Saint-Benoît-sur-Loire

Saint-Benoît-sur-Loire
Saint-Benoît-sur-Loire
Blason de Saint-Benoît-sur-Loire
Blason
Saint-Benoît-sur-Loire
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Centre-Val de Loire
Département Loiret
Arrondissement Orléans
Intercommunalité Communauté de communes du Val de Sully
Maire
Mandat
Gilles Burgevin
2020-2026
Code postal 45730
Code commune 45270
Démographie
Gentilé Bénédictins
Population
municipale
2 005 hab. (2021 en diminution de 2,43 % par rapport à 2015)
Densité 110 hab./km2
Géographie
Coordonnées 47° 48′ 37″ nord, 2° 18′ 24″ est
Altitude Min. 105 m
Max. 115 m
Superficie 18,27 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Sully-sur-Loire
Législatives Troisième circonscription
Localisation
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Liens
Site web www.saint-benoit-sur-loire.fr

Saint-Benoît-sur-Loire est une commune française située dans le département du Loiret en région Centre-Val de Loire.

La commune est célèbre pour son abbaye romane bénédictine[1] et est située dans le périmètre du Val de Loire inscrit au patrimoine mondial de l'UNESCO[2].

Cette commune est connue pour avoir été le théâtre de la triple donation de 1429 de Jeanne d'Arc au Dauphin Charles en 1429.

Géographie[modifier | modifier le code]

Localisation[modifier | modifier le code]

Carte de la commune de Saint-Benoît-sur-Loire et des communes limitrophes

La commune de Saint-Benoît-sur-Loire se trouve dans le quadrant sud-est du département du Loiret, dans la région agricole du Val de Loire[3],[4]. À vol d'oiseau, elle se situe à 31,7 km d'Orléans[5], préfecture du département, et à 13,7 km d'Ouzouer-sur-Loire, ancien chef-lieu du canton dont dépendait la commune avant mars 2015. La commune fait partie du bassin de vie de Sully-sur-Loire[4] dont elle est éloignée de 7,0 km[6].

Les communes les plus proches sont : Guilly (2,4 km), Saint-Aignan-des-Gués (3,5 km), Bray-en-Val (4,7 km), Neuvy-en-Sullias (5 km), Germigny-des-Prés (5 km), Bonnée (6 km), Saint-Martin-d'Abbat (6,1 km), Saint-Père-sur-Loire (6,3 km), Sigloy (6,7 km) et Sully-sur-Loire (7 km)[7].

Lieux-dits et écarts[modifier | modifier le code]

Les Boutrons, les Noues, les Braudins, Sainte-Scholastique, le Carrouge, Allaires, les Prouteaux.

Géologie et relief[modifier | modifier le code]

Géologie[modifier | modifier le code]

La commune se situe dans le sud du Bassin parisien, le plus grand des trois bassins sédimentaires français. Cette vaste dépression, occupée dans le passé par des mers peu profondes et des lacs, a été comblée, au fur et à mesure que son socle s’affaissait, par des sables et des argiles, issus de l’érosion des reliefs alentour, ainsi que des calcaires d’origine biologique, formant ainsi une succession de couches géologiques[8].

Les couches affleurantes sur le territoire communal sont constituées de formations superficielles du Quaternaire. La formation la plus ancienne est des alluvions récentes des levées et montilles de la Loire et des basses terrasses du Loing remontant à l’époque Holocène de la période Quaternaire. La formation la plus récente est des alluvions récentes des lits mineurs remontant à l’époque Holocène de la période Quaternaire. Le descriptif de ces couches est détaillé dans la feuille « n°399 - Châteauneuf-sur-Loire » de la carte géologique au 1/50 000ème du département du Loiret[9],[10] et sa notice associée[11].

Carte géologique de la commune.
Ère Période Époque Formations géologiques
Cénozoïque
(0 - 66.0)
Quaternaire
(0 - 2.58)
Holocène
Fz  : alluvions récentes des lits mineurs, Holocène
Fy  : alluvions récentes des levées et montilles de la Loire et des basses terrasses du Loing, Holocène
Pléistocène  non présent
Néogène
(2.58 - 23.03)
Pliocène  non présent
Miocène  non présent
Paléogène
(23.03 - 66.0)
Oligocène  non présent
Éocène  non présent
Paléocène  non présent

Relief[modifier | modifier le code]

La superficie cadastrale de la commune publiée par l’Insee, qui sert de référence dans toutes les statistiques, est de 18,27 km2[12],[Note 1]. La superficie géographique, issue de la BD Topo, composante du Référentiel à grande échelle produit par l'IGN, est quant à elle de 20,37 km2[10]. Son relief est relativement plat puisque la dénivelée maximale atteint 10 mètres. L'altitude du territoire varie entre 105 m et 115 m[15].

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[16]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Centre et contreforts nord du Massif Central, caractérisée par un air sec en été et un bon ensoleillement[17].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,9 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 698 mm, avec 10,9 jours de précipitations en janvier et 7,3 jours en juillet[16]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique installée sur la commune est de 12,0 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 687,0 mm[18],[19]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[20].

