SMS Undine (1902)

SMS Undine
illustration de SMS Undine (1902)
L'Undine à pleine vitesse.

Type Croiseur léger
Classe Gazelle
Histoire
A servi dans  Kaiserliche Marine
Commanditaire Drapeau de l'Empire allemand Empire allemand
Constructeur Howaldtswerke
Chantier naval Brême, Empire allemand
Quille posée 1901
Lancement
Commission
Statut Coulé le
Équipage
Équipage 14 officiers
243 officiers mariniers et matelots
Caractéristiques techniques
Longueur 105 m
Maître-bau 12,4 m
Tirant d'eau 4,81 m
Tonnage 3 112 tonnes
Propulsion 8 chaudières à tubes d'eau
2 machines à vapeur à triple expansion
2 hélices de ∅ 3,5 m
Puissance 6 000 ch (4 500 kW)
Vitesse 21,5 nœuds (40 km/h)
Caractéristiques militaires
Blindage Pont = 20 à 50 mm
Hiloires = 50 mm
Château = 20 à 80 mm
Ceinture = 80 mm
Armement 10 × canons de 105 mm
2 × tubes lance-torpilles de 450 mm
Rayon d'action 3 560 milles marins (6 600 km) à 10 nœuds (19 km/h)
Carrière
Pavillon Allemagne
Port d'attache Kiel
Coût 4 653 000 marks
Localisation
Coordonnées 54° 59′ 00″ nord, 13° 51′ 00″ est
Géolocalisation sur la carte : mer Baltique
(Voir situation sur carte : mer Baltique)
SMS Undine
SMS Undine

Le SMS Undine est un croiseur léger de la classe Gazelle construit pour la Kaiserliche Marine.

Conçu en 1895, sa quille est posée en 1901 au chantier naval Howaldtswerke de Kiel. Il est lancé le et mis en service dans la Hochseeflotte le .

Historique[modifier | modifier le code]

L'Undine à son lancement.

Après sa mise en service, l'Undine a été affecté à l'escadron d'entraînement en tant que navire d'entraînement d'artillerie[1]. Dans la nuit du , il entre en collision avec le torpilleur S26 pendant des manœuvres aux abords de Kiel[2].

Après le déclenchement de la Première Guerre mondiale en , l'Undine est utilisé comme navire de défense côtière dans la Baltique[1]. Le , l'Undine naviguait au nord du cap Arkona avec deux destroyers lorsqu'il est attaqué par le sous-marin britannique E19, sous le commandement du lieutenant commander Francis Cromie. Deux torpilles sont tirées à une distance de 1 000 mètres, touchant au but leur cible[3],[4]. Le croiseur coule rapidement à 13 h 08[5]. Quatorze hommes sont tués dans l'attaque, la majorité sont sauvés par les destroyers d'escorte[1]. La perte du navire se produit deux semaines après le naufrage du croiseur cuirassé Prinz Adalbert. Ces deux pertes sont suffisamment importantes pour obliger la marine allemande à limiter les mouvements de la flotte dans la Baltique pour le reste de l'année[5].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a b et c Gröner, p. 102
  2. "Naval Notes—Germany", p. 1450
  3. Polmar & Noot, p. 45
  4. Compton-Hall, p. 151
  5. a et b McCartney, p. 26

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Richard Compton-Hall, Submarines at War 1914–1918, Penzance, Periscope Pub., , 345 p. (ISBN 1-904381-21-9, lire en ligne)
  • Erich Gröner, German Warships : 1815–1945, Annapolis, MD, Naval Institute Press, (ISBN 0-87021-790-9)
  • Innes McCartney, British Submarines of World War I, Oxford, Osprey, (ISBN 978-1-84603-334-6)
  • « Naval Notes—Germany », Journal of the Royal United Service Institution, London, UK, J. J. Keliher & Co., vol. XLIX,‎ july–december 1905, p. 1449–1452
  • Norman Polmar et Jurrien Noot, Submarines of the Russian and Soviet Navies, 1718–1990, Annapolis, Naval Institute Press, , 370 p. (ISBN 0-87021-570-1)