Saint-Amand-Montrond

Saint-Amand-Montrond
Saint-Amand-Montrond
Le canal de Berry à Saint-Amand-Montrond.
Blason de Saint-Amand-Montrond
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Centre-Val de Loire
Département Cher
(sous-préfecture)
Arrondissement Saint-Amand-Montrond
(chef-lieu)
Intercommunalité Communauté de communes du Cœur de France
(siège)
Maire
Mandat
Emmanuel Riotte (LR)
2020-2026
Code postal 18200
Code commune 18197
Démographie
Gentilé Saint-Amandois
Population
municipale
9 459 hab. (2021 en diminution de 4,64 % par rapport à 2015)
Densité 469 hab./km2
Géographie
Coordonnées 46° 43′ 25″ nord, 2° 30′ 20″ est
Altitude Min. 148 m
Max. 312 m
Superficie 20,17 km2
Unité urbaine Saint-Amand-Montrond
(ville-centre)
Aire d'attraction Saint-Amand-Montrond
(commune-centre)
Élections
Départementales Canton de Saint-Amand-Montrond
(bureau centralisateur)
Législatives Troisième circonscription
Localisation
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Saint-Amand-Montrond
Liens
Site web ville-saint-amand-montrond.fr

Saint-Amand-Montrond ([sɛ̃.t‿amɑ̃.mɔ̃.ʁɔ̃] Écouter) est une commune française, sous-préfecture, située dans le département du Cher, en région Centre-Val de Loire.

C'est la quatrième ville du département derrière Bourges, Vierzon et Saint-Doulchard. Elle fait partie des provinces historiques du Berry et du Bourbonnais. Ses habitants sont appelés les Saint-Amandois[1].

Géographie[modifier | modifier le code]

Localisation[modifier | modifier le code]

La ville de Saint-Amand-Montrond a été bâtie dans une cuvette naturelle autour de la Marmande, en amont de son confluent avec le Cher. Le site s'élève au nord, en direction de Bourges, vers la Champagne berrichonne, et au sud en direction de Montluçon, juste après le canal de Berry qui traverse la ville du sud-est au sud-ouest.

La ville est la capitale du Boischaut Sud, zone de bocages et d'élevage. Elle est installée au contact de deux régions à vocations agricoles complémentaires : au sud, la région du Boischaut (bocage, bovins) ; au nord, le secteur de la Champagne berrichonne (culture de céréales). La commune se situe au pied du front de la cuesta.

La ville est à 260 km de Paris, 180 km de Tours, 156 km d'Orléans, 78 km de Moulins, 68 km de Nevers et 44 km de Bourges.

Les différents lieux-dits et écarts sont les Grands-Villages, la Tour, Rouzaire, le Breuil, le Petit-Marçais et Clairins.

Saint-Amand-Montrond fait partie des communes revendiquant le titre de centre de la France.

Représentations cartographiques de la commune
Carte OpenStreetMap.
Carte topographique.

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Géologie et relief[modifier | modifier le code]

Saint-Amand-Montrond, commune comprise entre 148 et 312 m d'altitude, est surplombée au nord par les hauteurs de la Tour (matérialisée par la tour Malakoff), et au sud par le Petit Tertre et le Grand Tertre.

La commune est classée en zone de sismicité 2, correspondant à une sismicité faible[2].

Hydrographie[modifier | modifier le code]

La ville est implantée de part et d'autre du lit de la Marmande, qui se jette en aval dans le Cher. L'eau affleurant sur la commune, site d'anciens marécages, de nombreux jardins disposent d'un trou d'eau, dont le niveau varie néanmoins fortement en fonction de la pluviométrie.

La rivière du Cher délimite la frontière occidentale de la commune avec la commune voisine d'Orval, à laquelle elle est reliée par deux ponts routiers.

Le canal de Berry à Saint-Amand-Montrond.

Le canal de Berry, alimenté en eau par le Cher, se trouve plus au sud et légèrement surélevé par rapport à la Marmande.

Le lac de Virlay forme un plan d'eau de plaisance à l'ouest de la commune.

Voies de communication et transports[modifier | modifier le code]

La gare de Saint-Amand-Montrond - Orval est située sur la commune voisine d'Orval.

Le transport public urbain est assuré depuis par une navette gratuite, nommée Pepita[3]. Elle dessert 35 arrêts répartis dans toute la ville. La commune est desservie par la ligne 150 du réseau de transport départemental du Cher Lignes 18, de Châteaumeillant à Bourges[4].