Statistiques 1991-2020 et records ST-BENOIT/LOIRE (45) - alt : 112m, lat : 47°48'28"N, lon : 2°18'20"E
Records établis sur la période du 01-01-1976 au 03-12-2023
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) 1,4 1 3,2 5 8,9 12,3 14 13,6 10,3 7,9 4,3 1,9 7
Température moyenne (°C) 4,5 5 8,2 11 14,8 18,3 20,4 20,2 16,4 12,5 7,8 4,9 12
Température maximale moyenne (°C) 7,5 9 13,3 16,9 20,8 24,3 26,8 26,8 22,4 17,2 11,3 7,9 17
Record de froid (°C)
date du record
−19
17.01.1985
−13,5
07.02.1991
−11,8
01.03.05
−4,6
04.04.22
−1,5
10.05.1980
1,5
05.06.1991
4,5
04.07.1984
4,5
30.08.1993
1,5
09.09.1986
−5,5
19.10.09
−10,5
24.11.1998
−16
31.12.1985
−19
1985
Record de chaleur (°C)
date du record
17,5
30.01.02
22,8
24.02.1990
26,6
31.03.21
29,8
21.04.18
34
28.05.17
39
18.06.22
42,9
25.07.19
42
10.08.03
36
09.09.23
30,4
02.10.23
23,3
07.11.15
19
16.12.1989
42,9
2019
Précipitations (mm) 55,4 51,3 47,3 54,8 70,4 49,8 56,3 49,2 52,5 62,2 68,1 69,7 687
Source : « Fiche 45270002 », sur donneespubliques.meteofrance.fr, edité le : 06/12/2023 dans l'état de la base


Milieux naturels et biodiversité[modifier | modifier le code]

Sites Natura 2000[modifier | modifier le code]

Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d’intérêt écologique élaboré à partir des Directives «Habitats » et «Oiseaux ». Ce réseau est constitué de Zones Spéciales de Conservation (ZSC) et de Zones de Protection Spéciale (ZPS). Dans les zones de ce réseau, les États Membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles. L'objectif est de promouvoir une gestion adaptée des habitats tout en tenant compte des exigences économiques, sociales et culturelles, ainsi que des particularités régionales et locales de chaque État Membre. les activités humaines ne sont pas interdites, dès lors que celles-ci ne remettent pas en cause significativement l’état de conservation favorable des habitats et des espèces concernés[21],[22]. Les sites Natura 2000 présents sur le territoire communal de Saint-Benoît-sur-Loire sont au nombre de deux[INPN 1].

Nom Numéro Type Arrêté Superficie Description
Vallée de la Loire de Tavers à Belleville-sur-Loire FR2400528 SIC (Directive "Habitats") 13 avril 2007[23] 7 120 ha Le site concerne 51 communes. La délimitation de ce site Natura 2000 est très proche de celle correspondant à la Directive Oiseaux. L'intérêt majeur du site repose sur les milieux ligériens liés à la dynamique du fleuve, qui hébergent de nombreuses espèces citées en annexe II de la directive Habitats[INPN 2]. Il est situé dans la frange sud de la commune[24].
Vallée de la Loire du Loiret FR2410017 ZPS (Directive "Oiseaux") 4 mai 2007[25] 7 684 ha Le site concerne la vallée de la Loire dans le Loiret. Cette ZPS se poursuit en amont et en aval sur les départements voisins. L'intérêt majeur du site repose sur les milieux et les espèces ligériens liés à la dynamique du fleuve. Ces milieux hébergent de nombreuses espèces citées en annexe I de la directive Oiseaux. Le site est caractérisé par la présence de colonies nicheuses de sternes naine et pierregarin et de mouette mélanocéphale. Des sites de pêche du Balbuzard pêcheur sont également présents. Le site est également lieu de reproduction du bihoreau gris, de l'aigrette garzette, de la bondrée apivore, du milan noir, de l'œdicnème criard, du martin-pêcheur, du pic noir, de la pie-grièche écorcheur[INPN 3]. Il est situé dans la frange sud de la commune[24].

Zones nationales d'intérêt écologique, faunistique et floristique[modifier | modifier le code]

Carte des ZNIEFF de la commune et de ses abords.

L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Le territoire communal de Saint-Benoît-sur-Loire comprend quatre ZNIEFF[INPN 4].

L'« Ile des Mahis », de type 1[Note 2] et d'une superficie de 205 hectares, est une grande île stable du cours orléanais de la Loire. Elle est cartographiée depuis le XVe siècle. Elle se situe dans la courbe intérieure du méandre de Saint-Benoît-sur-Loire, lequel précède celui de Guilly. Elle se situe à environ un kilomètre du bourg de Saint-Benoît-sur-Loire et s'étend sur trois communes : Saint-Benoît-sur-Loire, Sully-sur-Loire et Guilly[DREAL 1]. Son altitude varie entre 107 et 115 m[INPN 5]. Sur le plan floristique, l'intérêt de la zone est lié à la présence de plus de vingt espèces déterminantes, dont quatre protégées. Il s'agit de plantes caractéristiques des milieux ligériens et notamment des pelouses sableuses submersibles, qui constituent des habitats rares et localisés dans la région. Une famille de castor d'Europe est présente. Les vastes bancs de sable qui la longent côté grande Loire (Ouest) servent de reposoirs aux oiseaux migrateurs (anatidés, limicoles, laridés). Elle comporte également une petite héronnière et un petit dortoir de cormorans[INPN 6].

« La loire orléanaise », de type 2[Note 3] et d'une superficie de 5 458 hectares, s'étend sur 37 communes, dont Dampierre-en-Burly, et se superpose pour la commune à la zone Natura 2000 de nom similaire. Elle correspond à la boucle septentrionale du fleuve[DREAL 2]. Son altitude varie entre 80 et 135 m[INPN 7]. Elle se caractérise par un lit mineur largement occupé par des îles et grèves sableuses. Ces milieux soumis au marnage annuel recèlent de multiples habitats plus ou moins temporaires. C'est pratiquement la seule section qui présente des méandres. On observe, sur les basses terrasses, quelques formations sablo-calcaires[INPN 8].

