Sœurs de l'Alliance

Les sœurs de l'Alliance forment une congrégation religieuse féminine de droit pontifical. Cette congrégation est née en 2002, de l'union de sept congrégations, dont la plus ancienne date du XIIIe siècle.

Union[modifier | modifier le code]

En 1995, les sœurs de la Présentation de Marie de Chatel, de la Sainte Enfance de Marie de Nancy et de l'Immaculée Conception de Chambéry se mettent en fédération. Elles sont rejointes en 1999 par les sœurs de Notre-Dame du Fief, de Notre-Dame auxiliatrice de Montpellier, de saint Roch de Viviers et de la Compassion de Villersexel^[1]. Elles fusionnent en 2002 sous le nom actuel^[2]. Elles sont reconnues juridiquement par un décret de 2006 qui inclut les sœurs servites de la Compassion de Saint-Firmin^[3].

Historique des congrégations[modifier | modifier le code]

• Les sœurs de Notre-Dame du Fief, ou sœurs noires, fondées en 1274 à Bailleul par des religieuses augustines en remplacement d'un béguinage^[4].

• Les sœurs de Notre-Dame de Compassion fondées à Le Bélieu (Doubs) en 1809 par l'abbé Lambelot et Marie-Agnès Pagnot^[5] pour l'enseignement et le soin des malades. Elles s'établissent ensuite à Villersexel^[6].

• Les sœurs de la présentation de Marie fondées à Arinthod (Jura) en 1822 par l'abbé Joseph-Marie-Felix Perray, transférée à Châtel-de-Joux en 1850^[7].

• Les sœurs de la Sainte Enfance de Marie fondées en 1823 à Dommartin-la-Chaussée par l'abbé Claude Daunot pour l'enseignement. L'abbé Daunot avait envoyé les futures religieuses se former chez les sœurs de la Providence de Portieux^[8]. L'institut est approuvée par l'église le 8 décembre 1827 et la maison-mère est ensuite transférée à Nancy^[9].

• Les sœurs de l'Immaculée-Conception de Chambéry fondées en 1827 par le curé Gabriel Jeandet et Anne Nicoud^[10].

• Les sœurs gardes-malades de Notre-Dame Auxiliatrice fondées à Montpellier en 1845 par le père André Soulas (1808-1857) et Virginie Montagnol, en religion mère Marie de Jésus (1812-1875) pour le soin des malades à domicile^[11].Le père Soulas a été a l’origine de nombreuses institutions qu’il a confiées à la Congrégation. Certaines existent encore dans le département de l’Hérault.

• Les sœurs de saint Roch fondées à Antraigues le 7 août 1859 par l'abbé Froment, curé de la paroisse^[12] En 1877, la maison-mère est située à Viviers. En 1947, la congrégation absorbe les sœurs de Meysse^[13].
  • Les sœurs de l'Immaculée-Conception de Meysse fondées en 1826 à Meysse par le curé Jean-François Seyverac (1781-1854) et Jeanne-Marie Richard (-1828)^[14].

• Les sœurs servites de la Compassion fondées en 1854 à Saint-Firmin par l'abbé Thiriet et agrégées à l'ordre des Servites de Marie^[15].

Activités et diffusion[modifier | modifier le code]

Les sœurs se dédient à divers apostolat.

Elles sont présentes en France, Belgique, et Italie^[16].

En 2017, elles étaient 227 sœurs dans 31 maisons^[17].

Notes et références[modifier | modifier le code]

• Portail du catholicisme