La commune est à proximité de l'autoroute A71. La gare de péage est située sur la commune d'Orval.

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[5]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Ouest et nord-ouest du Massif Central, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 900 à 1 500 mm, maximale en automne et en hiver[6].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,7 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16,1 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 725 mm, avec 10,1 jours de précipitations en janvier et 7,5 jours en juillet[5]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune d'Orval à 2 km à vol d'oiseau[7], est de 12,3 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 757,1 mm[8],[9]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[10].

Statistiques 1991-2020 et records ORVAL (18) - alt : 165m, lat : 46°43'18"N, lon : 2°28'59"E
Records établis sur la période du 01-09-1990 au 31-12-2020
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) 1,1 0,8 2,8 4,9 8,7 12,3 14 13,7 10,2 7,8 3,9 1,6 6,8
Température moyenne (°C) 4,7 5,3 8,4 11,1 15 18,7 20,7 20,5 16,6 13 8,1 5,1 12,3
Température maximale moyenne (°C) 8,2 9,7 14 17,3 21,2 25 27,5 27,3 23 18,1 12,2 8,6 17,7
Record de froid (°C)
date du record
−12,7
26.01.07
−13,6
09.02.12
−12,2
01.03.05
−4,3
11.04.03
−1,1
08.05.1997
3,9
04.06.01
6
17.07.00
3,5
30.08.1993
1,2
20.09.12
−7,6
30.10.1997
−9,6
21.11.1993
−12,5
16.12.01
−13,6
2012
Record de chaleur (°C)
date du record
20,2
05.01.1999
24,7
27.02.19
26,7
16.03.12
30,7
30.04.05
34
27.05.05
41,8
29.06.19
42,3
24.07.19
41,6
06.08.03
37
14.09.20
30,3
12.10.18
26,3
07.11.15
19
17.12.15
42,3
2019
Précipitations (mm) 59,9 48,6 50,1 66 77,8 61,8 62,1 55,1 67 69,3 70,4 69 757,1
Source : « Fiche 18172001 », sur donneespubliques.meteofrance.fr, edité le : 06/12/2023 dans l'état de la base


Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Saint-Amand-Montrond est une commune urbaine[Note 1],[11]. Elle fait en effet partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[12],[13]. Elle appartient à l'unité urbaine de Saint-Amand-Montrond, une agglomération intra-départementale regroupant 3 communes[14] et 11 794 habitants en 2017, dont elle est ville-centre[15],[16].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Saint-Amand-Montrond, dont elle est la commune-centre[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 36 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[17],[18].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (55,8 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (61 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (50,4 %), zones urbanisées (28,7 %), forêts (6,3 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (6 %), zones agricoles hétérogènes (5,4 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (3,2 %)[19].

L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Risques majeurs[modifier | modifier le code]

Le territoire de la commune de Saint-Amand-Montrond est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, mouvements de terrains et séisme (sismicité faible). Il est également exposé à trois risques technologiques, le transport de matières dangereuses et le risque industriel et la rupture d'un barrage[20]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[21].

Risques naturels[modifier | modifier le code]

Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment le Cher, le canal de Berry, la Marmande et le Chignon. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1999 et 2001[22],[20].

Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Saint-Amand-Montrond.

La commune est vulnérable au risque de mouvements de terrains constitué principalement du retrait-gonflement des sols argileux[23]. Cet aléa est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. La totalité de la commune est en aléa moyen ou fort (90 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 4 194 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 4194 sont en aléa moyen ou fort, soit 100 %, à comparer aux 83 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[24],[Carte 2].

Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989, 1991, 1993, 2018, 2019 et 2020 et par des mouvements de terrain en 1999[20].

Risques technologiques[modifier | modifier le code]

La commune est exposée au risque industriel du fait de la présence sur son territoire d'une entreprise soumise à la directive européenne SEVESO[25].

Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est en effet susceptible d’avoir des effets graves au bâti ou aux personnes jusqu’à 350 m, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[26].

La commune est en outre située en aval du barrage de Rochebut, de classe A[Note 3] et faisant l'objet d'un PPI. À ce titre elle est susceptible d’être touchée par l’onde de submersion consécutive à la rupture de cet ouvrage[28].

Toponymie[modifier | modifier le code]

Le nom de la commune provient des cités préexistantes de Saint-Amand-le-Chastel et de Saint-Amand-sous-Montrond.