Les « Pelouses de l'île aux canes et milieux annexes », de type 1 et de 507,89 hectares, s'étendent sur trois communes : Germigny-des-Prés, Guilly et Saint-Benoît-sur-Loire. Localisé au nord-Ouest du bourg de Guilly, elle est constituée de dépôts alluviaux traversés par trois anciens bras temporaires orientés est/ouest. Ces "rios" sont susceptibles d'être mis en eau lors de crues importantes[DREAL 3]. Son altitude varie entre 108 et 111 m[INPN 9]. Il s'agit d'un des hauts lieux de la vallée de la Loire, tant au niveau des espèces que de la morphodynamique du fleuve. C'est également l'un des sites naturels majeurs du département du Loiret et plus largement de la région Centre-Val de Loire. Onze espèces animales inscrites à l'annexe II de la Directive Habitats et cinq espèces d'oiseaux inscrites à l'annexe I de la Directive Oiseaux sont présentes. Le Castor d'Europe trouve ici un ensemble d'îles et îlots particulièrement propices, expliquant la présence de plusieurs familles très proches les unes des autres, formant la plus forte densité connue de cette espèce en région Centre-Val de Loire. Bien étudié depuis 1981, ce site est actuellement géré en partie par le Conservatoire du Patrimoine Naturel de la Région Centre[INPN 10].

Les « Pelouses et lit mineur d'entre les levées », de type 1 et de 162 hectares, s'étendent sur trois communes : Saint-Benoît-sur-Loire, Saint-Père-sur-Loire, et Sully-sur-Loire. Elle se situe à l'aval du pont ferroviaire[DREAL 4]. Son altitude varie entre 114 et 119 m[INPN 11]. Le pied de levée de la rive droite est principalement composé de terrains acquis par le Conservatoire du Patrimoine Naturel de la région Centre sur près de 20 ha (boisements, fruticées, pelouses et prairies). Le reste de la zone, qui correspond au lit mineur de la Loire, comprend une île boisée et une étendue importante de grèves alluviales exondées lors de l'étiage. L'intérêt de cette ZNIEFF est essentiellement floristique et paysager, mais également faunistique. Les pelouses sablo-calcaires sont particulièrement riches avec plus de vingt espèces déterminantes, dont six protégées, parmi lesquelles : Lupinus angustifolius, Ranunculus monspeliacus, Spergula pentandra, Crypsis alopecuroides[INPN 12].

Histoire[modifier | modifier le code]

Guerres de religion[modifier | modifier le code]

La nouvelle du massacre de la Saint-Barthélemy atteint la ville le , et le massacre des protestants est quasi total[26].

Héraldique[modifier | modifier le code]

Le blason utilisé par la commune est celui de l'abbaye de Fleury.

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Saint-Benoît-sur-Loire est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 4],[27],[28],[29]. La commune est en outre hors attraction des villes[30],[31].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (76 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (82,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (67,2 %), eaux continentales[Note 5] (11,1 %), zones urbanisées (9,7 %), zones agricoles hétérogènes (8,4 %), forêts (2 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (1,2 %), prairies (0,4 %)[32].

L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Planification[modifier | modifier le code]

Plan local d'urbanisme[modifier | modifier le code]

La commune prescrit l'élaboration d'un plan d'occupation des sols en décembre 1979. Le document est approuvé en juin 1985 puis révisé une première fois en juillet 1993 et une deuxième fois en février 1998. Une révision partielle est approuvée en décembre 2009[33].

La loi relative à la solidarité et au renouvellement urbains du 13 décembre 2000, dite loi SRU, complétée par la loi urbanisme et habitat du 2 juillet 2003, marque une évolution de la planification urbaine en créant notamment les plans locaux d’urbanisme (PLU), vecteurs de projets de territoire, appelés à se substituer progressivement aux plans d’occupation des sols. Le PLU contient deux éléments nouveaux par rapport au POS : le plan d'aménagement et de développement durable (PADD), qui exprime le projet de la ville par des orientations générales en matière d'urbanisme, de développement, d'équipement et de préservation de l'environnement et les orientations d'aménagement et de programmation (OAP) qui correspondent à des zooms qui peuvent porter sur des quartiers ou secteurs à mettre en valeur, réhabiliter, restructurer ou aménager, ou sur l'aménagement d'un espace public, etc. Dans ce cadre le conseil municipal prescrit la révision du Plan d’occupation des sols et sa transformation en plan local d'urbanisme le 17 octobre 2011[33],[34]. En l'absence de PLU approuvé, c'est le POS de décembre 2009 qui est le document d'urbanisme de référence.

Documents d'orientations intercommunaux[modifier | modifier le code]

La commune est membre du pays Forêt d'Orléans - Val de Loire, qui regroupe 32 communes. En 2012 les Pays Forêt d'Orléans Val de Loire, Loire Beauce et Sologne Val-sud sont les seuls territoires du département du Loiret ne disposant pas de schéma de cohérence territoriale (SCoT). Compte tenu de l'intérêt de cet outil pour l'avenir des territoires, les élus de ces pays décident d'engager une démarche commune d'élaboration de SCoT. Le comité syndical du Pays Forêt d'Orléans - Val de Loire décide de prendre le 8 octobre 2015 la compétence « élaboration, gestion et suivi du Schéma de Cohérence Territoriale » et, après avis favorable conforme des différentes communes membres (le 15 décembre 2015 pour Saint-Benoît-sur-Loire), le préfet approuve la modification des statuts en ce sens le 19 février 2016[35]. Les trois SCoT sont lancés officiellement et simultanément à La Ferté-Saint-Aubin le 21 juin 2014[36], l'assistance à maîtrise d'ouvrage étant confiée à un seul bureau d'études[37]. Après étude et concertation de 2014 à 2017, le document doit être approuvé en 2018[38].

Logement[modifier | modifier le code]

Voies de communication et transports[modifier | modifier le code]

Réseau routier principal de la commune de Saint-Benoît-sur-Loire (avec indication du trafic routier 2014).

