Entreprises de l'agglomération[modifier | modifier le code]

Commerce[modifier | modifier le code]

Culture et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

Monuments laïques[modifier | modifier le code]

  • Ruines du château de Flies (XIIIe siècle) dont les seigneurs sont cités en 1287[92].
  • Château de Pouilly (pour mémoire). Le château qui devait exister vers 1184 et détruit en 1590.
  • Des sépultures gallo-romaines des VIe – VIIIe siècles se trouvent encore dans le cimetière entourant l'église de Pouilly.

Monuments religieux[modifier | modifier le code]

  • L'église Saint-Pierre de Pouilly, rue de l'Église (porche et chœur du XIIIe siècle) est sans doute l'élément du patrimoine architectural communal le plus connu. L'église est romane, sauf son chœur qui est gothique.
  • Le Temple réformé et église évangélique Mennonite, 13 rue de Lyon.

Patrimoine naturel[modifier | modifier le code]

Espaces verts et fleurissement[modifier | modifier le code]

Panneau avec les deux fleurs.

En 2014, la commune de Saint-Genis-Pouilly bénéficie du label « ville fleurie » avec « 2 fleurs » attribuées par le Conseil national des villes et villages fleuris de France au concours des villes et villages fleuris[93].

Gastronomie[modifier | modifier le code]

Patrimoine culturel[modifier | modifier le code]

  • Le théâtre du Bordeau, inauguré en 2006, offre 250 places assises aux amateurs de théâtre, danse, musique et autres arts de la scène. Depuis janvier 2020, des films y sont également projetés,
  • Pregn'Art, le week-end annuel au cours duquel des artistes locaux exposent dans les jardins du hameau de Pregnin, est l'une des manifestations dédiées aux art plastiques.

Science[modifier | modifier le code]

Le CERN apporte à la commune une ouverture sur la physique de pointe qui est assez unique dans le monde, puisque des conférences y sont organisées très fréquemment et que certaines d'entre elles sont ouvertes au public. La visite du CERN à Saint-Genis-Pouilly constitue en 2009, le 6e site touristique le plus visité du département de l'Ain avec 25 419 visiteurs.

Identité[modifier | modifier le code]

Héraldique[modifier | modifier le code]

Armes de Saint-Genis-Pouilly

La commune de Saint-Genis-Pouilly porte :

D'azur à trois tours d'or maçonnées de sables, ouvertes et ajourées du champ[94].

Aujourd'hui, la commune utilise exclusivement un logo moderne qui figure en bonne place sur les pages de son site et de ses publications.

Logos[modifier | modifier le code]

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes et cartes[modifier | modifier le code]

  • Notes
  1. Selon le zonage publié en décembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en celle d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
  4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