Saint-Amand-Montrond a été renommée Libreval durant la Révolution, lors de la Terreur, quand toute référence religieuse était prohibée[29].

Histoire de la ville[modifier | modifier le code]

Des traces préhistoriques[modifier | modifier le code]

Le peuplement de la région saint-amandoise remonte à l'époque préhistorique.

Une nécropole de la civilisation des champs d'urnes a été trouvée au sud d'Orval (en rive gauche du Cher), un champ d'urnes lui-même superposé à une station probablement néo-chalcolithique[30].

Jusqu’à la Révolution : une forteresse victime de la Fronde[modifier | modifier le code]

Deux cités se partagent son territoire au Moyen Âge : Saint-Amand-le-Chastel et Saint-Amand-sous-Montrond, les deux villes sont dominées par la forteresse de Montrond qui soutint le siège de l'armée royale lors de la fronde des princes en 1652.

Les ruines actuelles de la forteresse de Montrond, vestige historique de la ville.

Pendant onze mois, l'ensemble souffrit de démolitions sur les enceintes fortifiées, le logis seigneurial magnifiquement restauré et meublé par le duc de Sully, puis par Louis Ier et le Grand Condé, survécut dans l'indifférence de ses propriétaires jusqu'aux années 1775. Là, il servit de carrière de pierre au descendant du Grand Condé, puis à la population lors de la Révolution et dans la première moitié du XIXe s. Les lambeaux du château furent rasés vers 1830 et un parc y fut aménagé par la suite.
Les ruines ressortent de terre depuis 1971 grâce à l'action de l'association locale de sauvegarde du Cercle d'Histoire et d'Archéologie du Saint-Amandois (CHASA) qui a fortement contribué à restituer les élévations de l'ancienne forteresse et y propose des visites.

Deux autres petits châteaux existaient aussi :

  • Le petit château de Saint-Amand le Chastel (XIe s.) a été détruit à la fin du XVIIe s. Il était le plus ancien et était un sous-fief de la seigneurie de Charenton-du-Cher.
  • Un sous-fief de Montrond, le château du Vernet datant du XIVe/XVe s., s'est illustré modestement lui aussi lors de la Fronde en 1652. Bien plus tard, il abrita des soldats américains qui résidèrent entre 1918 et 1919 à Saint-Amand, puis, par ce biais fut vendu à un antiquaire parisien à destination d'un milliardaire des Amériques. Certaines pierres y auraient été remontées dans une construction moderne, le dernier petit château, aujourd'hui disparu, a été rasé en deux temps entre 1920 et 1921, une première phase de récupération des pierres de : cheminées, fenêtres, lucarnes et autre éléments architecturaux, puis destruction complète.

De cet ensemble il ne reste que la Bonne-Dame-de-la-Pitié, route de Meillant, petit oratoire du XVe, élevé par le seigneur Le Borgne du Lac, alors propriétaire des lieux, à son retour de Croisade, et les bâtiments agricoles et des métayers attenant au château. Pratiquement à son emplacement existe aujourd'hui le vélodrome de la ville.

Le pont de Pierre sur la Marmande (XVes.)

En parallèle, des moines s'installent sur un site et créent la Maison Dieu (aujourd'hui la bibliothèque).
Une première abbaye aurait été fondée par saint Théodulphe sur une île de la rivière de la Marmande. La cité (Saint-Amand-le-Chastel) s'est développée autour du monastère, fondé au VIIe siècle ; saint Amand, disciple de saint Colomban et évêque de Maastricht, aux Pays-Bas, a évangélisé la région et aurait vécu un temps ici.

La Révolution l'union des deux cités[modifier | modifier le code]

Après bien des vicissitudes, la ville est intégrée au Cher lors de la création des départements. Elle est considérée actuellement comme appartenant au Berry. Les deux villes de Saint-Amand-le-Chastel et Saint-Amand-sous-Montrond, furent tantôt dans le Berry, tantôt dans le Bourbonnais, tantôt l'une en Berry alors que l'autre en Bourbonnais. Seule la Révolution mit un terme à cela et unifia les deux différentes villes qui au gré de leurs seigneurs et de ses propriétés (alliances, unions, achats, guerres) glissaient dans une province ou dans l'autre.