Infrastructures routières[modifier | modifier le code]

La commune est traversée par deux routes départementales : la RD 60 (2 853 véhicules/jour en 2014), qui relie Saint-Père-sur-Loire à Châteauneuf-sur-Loire et est construite sur une levée de la Loire[39], et la RD 148 (968 véhicules/jour), qui relie Bonnée à Saint-Aignan-des-Gués[39]. Complétant ces voies, la commune est sillonnée de plusieurs voies communales et chemins ruraux desservant ses fermes et hameaux et les bourgs environnants.

Transports en commun[modifier | modifier le code]

En 2016, la commune est desservie par la ligne 3 du réseau Ulys, le réseau interurbain de transport par autocar du Conseil départemental du Loiret[40] qui relie Bonny-sur-Loire - Briare - Gien - Châteauneuf-sur-Loire - Orléans[41]. Des correspondances SNCF sont assurées dans les gares d'Orléans et Gien. À compter du , la compétence des services de transports routiers interurbains, réguliers et à la demande est transférée des départements aux régions, et donc localement du département du Loiret à la région Centre-Val de Loire, consécutivement à la loi NOTRe du 7 août 2015[42].

Risques naturels et technologiques majeurs[modifier | modifier le code]

La commune de Saint-Benoît-sur-Loire est vulnérable à différents aléas naturels : inondations (par débordement de la Loire ou de ruisseaux), climatiques (hiver exceptionnel ou canicule), mouvements de terrains ou sismique. Elle est également exposée à un risque technologique : le transport de matières dangereuses avec la présence d'une canalisation de gaz à haute pression enterrée[43]. Entre 1999 et 2021, deux arrêtés ministériels portant ou ayant porté reconnaissance de catastrophe naturelle ont été pris pour le territoire de la commune de Saint-Benoît-sur-Loire pour des inondations et coulées de boue[44].

Risque d'inondation[modifier | modifier le code]

Zone inondable de la commune de Saint-Benoît-sur-Loire.

La Loire est à l'origine des dégâts les plus importants sur la commune en cas de crue majeure. Les crues historiques sont celles de 1846, 1856, 1866 et 1907. Aucune crue n'a atteint depuis 1907 les hauteurs atteintes lors de ces événements catastrophiques[45].

Le val d’Ouzouer, s’étendant sur 22 km de longueur, d'Ouzouer-sur-Loire à Châteauneuf-sur-Loire, est protégé par une levée de 22 km de long ouverte à l’aval sur 1,5 km au débouché de la Bonnée. Cette levée n'est pas submersible pour des crues du type de celle de 1856. Elle a été renforcée dans les années 2000 sur presque toute sa longueur par la mise en place d’un « masque drainant » du côté du val. A l’amont, un déversoir, dénommé déversoir d'Ouzouer, a été construit en 1886 à l'endroit où s'étaient produites des brèches lors des grandes crues de 1846, 1856 et 1866. Il a une longueur totale de 878 m dont 800 m au niveau du seuil. Il est surélevé d'un cordon de terre (banquette fusible) d’une hauteur de 1,20 mètre environ[46]. Le val est exposé au risque d’inondation[46],[47]:

  • Par remous de la Loire dans la Bonnée : dès la crue de premiers dommages (5,30 m à l’échelle de Gien), celui-ci remonte jusqu’au niveau de Germigny-des-Prés.
  • Par dépassement des digues si elles résistent à la pression des eaux jusqu’à ce qu’elles soient dépassées : le val d’Ouzouer est le premier val endigué de l’Orléanais à être dépassé par la Loire, dès la crue de premières surverses (6,3 m à Gien), qui provoque des brèches dans la digue, alors que le déversoir ne fonctionne pas. Celui-ci est sollicité seulement pour une crue exceptionnelle, alors que le système d’endiguement est déjà détruit.
  • Par rupture des digues, avant leur dépassement : le val d’Ouzouer peut également être inondé avant la crue de première surverse, en cas de défaillance des digues. Deux principales zones de défaillance sont mises en évidence (secteurs des Prouteaux et de Saint-Benoit) et permettent de considérer que le risque de rupture n'est plus négligeable au-delà d'une crue de période de retour 20 ans (environ 5,1 m à l'échelle de Gien).

Le risque d'inondation est pris en compte dans l'aménagement du territoire de la commune par le biais du Plan de prévention du risque inondation (PPRI) du val de Sully approuvé le 8 octobre 2001 et pour lequel une révision a été prescrite le 15 mars 2016[48]. Le territoire de la commune est entièrement en zone inondable.

Deux documents permettent de définir les modalités de gestion de crise et d'organisation des secours : au niveau départemental, le Dispositif ORSEC départemental spécialisé déclenché en cas d'inondation de la Loire, le plan ORSIL[Note 6], et au niveau communal le plan communal de sauvegarde[49].

Risque de mouvements de terrain[modifier | modifier le code]

Le territoire de la commune peut être concerné par un risque d'effondrement de cavités souterraines non connues. Une cartographie départementale de l'inventaire des cavités souterraines et des désordres de surface a été réalisée. Il a été recensé sur la commune plusieurs effondrements de cavités[50].

Par ailleurs, le sol du territoire communal peut faire l'objet de mouvements de terrain liés à la sécheresse. Le phénomène de retrait-gonflement des argiles est la conséquence d'un changement d'humidité des sols argileux. Les argiles sont capables de fixer l'eau disponible mais aussi de la perdre en se rétractant en cas de sécheresse[51]. Ce phénomène peut provoquer des dégâts très importants sur les constructions (fissures, déformations des ouvertures) pouvant rendre inhabitables certains locaux. Celui-ci a particulièrement affecté le Loiret après la canicule de l'été 2003. Le territoire de la commune est soumis à un aléa « faible » face à ce risque, selon l'échelle définie par le Bureau de recherches géologiques et minières (BRGM)[52].

