Rue Confort

Rue Confort
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La rue Bourgchanin, non nommée, est la rue coudée sortant du pont du Rhône.
Voir la plaque.
Situation
Coordonnées 45° 45′ 35″ nord, 4° 50′ 04″ est
Ville Lyon
Quartier Bellecour
Début Rue de la République
Fin Rue Édouard-Herriot
Morphologie
Type Rue
Histoire
Anciens noms Rue Sautemouche
Géolocalisation sur la carte : Lyon
(Voir situation sur carte : Lyon)
Rue Confort
Géolocalisation sur la carte : France
(Voir situation sur carte : France)
Rue Confort

La rue Confort est une rue du 2e arrondissement de la ville de Lyon.

Description[modifier | modifier le code]

Étymologie[modifier | modifier le code]

Le nom de la rue vient d'une chapelle dédiée à Notre-Dame de Confort, située place (de) Confort, l'actuelle place des Jacobins[1]. Cette chapelle dédiée à la Vierge sous l'invocation de nostra domina confortatrix est enchâssée dans l'église des Dominicains[2].

Généralités[modifier | modifier le code]

Elle se situe entre la rue de la République et la place des Jacobins. Elle croise la rue David-Girin.

Sites particuliers[modifier | modifier le code]

La rue possède plusieurs sites remarquables. On compte parmi ceux-ci :

  • au n°10, une allée voutée mène à ce qui reste de l'ancienne cour des Archers[3] ;
  • au n°28, une maison est classée au titre des monuments historiques français.

Histoire[modifier | modifier le code]

Page de titre du Pantagruel de Rabelais édité par Claude Nourry vers 1530-1532, non loin de la rue Confort.

La rue est attestée dès 1383[4].

Rabelais, qui se fait éditer en 1532 par Claude Nourry non loin de là, fait référence à la place de Confort dans Pantagruel où il évoque les bavards de Confort : « les faineants qui s'assemblent sur la place Notre-Dame de Confort, à Lyon, pour débiter des sornettes, qu'autrefois, on nommait baves »[3].

Dans les années 1840, une salle de spectacle intitulée Gymnase lyonnais abrite des vaudevilles et des mélodrames[3].

Sous la Révolution, elle devient la rue Sautemouche, retrouvant son nom premier en 1810. En 1982, la portion orientale de la rue devient la rue Professeur-Louis-Paufique[4].

Sources[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Abbé Adolphe Vachet, À travers les rues de Lyon, Marseille, Laffitte Reprints, (1re éd. 1902), 500 p. (ISBN 2-7348-0062-4)
  • Louis Maynard, Histoires, légendes et anecdotes à propos des rues de Lyon : avec indication de ce qu'on peut y remarquer en les parcourant, Brignais, Éditions des traboules, coll. « Mémoires de la ville », (1re éd. 1922), 412 p. (ISBN 2-911491-15-7 (édité erroné) et 2-911491-57-2, BNF 39047787)
  • Maurice Vanario et Henri Hours (dir.), Rues de Lyon à travers les siècles : (XIVe – XXIe siècles), Lyon, Éditions lyonnaises d'Art et d'Histoire, , 333 p. (ISBN 284147 126 8)

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Maynard 2003, p. 103
  2. Vachet 1982, p. 153
  3. a b et c Maynard 2003, p. 104
  4. a et b Vanario et Hours 2002, p. 87

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Liens internes[modifier | modifier le code]