La Seconde Guerre mondiale : une ville résistante[modifier | modifier le code]

Le , les troupes de résistants locaux arrêtent au siège de la milice locale, Simone Bout de l’An, épouse de Francis Bout de l’An, secrétaire général de la Milice française. Elle est retenue comme otage, ainsi que treize miliciens et six autres femmes de leurs amies[31]. Le 8 juin, les troupes de soldats parachutistes allemands entrent dans la ville tôt le matin, guidées par des miliciens locaux, et incendient le centre-ville, exécutent des civils contre un mur, tirent sur la population[32] et rassemblent 300 otages dont 120 sont envoyés à Vichy.[réf. nécessaire]

Les résistants fuient et se réfugient dans le maquis de la Creuse : poursuivis par la Wehrmacht, ils échangent les six femmes contre soixante prisonniers de Saint-Amand-Montrond, puis fusillent les miliciens le [31]. Aussitôt, les miliciens de Saint-Amand procèdent à l’arrestation de 76 personnes dont les juifs vivant à Saint-Amand depuis la débâcle, ceux-ci étant originaires de Paris, du Nord, de Lorraine ou d’Alsace.

Après un tri, 70 sont mis en prison. Ils sont massacrés petit à petit : 36 d’entre eux sont extraits progressivement et jetés vivants dans les puits de Guerry à Savigny-en-Septaine. Leurs dépouilles ne seront retrouvées que six mois plus tard, sur le témoignage du seul survivant de ce massacre, Charles Krameisen, et seront exhumées afin de leur rendre une sépulture décente[31].

En 1952, la ville est décorée de la Croix de Guerre avec étoile d'argent[33].

Un monument construit par Georges Jeanclos, a été érigé à l'initiative du maire Thierry Vinçon, avec l’aide de Monique Audry. Il est inauguré le en présence de Georges Kiejman, « enfant caché dans le pays », Didier Cerf, délégué régional du comité français pour Yad Vashem, et Shlomo Morgan, ministre-conseiller à l’information près l’ambassade d’Israël en France.

Après-guerre et fin de la prostitution[modifier | modifier le code]

L'année 1946 est marquée par la fermeture de la maison close du Petit Moulin Rouge, rue du Cheval-Blanc dans le quartier du Cheval-Blanc, qui fut une plaque tournante de la prostitution dans le sud du Cher. L'ancien hôtel des Trois Perdrix, alors rue d'Austerlitz, était malgré son standing l'un des autres endroits de la ville fréquentés par les prostituées[34].

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Tendances politiques, maires de la commune et résultats électoraux[modifier | modifier le code]

La ville a majoritairement été menée par des personnalités de droite au cours des dernières décennies, dont Maurice Papon, Serge Vinçon et Thierry Vinçon.

L'hôtel de ville.

En 1971, Maurice Papon devient maire de Saint-Amand-Montrond, fonction qu'il occupe jusqu'en 1983. Se proposant comme son successeur, Serge Vinçon devient alors l'édile de la ville de 1983 à 2007, année durant laquelle ses conditions de santé l'empêchent de se représenter.

Thierry Vinçon, frère cadet de Serge, conduit alors la politique de la ville jusqu'en 2020.

En 2020, Marie Blasquez et Emmanuel Riotte décident de se porter têtes de deux listes sans étiquette. C'est Emmanuel Riotte qui est élu au premier tour des élections municipales.

Jumelages[modifier | modifier le code]

Villes jumelées[modifier | modifier le code]

Jumelage avec Riobamba[modifier | modifier le code]

Saint-Amand-Montrond est à ce jour la seule ville française qui soit jumelée avec une homologue équatorienne[35].

L'histoire du jumelage avec Riobamba est liée à l'expédition de Jean Godin des Odonais en Équateur pour mesurer la taille de la Terre. Il y épouse Isabel Gramesón. En 1749, il apprend la mort de son père et décide de rentrer à Saint-Amand.

Sa femme et son enfant, accompagnés d'un équipage et d'un médecin, tentent de le rejoindre, mais tous périssent terrassés par la faim et la fatigue pendant le voyage, sauf Isabel qui parvient à retrouver son mari 21 ans plus tard. Jean et Isabel s'installent alors à Saint-Amand où ils vécurent jusqu'à leur mort en 1792[36].

Politique environnementale[modifier | modifier le code]

Le kiosque de la place de la République, dite place carrée, en fleurs.

La ville a longtemps figuré au palmarès du Concours des villes et villages fleuris[37],[38], mais ce n'est plus le cas en 2024.

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[39],[Note 4].