Risque sismique[modifier | modifier le code]

La totalité du département est classée en zone de sismicité « très faible »[53]. À ce titre aucune réglementation spécifique ne s'applique aux constructions dites « à risque normal »[54].

Politique et administration[modifier | modifier le code]

L'abbaye de Saint-Benoît-sur-Loire

Découpage territorial[modifier | modifier le code]

Bloc communal : Commune et intercommunalités[modifier | modifier le code]

La paroisse de Saint Benoit acquiert le statut de municipalité avec le décret du de l'Assemblée Nationale[55] puis celui de « commune », au sens de l'administration territoriale actuelle, par le décret de la Convention nationale du 10 brumaire an II ()[56]. Il faut toutefois attendre la loi du sur l'organisation municipale pour qu'un régime juridique uniforme soit défini pour toutes les communes de France, point de départ de l’affirmation progressive des communes face au pouvoir central[57].

Aucun événement de restructuration majeure du territoire, de type suppression, cession ou réception de territoire, n'a affecté la commune depuis sa création[58].

La commune est membre de la communauté de communes du Canton d’Ouzouer-sur-Loire depuis sa création le . Cette intercommunalité est renommée Communauté de communes du Val d'Or et Forêt par arrêté préfectoral du 18 mai 2004[59]. Depuis le , la commune est membre de la communauté de communes du Val de Sully, issue de la fusion des communautés de communes du Sullias et de Val d'Or et Forêt, ainsi que du rattachement de la commune de Vannes-sur-Cosson [60].

Circonscriptions de rattachement[modifier | modifier le code]

Sous l'Ancien Régime, à la veille des États généraux de 1789, la paroisse de Saint Benoit était rattachée sur le plan ecclésiastique à l'ancien diocèse d'Orléans, sur le plan judiciaire au bailliage d'Orléans , sur le plan militaire au gouvernement d'Orléans et sur le plan administratif à la généralité d'Orléans, élection d'Orléans[61].

La loi du divise le pays en 83 départements découpés chacun en six à neuf districts eux-mêmes découpés en cantons regroupant des communes. Les districts, tout comme les départements, sont le siège d’une administration d’État et constituent à ce titre des circonscriptions administratives. La commune de Saint Benoit est alors incluse dans le canton de Saint Benoit, le district de Gien et le département du Loiret[62].

La recherche d’un équilibre entre la volonté d’organiser une administration dont les cadres permettent l’exécution et le contrôle des lois d’une part, et la volonté d’accorder une certaine autonomie aux collectivités de base (paroisses, bourgs, villes) d’autre part, s’étale de 1789 à 1838[63]. Les découpages territoriaux évoluent ensuite au gré des réformes visant à décentraliser ou recentraliser l'action de l'État. La régionalisation fonctionnelle des services de l'État (1945-1971) aboutit à la création de régions[64]. L'acte I de la décentralisation de 1982-1983 constitue une étape importante en donnant l'autonomie aux collectivités territoriales, régions, départements et communes[65]. L'acte II intervient en 2003-2006[66], puis l'acte III en 2012-2015.

Le tableau suivant présente les rattachements, au niveau infra-départemental, de la commune de Saint-Benoît-sur-Loire aux différentes circonscriptions administratives et électorales ainsi que l'historique de l'évolution de leurs territoires.

Circonscription Nom Période Type Évolution du découpage territorial
District Gien 1790-1795 Administrative La commune est rattachée au district de Gien de 1790 à 1795[58],[62]. La Constitution du 5 fructidor an III, appliquée à partir de vendémiaire an IV (1795) supprime les districts, rouages administratifs liés à la Terreur, mais maintient les cantons qui acquièrent dès lors plus d'importance[67].
Canton Saint Benoit 1790-1801 Administrative et électorale Le 10 février 1790, la municipalité de Saint Benoit est rattachée au canton de Saint Benoit[68],[58]. Les cantons sont supprimés, en tant que découpage administratif, par une loi du 26 juin 1793, et ne conservent qu'un rôle électoral[67]. Ils permettent l’élection des électeurs du second degré chargés de désigner les députés[69]. Les cantons acquièrent une fonction administrative avec la disparition des districts en 1795.
Ouzouer-sur-Loire 1801-2015 Sous le Consulat, un redécoupage territorial visant à réduire le nombre de justices de paix ramène le nombre de cantons dans le Loiret de 59 à 31[70]. Saint Benoit est alors rattachée par arrêté du 9 vendémiaire an X (30 septembre 1801) au canton d'Ouzouer-sur-Loire, sous le nom de Saint-Benoît-sur-Loire[71],[58].
Sully-sur-Loire 2015- Électorale La loi du [72] et ses décrets d'application publiés en février et [73] introduisent un nouveau découpage territorial pour les élections départementales. La commune est alors rattachée au nouveau canton de Sully-sur-Loire[73]. Depuis cette réforme, plus aucun service de l'État n'exerce sa compétence sur un territoire s'appuyant sur le nouveau découpage cantonal. Le canton a disparu en tant que circonscription administrative de l'État ; il est désormais uniquement une circonscription électorale dédiée à l'élection d'un binôme de conseillers départementaux siégeant au conseil départemental[74].
Arrondissement Gien 1801-1926 Administrative Saint-Benoît-sur-Loire est rattachée à l'arrondissement de Gien par arrêté du 9 vendémiaire an X (30 septembre 1801)[58],[71].
Orléans 1926- Sous la Troisième République, en raison d'un endettement considérable et de l'effort nécessaire pour la reconstruction post-Première Guerre mondiale, la France traverse une crise financière. Pour réduire les dépenses de l’État, Raymond Poincaré fait voter plusieurs décrets-lois réformant en profondeur l’administration française : 106 arrondissements sont ainsi supprimés, dont ceux de Gien et de Pithiviers dans le Loiret par décret du 10 septembre 1926[75]. Saint-Benoît-sur-Loire est ainsi transférée de l'arrondissement de Gien à celui d'Orléans[76],[77].
Circonscription législative 3e circonscription 2010- Électorale Lors du découpage législatif de 1986, le nombre de circonscriptions législatives passe dans le Loiret de 4 à 5. Un nouveau redécoupage intervient en 2010 avec la loi du . En attribuant un siège de député « par tranche » de 125 000 habitants, le nombre de circonscriptions par département varie désormais de 1 à 21[78],[79]. Dans le Loiret, le nombre de circonscriptions passe de cinq à six[80]. La réforme n'affecte pas Saint-Benoît-sur-Loire qui reste rattachée à la troisième circonscription[81].