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  2. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le )
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  6. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le )
  7. Observatoire Départemental de l'Eau - Département de l'Ain, « Mesures contre la sècheresse » (consulté le ).
  8. Les données fournies par cette station sont accessibles sur son serveur.
  9. L'évolution du débit de l'Allondon à moyen terme est quant à elle disponible sur le site de l'Observatoire départemental de l'Eau.
  10. association pour la promotion du rail dans le pays de Gex.
  11. [PDF] Direction départementale de l'agriculture et de la forêt de l'Ain, « Département de l'Ain - Risques naturels » (consulté le ).
  12. Préfecture de l'Ain, « Communes concernées par le risque inondations » (consulté le ).
  13. Ministère de l'Écologie et du développement durable, « Risques majeurs - Saint-Genis-Pouilly » (consulté le ).
  14. [PDF] Préfecture de l'Ain et société MB management, « Document d'information sur les risques majeurs » (consulté le ).
  15. Ministère de l’Ecologie et du développement durable, « Zonage sismique de la France » (consulté le ).
  16. Ministère de l’Ecologie et du développement durable, « Nouvelle carte d’aléa sismique » (consulté le ).
  17. Les ZNIEFF de type I sont des zones de taille souvent petite, qui présentent un intérêt naturel particulier (p.ex. en abritant des espèces animales ou végétales protégées). Elles concourent à la préservation des biotopes concernés. Plus d'informations sont disponibles sur le site de l'INPN.
  18. [PDF] Département de l'Ain, « Document de gestion de l'espace agricole et forestier - Taux de boisement - Carte » (consulté le ).
  19. « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le )
  20. « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le )
  21. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le )
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  28. Données de la série P_LOGB du recensement de 1999.
  29. Habitant du pays de Gex. Les habitants de Gex sont appelés Gexois et Gexoises.
  30. Calculé d'après les données de la série R_MRP du recensement de 1999. L'usage de la série P_LOGB donne des chiffres parfois différents car dans cette série il n'est pas fait de distinction entre les résidences principales et les autres (de ce fait les communes disposant d'un parc important de logements saisonniers —été ou hiver— essentiellement collectifs se voient attribuer un taux de logements en immeuble collectif ne reflétant pas l'habitat de leurs habitants ; tel est le cas, par exemple, de Lélex).
  31. Selon les données de la série P_LOGA du recensement de 1999.
  32. Selon les données du Journal Municipal de Saint-Genis Pouilly TRAIT D'UNION n°104 juillet-août 2013
  33. Christian Lecomte, « Une mobilité à deux vitesses dans le Grand Genève », sur https://www.letemps.ch, (consulté le )
  34. Aménagement carrefour « Porte de France » en vue du BHNS jusqu’à Meyrin-CERN
  35. saint-genis-pouilly.fr, Le centre aquatique de Saint-Genis
  36. Porte de France : un nouveau quartier qui se dessine
  37. Acte IV du grand projet de « SHOPPING CENTER » du Pays de Gex : le projet OPEN ne verra finalement pas le jour… en 2021
  38. Sous les Vignes : le sport en coeur de Ville
  39. Voir l'ordonnance royale 16556 du 11 février 1824 reprise dans Bulletin des lois du royaume de France - 7e série - Tome 18", Paris, 1824, p. 120.
  40. « Noms révolutionnaires des communes du département de l'Ain », sur ain-genealogie.fr (consulté le ).
  41. Debombourg, Georges (1859). Atlas historique du département actuel de l'Ain. Imprimerie Louis Perrin.
  42. Ibid., preuve no  71 : "In nomine .. Rodolphus rex ... Pulliacum villam in abbatia Agaunenfe per praecetum concederemus ... hoc donativum fummae pietatis gratia peractum hunc praeceptalem fieri praecipimus ..."
  43. Ibid., carte pour la période de 1601 à 1789.
  44. Henry Suter, « Noms de lieux de Suisse romande, Savoie et environs » (consulté le ).
  45. Xavier GOUVERT, Problème et méthodes en toponymie française, Thèse ss. la direction de Jean-Pierre Chambon, 2008, p. 837.
  46. [PDF] Archives nationales, « Procès-verbaux du Directoire, An V - An VIII, Tome 3 (p.97) » (consulté le ).
  47. D'autres origines ont aussi été proposées. Plusieurs sont mentionnées dans une autre encyclopédie.
  48. Malgouverne A., Melo A. (1986). Histoire du Pays de Gex - Tome 1 : des origines à 1601. Intersections. p. 35
  49. Ibid., p. 36
  50. Ibid., p. 39
  51. Ibid., p. 43
  52. Ibid., p. 49
  53. Ibid., p. 29
  54. Ibid., p. 67
  55. a et b Voir Histoire politique et religieuse du Pays de Gex, J. Brossard, Bourg-en-Bresse, 1851, p. 453-456.
  56. La ville a reçu sa deuxième fleur en 2006.
  57. National Geographic, "Au cœur de la matière", p75, mars 2008
  58. Voir Histoire de Genève depuis son origine, A. Thourel, 1832, Tome 2, p. 338.
  59. Voir Histoire de la réunion a la France des provinces de Bresse, Bugey et Gex sous Charles-Emmanuel Ier, J. Baux, ?, p. 338.
  60. Voir Histoire politique et religieuse du Pays de Gex ..., J. Brossard, 1831, p. 411; reprise du fief de Farges (auquel le cens de Pouilly est attaché) par Pompée de Gribald, Ibid. p.418; mention est aussi faite du rattachement du cens de Pouilly au fief de Flies (Ibid., p. 418); mention du rattachement des rentes et cens de Saint-Genix au fief de Sergier (Ibid., p. 416) mais aussi de Pougny (Ibid., p. 417)
  61. Voir Histoire des églises réformées du Pays de Gex, T. Claparède, 1856, p. 130.
  62. Voir La France protestante, E. & E. Haag, 1858, p. 379.
  63. Ibid. p. 412
  64. Sauf indication contraire, les résultats présentés ci-dessus sont ceux fournis par le Ministère de l'Intérieur.
  65. Le Pays Gessien, 23 mars 2001
  66. Résultats du 1er tour des élections municipales 2014 ‑ Saint-Genis-Pouilly
  67. FranceGenWeb, « Les maires de Saint-Genis-Pouilly » (consulté le ).
  68. Les chiffres indiqués proviennent des comptes des collectivités pour 2008 (2005) publiés par le Ministère de l'Économie, des finances et de l'industrie.
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  71. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  72. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  73. INSEE Rhône-Alpes, « Prix des appartements: forte hausse du côté français de l’agglomération transfrontalière de Genève », La Lettre, no 68,‎ (lire en ligne).
  74. La ségrégation résidentielle en France en 2017, France Stratégie, 2021
  75. INSEE, « IMG1A - Population par sexe, âge et situation quant à l'immigration en 2015 Commune de Saint-Genis-Pouilly (01354) ».
  76. INSEE, « Recensement de la population francaise de mars 1999 - Donnés pour Saint-Genis-Pouilly » (consulté le ).
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