En 2021, la commune comptait 9 459 habitants[Note 5], en diminution de 4,64 % par rapport à 2015 (Cher : −3,05 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
5 0765 1065 0635 9486 9367 3827 0827 8368 232
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
8 1268 6078 7578 2208 4998 8158 4768 6738 475
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
8 3268 6028 5848 3518 8589 1929 23410 99010 765
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
10 89011 49512 27812 45111 93711 44711 64210 6469 830
2021 - - - - - - - -
9 459--------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[40] puis Insee à partir de 2006[41].)
Histogramme de l'évolution démographique

Enseignement[modifier | modifier le code]

Écoles maternelles et élémentaires[modifier | modifier le code]

Au niveau de l'enseignement primaire[42], la ville abrite l'école maternelle Mallard, les écoles maternelles et élémentaires des Buissonnets et du Vernet, ainsi que l'école élémentaire Marceau.

Collèges et lycées[modifier | modifier le code]

L'enseignement secondaire est assuré par plusieurs établissements :

  • le collège Jean-Moulin et le collège Jean-Valette[43]. L'actuel Collège Jean-Valette a été construit en 1990, après avoir déménagé depuis ses anciens locaux situés à proximité de l'Hôtel de Ville. Celui-ci peut se servir des installations sportives aux alentours comme le gymnase Baraton, le gymnase de l'Étoile ou encore le terrain de tennis. Au centre du bâtiment se trouve le CDI (centre d'information et de documentation). Aucune classe n'est rectangulaire et il y a de grandes baies vitrées. Le « Dépit du Poète », œuvre du sculpteur Jean Valette, est la statue située sur le parking devant le collège[44] ;
  • les lycées professionnels Jean-Moulin et Jean-Guéhenno, et le lycée d'enseignement général Jean-Moulin[45].

La ville héberge en outre un institut médico-social (APEI de Saint-Amand-Montrond).

Santé[modifier | modifier le code]

La ville de Saint-Amand-Montrond possède un hôpital-clinique.

Sports[modifier | modifier le code]

Cyclisme[modifier | modifier le code]

Saint-Amand-Montrond se présente comme une ville de cyclisme. Elle possède son propre vélodrome, dit Gesset, et a notamment été ville d'arrivée du Tour de France, en 2001, lors de la 18e étape depuis Montluçon. Il s'agissait d'un contre-la-montre individuel de 61 km. L'étape a été remportée par l'américain Lance Armstrong (Équipe cycliste Discovery Channel).

Elle fut aussi ville d'arrivée du Tour de France 2008, lors de la 20e étape depuis Cérilly. Il s'agissait d'un contre-la-montre individuel de 53 km. L'étape a été remportée par l'Allemand Stefan Schumacher (Gerolsteiner). Elle l'est de nouveau en 2013, lors de la 13e étape depuis Tours[46].

Elle est la ville de naissance du coureur Julian Alaphilippe, qui a été nommé en 2019 citoyen d'honneur de la ville.

Le coureur cycliste Julian Alaphilippe, natif de Saint-Amand-Montrond.

Saint-Amand-Montrond est également à la base du Trophée d'Or féminin, course par étapes dont elle fut le départ et l'arrivée de 1997 à 2015[47].

Le , elle accueille aussi la 4e étape et contre-la-montre de Paris-Nice 2020, d'une longueur de 15,1 km.

Le , elle est ville-départ de la 4e étape de Paris-Nice 2023 qui arrive à la station de La Loge des Gardes, dans l'Allier.

Gymnastique[modifier | modifier le code]

La ville héberge l'Étoile Saint Amandoise, avec en 2011, une équipe « Détente » teamgym championne de France. Cette équipe a changé de catégorie en 2013 et s'est placée vice-championne de France en catégorie passion, face à des équipes évoluant en international. L'équipe 2 teamgym elle aussi montée de catégorie et évoluant en « détente », est championne de France.

Triathlon[modifier | modifier le code]

Autres sports[modifier | modifier le code]

L'équipe de rugby se nomme le RCSAO (Rugby Club Saint-Amand Orval) ; ses couleurs sont le rouge et le bleu.

L'Association sportive saint-amandoise est l'équipe de football.

Liste des infrastructures sportives[modifier | modifier le code]

Les différentes structures sportives à Saint-Amand-Montrond sont les suivantes :

  • Centre aquatique de Balnéor
  • Base nautique du lac de Virlay
  • Complexe Sportif George Baraton
  • Complexe Sportif de Tennis Jean de Conti
  • Gymnase Pierre Olivier
  • Gymnase de l’Étoile
  • Stade et Vélodrome Alphonse Gesset
  • Stade du Pré des Joncs (football)
  • Stade Jean Marie Durand (rugby)

Médias[modifier | modifier le code]

Presse écrite[modifier | modifier le code]

La commune est notamment alimentée par le quotidien régional Le Berry républicain, l'hebdomadaire L'écho du Berry et le magazine trimestriel La Bouinotte.