Collectivités de rattachement[modifier | modifier le code]

La commune de Saint-Benoît-sur-Loire est rattachée au département du Loiret et à la région Centre-Val de Loire[82], à la fois circonscriptions administratives de l'État et collectivités territoriales.

Politique et administration municipales[modifier | modifier le code]

Conseil municipal et maire[modifier | modifier le code]

La mairie.

Depuis les élections municipales de 2014, le conseil municipal de Saint-Benoît-sur-Loire, commune de plus de 1 000 habitants, est élu au scrutin proportionnel de liste à deux tours (sans aucune modification possible de la liste)[83], pour un mandat de six ans renouvelable[84]. Il est composé de 19 membres[85]. L'exécutif communal est constitué par le maire, élu par le conseil municipal, parmi ses membres, pour un mandat de six ans, c'est-à-dire pour la durée du mandat du conseil. Gilles Burgevin est maire depuis 2014.

Liste des maires successifs[86]
Période Identité Étiquette Qualité
mai 1884 mai 1888 Stanislas Marchon    
mai 1888 août 1889 Sébastien Sallé    
août 1889 mai 1892 Paul Muzet    
mai 1892 mai 1912 Ulysse Persillard    
mai 1912 septembre 1919 Célestin Pelletier    
décembre 1919 juillet 1936 Eugène Marchand Radical Conseiller général du canton d'Ouzouer-sur-Loire (1919-1937)
juillet 1936 mai 1943 Daniel Lelong Radical Conseiller général du canton d'Ouzouer-sur-Loire (1937-1940)
mai 1943 mai 1945 Joseph Rouet    
mai 1945 février 1979 Gaston Girard DVD puis UNR puis UDR puis RPR Agriculteur
Député du Loiret (1973-1981)
Conseiller général du canton d'Ouzouer-sur-Loire (1945-1982)
février 1979 septembre 1990 Robert Souesme DVD Conseiller général du canton d'Ouzouer-sur-Loire (1982-1990)
septembre 1990 août 1994
(décès)
Jacques Delaval    
septembre 1994 juin 1995 François Moreau    
juin 1995 mars 2008 Jean Goyet    
mars 2008 mars 2014 Gilbert Coutellier    
mars 2014 En cours Gilles Burgevin[87],[88]   Ancien ouvrier
Les données manquantes sont à compléter.

Équipements et services[modifier | modifier le code]

Environnement[modifier | modifier le code]

Gestion des déchets[modifier | modifier le code]

En 2016, la commune est membre du SICTOM de la région de Châteauneuf-sur-Loire, créé en 1976. Celui-ci assure la collecte et le traitement des ordures ménagères résiduelles[Note 7], des emballages ménagers recyclables et des encombrants en porte à porte et du verre en points d’apport volontaire[89]. Un réseau de dix déchèteries accueille les encombrants et autres déchets spécifiques (déchets verts, déchets dangereux, gravats, ferraille, cartons…). La déchèterie la plus proche est située sur la commune de Saint-Aignan-des-Gués[90]. L'élimination et la valorisation énergétique des déchets ménagers et de ceux issus de la collecte sélective sont effectuées par le SYCTOM de Gien-Châteauneuf-sur-Loire qui comprend un centre de transfert de déchets ménagers et un centre de stockage de déchets ultimes (CSDU) de classe II à Saint-Aignan-des-Gués ainsi qu'une usine d’incinération des ordures ménagères à Gien-Arrabloy[89].

Depuis le , la « gestion des déchets ménagers » ne fait plus partie des compétences de la commune mais est une compétence obligatoire de la communauté de communes du Val de Sully en application de la loi NOTRe du [91].

Production et distribution d'eau[modifier | modifier le code]

Le service public d’eau potable est une compétence obligatoire des communes depuis l’adoption de la loi du 30 décembre 2006 sur l’eau et les milieux aquatiques[92]. Au , la production et la distribution de l'eau potable sur le territoire communal sont assurées par la commune elle-même[93]. En 2015, 154 004 m3 d'eaux brutes ont été prélevés en nappe pour 1 100 abonnés par le biais de deux forages[94].

La loi NOTRe du 7 août 2015 prévoit que le transfert des compétences « eau et assainissement » vers les communautés de communes sera obligatoire à compter du . Le transfert d’une compétence entraîne de facto la mise à disposition gratuite de plein droit des biens, équipements et services publics utilisés, à la date du transfert, pour l'exercice de ces compétences et la substitution de la communauté dans les droits et obligations des communes[95],[96].

