Sœurs des pauvres de Saint François

Sœurs des pauvres de Saint François
Image illustrative de l’article Sœurs des pauvres de Saint François
Ordre de droit pontifical
Approbation diocésaine
par Mgr Johannes von Geissel
Approbation pontificale
par Léon XIII
Institut congrégation religieuse
Type apostolique
Spiritualité franciscaine
Règle de saint François
But soin des malades et des pauvres
Structure et histoire
Fondation
Aix-la-Chapelle
Fondateur Françoise Schervier
Abréviation S.P.S.F
Patron François d'Assise
Rattaché à Ordre des frères mineurs
Site web site officiel
Liste des ordres religieux

Les sœurs des pauvres de Saint François (en latin : Sororum Pauperum Sancti Francisci) forment une congrégation religieuse féminine hospitalière de droit pontifical.

Historique[modifier | modifier le code]

Françoise Schervier, fondatrice de la congrégation

Le , Françoise Schervier décide avec quatre jeunes femmes de mener une vie communautaire dans une maison d'Aix-la-Chapelle et de prendre soin d'ex-prostituées. Elles sont affiliées aux franciscains dès 1846[1].

En 1848, après la révolution de mars, le roi de Prusse, Frédéric-Guillaume IV, autorise la création de l'institut pour la prise en charge des femmes vulnérables. Une épidémie de choléra menaçant la ville, Françoise demande au maire de pouvoir prendre soin de futurs malades, le premier cas de choléra dans la ville ayant été annoncé le , l'épidémie dure 169 jours. Le , la communauté est approuvée par l'archevêque de Cologne, le cardinal Johannes von Geissel puis le , les sœurs achètent la maison-mère de Kleinmarschierstraße.

Avec le renforcement de la communauté, la congrégation religieuse fonde deux maisons à Cologne pour les soins à domicile des malades. En 1853, les sœurs ont la gestion de l'hôpital Marienhospital à Burtscheid. D'autres maisons sont ouvertes à Coblence, Bonn, Juliers, Mayence, Ratingen Krefeld, Kaiserswerth, Siegburg. Le , un premier groupe de sœurs quitte Aix-la-Chapelle pour les États-Unis et arrive le 10 septembre à Cincinnati (Ohio)[2]. En 1870, la congrégation doit faire face au Kulturkampf[3].

L'institut reçoit du pape Pie IX le décret de louange en août 1870, il est approuvé définitivement le par Léon XIII. Le , les constitutions sont approuvées par le Saint-Siège puis révisées le . En 1959, la province américaine obtient d'être détachée de celle d'Allemagne, les sœurs de la nouvelle congrégation prennent le titre de sœurs Franciscaines des Pauvres avec siège central à New York[4].

Activités et diffusion[modifier | modifier le code]

Les sœurs des Pauvres de Saint-François sont actives dans les soins de santé et en faveur des exclus.

Les religieuses sont présentes en Allemagne, en Belgique, au Danemark et en Russie.

La maison généralice est à Aix-la-Chapelle.

En 2017, la congrégation comptait 220 sœurs dans 25 maisons[5].

Notes et références[modifier | modifier le code]

(it) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en italien intitulé « Suore dei poveri di San Francesco » (voir la liste des auteurs).
  1. « sœurs des pauvres de Saint François », sur data.bnf.fr (consulté le ).
  2. « Naissance et Arrivée de la Congrégation aux États-Unis », sur franciscansisters-fr.sfp-poor.org (consulté le ).
  3. « Mère Françoise répond au Kulturkampf », sur franciscansisters-fr.sfp-poor.org (consulté le ).
  4. « Les Sœurs des Pauvres de Saint François et les Sœurs Franciscaines des Pauvres », sur franciscansisters-fr.sfp-poor.org (consulté le ).
  5. (it) Annuaire pontifical, Vatican, Librairie éditrice vaticane, , 2329 p. (ISBN 978-88-209-9975-9 et 88-209-9975-7), p. 1624