La Nouvelle République a cessé d'y paraître en 2009[48].

Radio[modifier | modifier le code]

La radio Berry FM émet sur la fréquence 91.3, et traite en partie de l'actualité locale[49].

Économie[modifier | modifier le code]

Revenus de la population et fiscalité[modifier | modifier le code]

Emploi[modifier | modifier le code]

Entreprises et commerces[modifier | modifier le code]

  • Imprimeries : Bussière (groupe CPI) et Clerc[50] ;
  • Orfèvrerie, bijouterie.

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

  • Les ruines du château de Montrond, ancienne plus grande forteresse de France (XVIIe siècle), successivement propriété des d'Albret, Culan, Sully, princes de Condé[51].
  • Le canal de Berry.
  • La Cité de l'Or, en forme de pyramide, création du Pôle de l'Or par Françoise Mahiou pour Serge Vinçon, sénateur-maire.
  • La salle des Carmes, dans l'église de l'ancien couvent des pères Carmes (XVe siècle), actuelle mairie.
  • Le Mirage III B2, no 243, offert en 1993, Serge Vinçon étant maire de la ville ; il fut installé sur un rond-point de la commune en 2000.
  • L'église paroissiale Saint-Amand, dédiée à saint Amand, édifice roman du XIIe siècle abritant des vitraux de Max Ingrand[52].
  • L'église de l'ancien couvent des Capucins datant des années 1630/1660 consacrée à saint Roch, attenante à l'hôpital actuel.
  • Le musée Saint-Vic, installé dans une demeure du XVIe siècle, et son jardin public : collections locales, de −100 000 à nos jours. Arbre aux sabots (création de Louis Touzet, bois, 1re moitié du XXe siècle), descente de Croix, Charles II d'Amboise (huile sur bois par Bernardino de Conti, XVIe siècle), buste du Grand Condé, tête d'enfant (sculpture provenant du site antique de Drevant).
  • Le marché couvert ou halle (milieu du XIXe siècle).
  • Le centre ville ancien. Nombreux hôtels particuliers XVIIe – XVIIIe siècle.
  • L'esplanade des Justes, inaugurée le mercredi .
  • La tour Malakoff, érigée par le général-marquis de Rochechouart-Mortemart en l'honneur des troupes victorieuses de Napoléon III durant la campagne de Crimée. Elle porte la mention « Gloire immortelle à l'Armée d'Orient -  ».
  • Le château de La Férolle, milieu XIXe.
  • L'hôtel de la Caisse d'épargne, daté de 1892.

Bâtiments culturels[modifier | modifier le code]

Le musée Saint-Vic et la bibliothèque municipale Isabel-Godin forment à eux deux un ensemble mettant en valeur l'histoire et la culture régionales.

Le théâtre de la Carrosserie-Mesnier, non loin de là, offre un programme culturel à un public de proximité.

En ce qui concerne le 7e art, le cinéma Le Moderne dispose de deux salles de projection.

Arts[modifier | modifier le code]

Saint-Amand-Montrond est historiquement une ville de bijouterie et d'orfèvrerie.

L'école municipale d'art Théogène-Chavaillon dispense des cours de dessin, peinture, reliure, calligraphie, sculpture, céramique et autres techniques d'arts plastiques.

En 2023, le musée du Louvre récupère La chasse au cerf sur l’île de Java, une toile de Raden Saleh que le musée a prêté à la mairie en 1912. De façon inattendue, le décrochage du tableau fait apparaitre un plan de la ville marouflé sur le mur et portant la date de 1935[53],[54].

Musique[modifier | modifier le code]

La ville possède l'école de musique municipale Jean-Ferragut, ainsi qu'une harmonie, fondée en 1920 et nommée Union Musicale[55].

Festivités[modifier | modifier le code]

La place de la République, dite place carrée, où de nombreux forains s'installent durant les Foires d'Orval.