Assainissement[modifier | modifier le code]

La compétence assainissement, qui recouvre obligatoirement la collecte, le transport et l’épuration des eaux usées, l’élimination des boues produites, ainsi que le contrôle des raccordements aux réseaux publics de collecte[97], est assurée par la commune elle-même[98]. La commune est raccordée à une station d'épuration située sur le territoire communal, mise en service le et dont la capacité nominale de traitement est de 1 550 EH, soit 285 m3/jour. Cet équipement utilise un procédé d'épuration biologique dit « à boues activées ». Son exploitation est assurée en 2017 par la SAUR[99],[100].

L’assainissement non collectif (ANC) désigne les installations individuelles de traitement des eaux domestiques qui ne sont pas desservies par un réseau public de collecte des eaux usées et qui doivent en conséquence traiter elles-mêmes leurs eaux usées avant de les rejeter dans le milieu naturel[101]. Depuis le , la communauté de communes du Val de Sully, issue de la fusion des communautés de communes du Sullias et de Val d'Or et Forêt, ainsi que du rattachement de la commune de Vannes-sur-Cosson , assure le service public d'assainissement non collectif (SPANC). Celui-ci a pour mission de vérifier la bonne exécution des travaux de réalisation et de réhabilitation, ainsi que le bon fonctionnement et l’entretien des installations[102],[103]

Prix de l'eau[modifier | modifier le code]

Le « prix de l’eau » doit permettre de financer l’ensemble des investissements (mise en place de nouveaux ouvrages, mise aux normes du patrimoine existant, renouvellement du patrimoine, etc.) mais aussi les frais de fonctionnement du service (frais de personnel du service, électricité, produits de traitement, renouvellement du matériel, analyses, élimination des déchets, etc.)[104]. L'observatoire national des services d'eau et d'assainissement publie la description actualisée des services publics d'eau potable et d'assainissement, qu’il s’agisse de leur organisation, de leur tarif ou de leur performance[105]. Le prix au m3 est calculé pour une consommation annuelle de 120 m3 (référence INSEE)[106].

Domaine Commune 2010 2011 2012 2013 2014 2015
Eau potable Saint-Benoît-sur-Loire 0,77[107] 0,79[108] 0,81[109] 0,79[110] 0,79[111] 0,78[112]
Loiret 1,76[113] 1,7[114] 1,66[115] 1,69[116]
France 1,93[113] 1,96[114] 2[115] 2,03[116]
Assainissement Saint-Benoît-sur-Loire 2,49[107] 2,58[108] NC[109] 3,07[110] 2,83[111] 2,84[112]
Loiret 2,07[113] 2,19[114] 2,25[115] 2,38[116]
France 1,73[113] 1,82[114] 1,85[115] 1,89[116]

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[117]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[118].

En 2021, la commune comptait 2 005 habitants[Note 8], en diminution de 2,43 % par rapport à 2015 (Loiret : +1,67 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
1 5471 6201 5461 4921 5401 6041 6261 6541 653
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
1 6741 6831 6481 5791 5851 5841 5601 5481 485
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
1 4711 4421 4001 3181 3151 2841 3221 3231 308
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
1 4401 5971 7901 9251 8801 8761 9721 9992 066
2018 2021 - - - - - - -
2 0172 005-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[76] puis Insee à partir de 2006[119].)
Histogramme de l'évolution démographique

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

L'abbaye.
Le Belvédère sur la place du Matroi
  • La basilique de Saint-Benoît-sur-Loire, qui était à l'origine l'église abbatiale de l'abbaye de Fleury, est classée Monument historique depuis 1840[120]. Elle fut construite à partir de 1067 ; le monastère reconstruit à ses côtés à partir de 1944 abrite aujourd'hui une communauté monastique ;
  • L'église abbatiale renferme le gisant de Philippe Ier (1052-1108), roi de France (1060-1108) ; dans la crypte sont conservées les reliques de saint Benoît de Nursie mort au monastère du Mont Cassin en 547. Les reliques ont été rapportées au bord de la Loire à la fin du VIIe siècle.
  • Le Belvédère, centre d'interprétation de l'abbaye de Fleury, ouvert en novembre 2019[121] ;
  • La boutique de l'artisanat monastique ;
  • Une maison du bourg, datant du XIIIe siècle est classé Monument historique depuis 1906[122] ;
  • La maison Max Jacob : exposition permanente consacrée à l'artiste, à l'office de tourisme ;
  • La tombe de Max Jacob. Le corps du poète fut transféré, conformément à sa volonté, de Drancy à Saint-Benoît-sur-Loire en 1949. En 1950, le sculpteur René Iché accepta qu'on utilise le portrait de Max Jacob qu'il avait réalisé en 1935 pour orner la tombe de son ami ;
  • Le hameau du port[123] ;
  • La levée de la Loire traverse le territoire de la commune ;
  • La commune est située dans la zone de protection spéciale vallée de la Loire du Loiret du réseau Natura 2000[124].

Sites et paysages remarquables[modifier | modifier le code]

Le , le Val de Loire, dans son cours moyen de Sully-sur-Loire (Loiret) à Chalonnes-sur-Loire (Maine-et-Loire), est inscrit sur la Liste du patrimoine mondial de l'organisation des Nations unies pour l'éducation, la science et la culture (UNESCO) comme « paysage culturel ». Cette inscription reconnaît au site une « valeur universelle exceptionnelle » fondée sur la densité de son patrimoine monumental, architectural et urbain, l'intérêt du paysage fluvial et la qualité exceptionnelle d’expressions paysagères héritées de la Renaissance et du Siècle des Lumières. Toute altération de la V.U.E. est considérée comme une perte pour la mémoire de l’Humanité[125]. Le préfet de la région Centre, préfet coordonnateur, approuve le plan de gestion pour le Val de Loire patrimoine mondial par arrêté en date du 15 novembre 2012[DREAL 5]. Trente-cinq communes du Loiret sont concernées[DREAL 6], dont Saint-Benoît-sur-Loire qui a une frange de son territoire inscrite et le reste en zone tampon[DREAL 7].

