Rue Monge

5e arrt
Rue Monge
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La rue Monge descendant au sud vers l'avenue des Gobelins (2008).
Voir la plaque.
Situation
Arrondissement 5e
Quartier Saint-Victor
Jardin-des-Plantes
Début 47, boulevard Saint-Germain
1, rue de la Montagne-Sainte-Geneviève
Fin 1, avenue des Gobelins
5, rue de Bazeilles
Morphologie
Longueur 1 260 m
Largeur 20 m
Historique
Création 1859
Dénomination
Géocodification
Ville de Paris 6359
DGI 6432
Géolocalisation sur la carte : Paris
(Voir situation sur carte : Paris)
Rue Monge
Géolocalisation sur la carte : 5e arrondissement de Paris
(Voir situation sur carte : 5e arrondissement de Paris)
Rue Monge
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La rue Monge est une voie située dans les quartiers Saint-Victor et Jardin-des-Plantes du 5e arrondissement de Paris. Elle fut percée dans les années 1860.

Situation et accès[modifier | modifier le code]

La rue Monge au niveau de la place Monge, à droite (2023).

La rue Monge est accessible par la ligne de métro 7 aux stations Censier - Daubenton et Place Monge et par la ligne 10 aux stations Cardinal Lemoine et Maubert - Mutualité.

Origine du nom[modifier | modifier le code]

La rue tire son nom de Gaspard Monge (1746-1818), mathématicien français, l'un des fondateurs de l'École polytechnique[1].

Historique[modifier | modifier le code]

La voie fut tracée par Théodore Vacquer. Dans une convention du 3 mai 1858 entre l'État et la ville de Paris, cette dernière s'engage à :

Un décret du arrête l'ouverture d'une rue de vingt mètres de largeur partant du point où le boulevard Saint-Germain croisera la place Maubert et aboutissant au carrefour résultant des rues Mouffetard (actuelle rue de Bazeilles), du Fer-à-Moulin et d'une autre rue nouvelle prévue par le même décret (rue Claude-Bernard)[3]. Elle prend sa dénomination actuelle par un décret du [4].

Cette rue fut percée dans le cadre des travaux d’urbanisme d’Haussmann pour doubler par une voie adaptée à la circulation en largeur et en pente modérée, l’axe historique de la route d’Italie à l’île de la Cité par les étroites rues Mouffetard, Descartes, de la Montagne Sainte-Geneviève et Galande.

La création de cette rue nécessita d’importants travaux d'arasement sur le flanc de la Montagne-Sainte-Geneviève ce qu’attestent les escaliers de la rue Rollin coupée net par la nouvelle voie[5].

La nouvelle rue Monge absorbe un tronçon de la rue Saint-Victor[6],[7].

Lors des travaux de 1869, furent mis au jour les vestiges longtemps recherchés des arènes de Lutèce.

La rue Monge est prolongée au nord par le percement, déclaré d'utilité publique en 1887, de la rue Lagrange dans le quartier médiéval de la place Maubert.

Bâtiments remarquables et lieux de mémoire[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Jacques Hillairet, Dictionnaire historique des rues de Paris, Paris, Les Éditions de minuit, 1972, 1985, 1991, 1997, etc. (1re éd. 1960), 1 476 p., 2 vol.  [détail des éditions] (ISBN 2-7073-1054-9, OCLC 466966117), p. 134.
  2. Adolphe Alphand (dir.), Adrien Deville et Émile Hochereau, Ville de Paris : Recueil des lettres patentes, ordonnances royales, décrets et arrêtés préfectoraux concernant les voies publiques, Paris, Imprimerie nouvelle (association ouvrière), (lire en ligne), « Convention du 3 mai 1858 entre l'État et la ville de Paris ayant pour objet l'ouverture ou l'achèvement de diverses grandes voies de communication dans cette ville », p. 304.
  3. Ibid., p. 316-317, « Décret du 30 juillet 1859 » [lire en ligne].
  4. Ibid., p. 349-350, « Décret du 2 mars 1864 » [lire en ligne].
  5. Michaël Darin, Patchworks parisiens : petites leçons d'urbanisme ordinaire, Paris, Parigramme, , 207 p. (ISBN 978-2-84096-690-6), p. 180.
  6. « Plateforme de webmapping ALPAGE », sur Analyse diachronique de l'espace urbain parisien : approche géomatique (ALPAGE) (consulté le ).
  7. « Rue Saint Victor, 1866 », sur vergue.com (consulté le ).
  8. Alexandre Gady et Sylvain Pelly, La Montagne Sainte-Geneviève et le Quartier latin, Hoëbeke, (ISBN 978-2-84230-067-8).
  9. Marc-Édouard Nabe, Lucette, Paris, Gallimard, coll. « Blanche » (réimpr. 2012) (1re éd. 1995), 348 p. (présentation en ligne), p. 420.
  10. Journal littéraire illustré, 1re, année 1879.
  11. Notice no PA00088398, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  12. Correspondance du grand Ampère publiée par Louis de Launay, Paris, Gauthier-Villars, tome 3, page 901.
  13. Lettres de Frédéric Ozanam, tome 1, Paris, Lecoffre fils et Cie.
  14. Andrée Bachoud et Genevieve Dreyfus-Armand, « Des Espagnols aussi divers que nombreux, Paris 1945-1975 », in Antoine Marès et Pierre Milza : Le Paris des étrangers depuis 1945, Paris, éditions de la Sorbonne, 1995, p. 55-76.

Article connexe[modifier | modifier le code]