Les Foires d’Orval, créées en 1431[56], se déroulent chaque année à l’automne. Elles débutent un mercredi en commençant par la course de cyclisme, dont la première édition a eu lieu en 1946. Les foires d’Orval comportent de nombreux manèges : 120 à 130 attractions comme la chenille, le musée hanté, le train fantôme, le Discovery. Il y a aussi des défilés (le défilé des attelages, le défilé des orchestres), et la grande braderie. Des concerts sont organisés à la Cité de l’Or. Le dernier dimanche une brocante vient clore les foires[57].

Le festival de la magie a lieu tous les ans depuis 2012. Il se déroule à la Cité de l'or en automne. Les après-midis, il y a des ateliers pour les enfants : sculptures de ballons, ateliers de magie... Pendant ce festival, de nombreux artistes renommés viennent se présenter[58].

Les Affouages, festival d'arts et de traditions populaires créé en 1985 à Saint-Amand-Montrond. Les Affouages reçoivent en alternance des groupes de danses folkloriques français ou étrangers. On compte déjà plus de 6 000 participants en 2017[59].

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

XVIIIe siècle[modifier | modifier le code]

Isabel Godin, aventurière malgré elle.

XIXe siècle[modifier | modifier le code]

  • Eugène Rollet (1814-1897), né et décédé à Saint-Amand-Montrond, homme politique, député du Cher de 1876 à 1881.
  • Dunan Mousseux (1825-1868), né à Saint-Amand-Montrond, auteur dramatique, journaliste et chansonnier.
  • Jean Girault (1825-1909), né à Saint-Amand-Montrond, homme politique, député puis sénateur.
  • Émile Bonnelat (1845-1933), né et mort à Saint-Amand-Montrond, maire de Saint-Amand et sénateur du Cher.
  • Léon Delachaux (1850-1919), mort à Saint-Amand-Montrond, peintre naturaliste d'origine franco-suisse.
  • Jean-Baptiste Lemire (1867-1945), compositeur et chef d'orchestre français.
  • Maria Boursin, pseudonyme Marthe de Meligny (1869-1942), née à Saint Amand Montrond muse et épouse de Pierre Bonnard, peintre.
  • Suzanne Bizard (1873-1963), née à Saint-Amand-Montrond, sculptrice et sociétaire du Salon des artistes français.
  • Yvonne Maëlec (1881-1971), née à Saint-Amand-Montrond, chanteuse lyrique et actrice de théâtre et de cinéma.
  • Amédée Ponceau (1884-1948), né à Saint-Amand-Montrond, philosophe.
  • Louis Lecoin (1888-1971), né à Saint-Amand-Montrond, militant pacifiste et libertaire.
  • Jean-Joseph-Léonce Villepelet (né le à Saint-Amand-Montrond et mort le ), est un prélat français, évêque de Nantes de 1936 à 1966.
  • Robert Lazurick (1896-1968), avocat, député-maire SFIO de Saint-Amand-Montrond, embarqué sur le Massilia en 1940, révoqué en 1942, puis créateur et directeur du journal L'Aurore.

XXe siècle[modifier | modifier le code]

Héraldique[modifier | modifier le code]

Blason de Saint-Amand-Montrond

Les armes de Saint-Amand-Montrond se blasonnent ainsi :

Écartelé d'or aux trois fasces de gueules et de gueules plain[60].

Par ailleurs, Malte-Brun donne : De sinople à l'épée en pal d'argent, la pointe en l'air, la poignée en or, accostée de fleurs de lis de même[61].
En fait, jusqu'en 1945, la ville a porté par erreur le blason de Saint-Amand-les-Eaux.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Édouard Brody de Lamotte, « Le culte de la Nouvelle Jérusalem à Saint-Amand-Montrond (1837-1937) », Mémoires de la Société des antiquaires du Centre 1936-1937, Bourges, vol. XLVII,‎ , p. 133-173 (lire en ligne)
  • Fernand Dumonteil, Une ville seigneuriale en 1789, Saint-Amand-Montrond, Bourges, impr. de H. Sire, , 286 p. (SUDOC 064578402, lire en ligne).
  • Jean Guerin, Un demi-siècle d'élections municipales à Saint-Amand-Montrond 1945 - 1995.
  • Jean-Yves Hugoniot, Saint-Amand, mémoires d'une ville, Limoges, Éd. CGH-B, , 255 p. (ISBN 978-2-905445-19-3, SUDOC 181108186).
  • Micheline Hugues, La vie citadine en Berry et Bourbonnais au XVIIIe siècle : Agnès Fouquet, une bourgeoise de Saint-Amand, 1711-1797, Issoudun, A. Lyner, , 311 p. (ISBN 978-2-918352-24-2, BNF 42606632, SUDOC 159912172).
  • Victor Mallard, Histoire des deux villes de Saint-Amand et du château de Montrond [Fac-sim. de l'éd. de Saint-Amand-Montrond : Impr. Destenay, 1895], Péronnas, les Éd. de la Tour Gile, , 509 p. (ISBN 2-87802-333-1, BNF 37067992, SUDOC 184295610, lire en ligne).
  • Raymond Soulat, Saint-Amand-Montrond et le Saint-Amandois, Saint-Amand, R. Soulat, (BNF 34723082, SUDOC 000659355).
  • Tzvetan Todorov, Une tragédie française : été 44, scènes de guerre civile ; suivi de Souvenirs d'un maire par René Sadrin, Paris, Seuil, , 247 p. (ISBN 2-02-022268-X, BNF 35714469, SUDOC 00335752X).
  • Une Ville et son terroir : Saint-Amand-Montrond : colloque 28 et 29 septembre 1985, Association des Amis du Musée Saint-Vic, , 157 p. (SUDOC 022100806).
  • Léandre Boizeau, "Le 1er Régiment de France à Saint-Amand-Montrond et Le Blanc", La Bouinotte, no 85, p. 16-19, 2003.