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Max Jacob devant l'abbaye.

Enseignement[modifier | modifier le code]

  • Enseignement public : école élémentaire des petits et école des grands, rue de Tholey ;
  • Enseignement privé : école Sainte-Marie et collège Saint-Joseph, place du Grand-Arcis.

Économie[modifier | modifier le code]

  • Zone d’activités de l’Ormette.

Jumelages[modifier | modifier le code]

Drapeau de l'Allemagne Tholey (Allemagne) depuis 1984, également célèbre pour son abbaye bénédictine.

Équipement[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes et cartes[modifier | modifier le code]

  • Notes
  1. La superficie publiée par l’Insee est la superficie évaluée en 1975 par le service du cadastre de la Direction Générale des Impôts, corrigée des modifications communales intervenues depuis 1975. Elle comprend toutes les surfaces du domaine public et privé, cadastrées ou non cadastrées, à l'exception des lacs, étangs et glaciers de plus d'un kilomètre carré ainsi que des estuaires et ne correspond pas obligatoirement à la surface géographique[13],[14]
  2. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée caractérisée par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
  3. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
  4. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  5. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
  6. ORSIL = Organisation des Secours en cas d’Inondation Loire.
  7. Les déchets ménagers résiduels comprennent les déchets obtenus après extraction des autres fractions, valorisables, de déchets.
  8. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

Inventaire national du patrimoine naturel[modifier | modifier le code]

Site de la Direction régionale de l'environnement, de l'aménagement et du logement Centre-Val de Loire[modifier | modifier le code]

Autres sources[modifier | modifier le code]

  1. L'Abbaye Fleury sur le site du Conseil Général du Loiret. Consultation : décembre 2008.
  2. UNESCO Centre du patrimoine mondial, « Val de Loire entre Sully-sur-Loire et Chalonnes », sur whc.unesco.org, Nations Unis, (consulté le ) ; Mission Val de Loire, « Val de Loire - Périmètre du site inscrit au patrimoine mondial de l'UNESCO », sur www.valdeloire.org, Régions Centre et Pays de Loire, (consulté le ).
  3. « Zonage en petites régions agricoles », sur http://agreste.agriculture.gouv.fr/ (consulté le ).
  4. a et b « Fiche communale », sur http://www.insee.fr/ (consulté le ).
  5. « Orthodromie entre "Saint-Benoît-sur-Loire" et "Orléans" », sur le site lion1906 de Lionel Delvarre (consulté le ).
  6. « Orthodromie entre "Saint-Benoît-sur-Loire" et "Sully-sur-Loire" », sur le site lion1906 de Lionel Delvarre (consulté le ).
  7. « Villes les plus proches de Saint-Benoît-sur-Loire », sur le site lion1906 de Lionel Delvarre (consulté le ).
  8. « Histoire géologique du Bassin parisien », sur le site du Système d’information pour la gestion des eaux souterraines en Seine-Normandie (consulté le ).
  9. « Carte géologique de Saint-Benoît-sur-Loire » sur Géoportail (consulté le 30 mai 2022).
  10. a et b « Caractéristiques géologiques et hydrogéologiques de la commune de Saint-Benoît-sur-Loire », sur le Système d’information pour la gestion des eaux souterraines (SIGES) en Occitanie (consulté le )
  11. « Notice associée à la feuille n°399 - Châteauneuf-sur-Loire de la carte géologique harmonisée au 1/50 000ème de la France métropolitaine », sur Infoterre, le site du BRGM (consulté le )
  12. Insee, « Comparateur de territoire - Commune de Saint-Benoît-sur-Loire », sur le site de l'Insee (consulté le )
  13. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Indicateurs en données ouvertes (superficie) », sur l'Observatoire des territoires (consulté le )
  14. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Répertoire géographique des communes d'Île-de-France - définition de certains champs (dont la superficie) », sur data.iledefrance.fr (consulté le )
  15. IGN, « Répertoire géographique des communes (RGC) 2014 », sur drive.google.com
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Voir aussi[modifier | modifier le code]

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Bibliographie[modifier | modifier le code]

Ouvrages[modifier | modifier le code]

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  • Camille Bloch, Cahiers de doléances du bailliage d'Orléans pour les États généraux de 1789 - tome 1, Orléans, Ministère de l'Instruction publique, (lire en ligne)
  • Camille Bloch, Cahiers de doléances du bailliage d'Orléans pour les États généraux de 1789 - tome 2, Orléans, Ministère de l'Instruction publique, (lire en ligne)
  • Collectif, Loiret : un département à l'élégance naturelle, Paris, Christine Bonneton, , 319 p. (ISBN 978-2-86253-234-9)
  • Abbé Patron, Département du Loiret : Dictionnaire des communes, Paris, Comédit, 1991, réédition de 1870 (ISBN 978-2-909112-01-5 et 2-909112-01-2)
  • Claude Motte, Isabelle Séguy & Christine Théré, avec la collaboration de Dominique Tixier-Basse, Communes d’hier, communes d’aujourd’hui : Les communes de la France métropolitaine, 1801-2001. Dictionnaire d’histoire administrative, Paris, Institut National d’Études Démographiques, , 408 p. (ISBN 978-2-7332-1028-4, lire en ligne)
  • Jean-Louis Masson, Provinces, départements, régions : l'organisation administrative de la France, Paris, Fernand Lanore, , 703 p. (ISBN 2-85157-003-X, lire en ligne).

Rapports[modifier | modifier le code]

  • Plan de prévention des risques d'inondations dans le val de Sully : Rapport de présentation, (lire en ligne)

Article connexe[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]