Sabbath Bloody Sabbath (chanson)

Sabbath Bloody Sabbath est le titre d'ouverture du cinquième album du groupe de heavy metal britannique Black Sabbath, sorti en 1973.

Son riff principal a été cité comme "le riff qui a sauvé Black Sabbath"[1], parce que Tony Iommi, qui a écrit la plus grande partie de la musique du groupe, souffrait alors d'un blocage d'écriture[2],[3]. Ils ont eu recours à des mesures drastiques (dont la location du château de Clearwell, soi-disant hanté, pour y vivre) pour l'inspirer[2],[3].

La chanson a été saluée par les guitaristes de hard rock et de heavy metal, et Slash des Guns N' Roses a déclaré à Guitar World en 2008 : "À ce jour, je n'ai jamais rien entendu d'aussi lourd qui ait autant d'âme". Brent Hinds, de Mastodon, est du même avis et a déclaré à Nick Bowcott en 2008 : "Le riff 'The dreams turn to nightmares, Heaven turns to Hell' à la fin de cette chanson est imbattable".

La chanson a été rarement jouée en concert dans les années 1970. Lors de la tournée Heaven & Hell Tour, elle a été reprise pour un certain nombre de concerts, puis abandonnée. Lors de la tournée Cross Purposes, elle était généralement jouée en clôture des spectacles, tandis que lors de la tournée Forbidden, elle était au milieu de la setlist et comportait une guitare supplémentaire de Geoff Nicholls[4].

Lors de la Tournée de réunion du groupe à la fin des années 1990, la chanson a été jouée mais raccourcie, sautant le dernier couplet en raison de la diminution de l'étendue vocale d'Osbourne. Lors des tournées et des concerts qui ont suivi, le riff d'ouverture a été joué en guise d'introduction à "Paranoid".

"Sabbath Bloody Sabbath" a été classée quatrième meilleure chanson de Black Sabbath par le média allemand Rock - Das Gesamtwerk der größten Rock-Acts im Check[5].

Covers[modifier | modifier le code]

Références[modifier | modifier le code]

  1. « Julian Cope presents Head Heritage | Unsung | Reviews | Black Sabbath - Sabbath Bloody Sabbath », Headheritage.co.uk (consulté le )
  2. a et b Bob Gulla, Guitar gods : the 25 players who made rock history, Westport, Conn., Greenwood Press, , 280 p. (ISBN 978-0-313-35806-7 et 0-313-35806-0, lire en ligne), p. 138
  3. a et b Tony Iommi with T.J. Lammers, Iron man : my journey through heaven and hell with Black Sabbath, Boston, MA, Da Capo Press, , 1st Da Capo Press pbk. éd., 432 p. (ISBN 978-0-306-82145-5 et 0-306-82145-1, lire en ligne Inscription nécessaire)
  4. Peter Scott, « Tony Iommi Interview », Southern Cross (Sabbath fanzine), no 21,‎ , p. 43
  5. (de) Christoph Rehe, Rock - Das Gesamtwerk der größten Rock-Acts im Check : alle Alben, alle Songs. Ein eclipsed-Buch, Sysyphus Sysyphus Verlags GmbH, , 256 p. (ISBN 978-3-86852-646-2 et 3-86852-646-3)
  6. « LISTEN TO THE MELVINS AND SLEEP’S VERSION OF ‘SABBATH BLOODY SABBATH’ »