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

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Plans et vues satellites[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes et cartes[modifier | modifier le code]

  • Notes
  1. Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Le classement des barrages est fonction de deux paramètres : hauteur et volume retenu[27].
  4. Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
  5. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
  2. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

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  2. « Plan séisme » (consulté le ).
  3. « Navette urbaine gratuite Pépita » sur www.ville-saint-amand-montrond.fr
  4. « Ligne 150 Châteaumeillant / Saint Amand-Montrond / Bourges » sur www.lignes18.fr
  5. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  6. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le )
  7. « Orthodromie entre Saint-Amand-Montrond et Orval », sur fr.distance.to (consulté le ).
  8. « Station Météo-France « Orval » (commune d'Orval) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
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  10. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le )
  11. « Zonage rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  12. « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  13. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  14. « Unité urbaine 2020 de Saint-Amand-Montrond », sur insee.fr (consulté le ).
  15. « Base des unités urbaines 2020 », sur insee.fr, (consulté le ).
  16. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur insee.fr, (consulté le ).
  17. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
  18. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  19. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
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  23. « Dossier départemental des risques majeurs dans le Cher », sur cher.gouv.fr (consulté le ), partie 1 - chapitre Mouvements de terrain.
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  26. « Dossier départemental des risques majeurs dans le Cher », sur cher.gouv.fr (consulté le ), chapitre Risque transport de matières dangereuses.
  27. Article R214-112 du code de l’environnement
  28. « Dossier départemental des risques majeurs dans le Cher », sur cher.gouv.fr (consulté le ), chapitre Risque rupture de barrage.
  29. Roger de Figuères, Les Noms révolutionnaires des communes de France: listes par départements et liste générale alphabétique, 1901, page 15
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    Olivier Trotignon est historien médiéviste. Cette page a été publié dans Berry magazine, numéro du printemps 2012 sur berry.medieval.over-blog.com. Voir aussi « Prostitution à l'hôtel des Trois Perdrix (Saint-Amand-Montrond - 18) » sur histoire.et.cartes.postales.com (histoire et cartes postales anciennes.
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  38. Centre France, « Environnement - Saint-Amand-Montrond perd sa quatrième fleur », www.leberry.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
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  40. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  41. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
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  48. « La Nouvelle République du Centre-Ouest à Bourges - Roland Narboux - Bourges encyclopédie », sur encyclopedie-bourges.com (consulté le ).
  49. « Berry FM : Tous les tubes sont sur le 91.3 FM ! », sur berryfm.fr (consulté le ).
  50. L’imprimerie : le fleuron de l’activité économique locale
  51. Site de la forteresse de Montrond
  52. « Berry Roman: en Berry ma campagne a du style, Berry province.com », p. 66.
  53. Anne-Lise Dupays, « Saint-Amand-Montrond. Le tableau "Chasse au cerf dans l'île de Java" de Raden Saleh a quitté la ville direction Le Louvre », sur echoduberry.fr, (consulté le ).
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  57. « les foires et marchés », sur Mairie de Saint-Amand-Montrond (consulté le ).
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  60. « Gaso »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?).
  61. Victor Adolphe Malte-Brun, La France illustrée, 1882.