Rony Brauman

Rony Brauman
Rony Brauman en 2007.
Biographie
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Activité

Rony Brauman est un médecin (spécialisé en pathologie tropicale) de nationalité française né le à Jérusalem. Il est principalement connu pour son rôle dans l'humanitaire, en particulier pour avoir dirigé les équipes médicales de l'association Médecins sans frontières (MSF) pendant une douzaine d'années.

Biographie[modifier | modifier le code]

Famille[modifier | modifier le code]

Ses grands-parents sont d'origine juive polonaise et parlent le yiddish. Son père, Jean Brauman, courtier en assurances[1], fut un résistant et un militant sioniste, qui s'installa avec sa famille en Israël dès la création de cet État en 1948. À 5 ans, il part vivre avec sa mère, Génia Sauer, en France[2].

Rony Brauman est le père de deux enfants : Guillaume et Sarah[3].

Il est le cousin du cinéaste Eyal Sivan.

Scolarité et jeunesse[modifier | modifier le code]

Les hasards de la sectorisation font qu'il effectue sa scolarité au lycée Lakanal où il perçoit un écart entre sa famille et celle des autres mais trouve dans la politique un moyen de dépasser ces différences. Dans le sillage du leader local André Loth[4], qu'il retrouvera à la Gauche prolétarienne, il milite très jeune contre le mouvement d'extrême-droite Occident, qui a implanté un groupe nombreux de militants actifs dans son propre lycée, sur les murs duquel sont affichés des slogans visant un des professeurs pour ses idées, du type « Occident veille », sur 8 mètres de long, avec la croix de Malte[4]. Il reçoit un coup de matraque lors de sa première manifestation, à quinze ans, contre la guerre du Vietnam, où il est pris dans un affrontement entre militants du PCF et de l'extrême-gauche, puis devient militant de la fédération anarchiste où il rencontre des ouvriers qui le font lire sur l'histoire du mouvement social[5][réf. non conforme].

Il obtient le baccalauréat en 1967, puis, ayant toujours voulu devenir médecin, fait des études de médecine[6]. Séduit par les slogans de Mai 68 il participe au saccage de la Bourse de Paris mais reconnait avoir été impressionné par la contre-manifestation gaulliste, puis part en Yougoslavie. Lors de l'année universitaire 1968-1969, il devient maoïste[7] dans le mouvement gauche prolétarienne, à l'âge de 18 ans, le jour où son journal La Cause du Peuple fait disparaitre Staline de son logo. Il ne le quitte qu'à l'âge de 22 ans, en 1973, après en avoir été « quasi permanent »[8].

Issu d'une famille où « personne n’avait fait d’études », il est indisposé par les discours élitistes des dirigeants de la gauche prolétarienne parlant de « détruire l'université »[9],[10],[11] et préfère s'investir « engagé dans le service d'ordre »[12],[13], où il prend de l'assurance et du galon en effectuant « dix heures de karaté par semaine »[12],[14] « dans un club politique »[15] où est « enseignée la bagarre de rue »[15] avec pour professeur un « japonais nationaliste d’extrême droite »[15], qui entraîne à se « bagarrer dans des bistrots et la rue »[15], mais il a du mal à « frapper sans retenir ses coups »[15]. Lors de la dispersion des manifestations, il prenait « régulièrement un coup de matraque ou quelques coups de pieds dans les côtes » car il se « faisait attraper »[16], alors qu'entre 1968 et 1972, environ 1 000 “gépistes” passent en prison[17]. Parmi les « plus radicaux »[18], il rejoint ses « troupes de choc »[18], qui mènent, comme celles de la Ligue communiste, des actions d'éclat comme planter le drapeau palestinien sur l’ambassade de Jordanie à Paris pour protester contre l'attitude de l'armée jordanienne contre les Palestiniens de à [18], ou déloger une milice patronale à Poissy où elle est dirigée par Jean-Gilles Malliarakis[9], cofondateur d'Ordre nouveau à la Mutualité en , après avoir été arrêté par la police[19][réf. non conforme] lors de l'attaque-commando du GUD à l'intérieur du lycée Louis-le-Grand avec Roger Holeindre[20][réf. non conforme] puis relâché. Donnant coups de poing et coups de bâton[18], il regrettera ensuite avoir participé à la sortie de Renault-Billancourt à un passage à tabac de petits cadres à coups de manche de pioche[18] et se souvient d'avoir refusé de participer à l'assassinat d'un policier infiltré, réclamé par Alain Geismar[9], dirigeant de la GP[Quoi ?], qu'il quitte peu avant qu'elle ait « la bonne idée de s'autodissoudre » en [21][réf. non conforme]. Il devient alors infirmier de nuit dans une unité de cancérologie et reprend ses études.

Quand il découvre l’existence de Médecins Sans Frontières en 1972-1973, il « était encore militant »[22], et la médecine de ce type lui semble surtout « un amusement de petit-bourgeois »[22].

Carrière[modifier | modifier le code]

Premières missions[modifier | modifier le code]

Rony Brauman se présente à Médecins sans frontières pour aller au Liban[23]. Il y est accueilli par Xavier Emmanuelli, qu'il a connu dans ses années militantes lorsqu'il était étudiant à l'hôpital Cochin, et celui-ci lui refuse par deux fois des missions en 1975[22] et 1978 en raison de son allure de gauchiste[23] mais sans le lui dire[22],[24]. Il devient alors en 1976 médecin de bord sur un navire-câblier, poseur de câbles téléphoniques sous-marins le long de la côte occidentale de l'Afrique[25] puis part en 1975-76 au Bénin[25] pour un remplacement chez Medicus Mundi (es) comme médecin chef d’un petit hôpital de brousse catholique[22] équipé d'un petit bloc chirurgical et d'un petit laboratoire, « une expérience fondatrice »[22]. Au cours de cette mission, il lit Cambodge année zéro de François Ponchaud, qui raconte le désastre khmer rouge, qu'il avait déjà « commencé à comprendre »[26]. Il travaille ensuite à l’hôpital de Djibouti[23].

À son retour en France, en 1978, il voit une annonce de Médecins Sans Frontières qui cherche à recruter deux médecins pour la Thaïlande[22], qui accueille précisément des rescapés du désastre khmer rouge[22]. Claude Malhuret, qui l'a aussi connu étudiant et qui « avait fait carrément son passage à droite »[26], et Emmanuelli le recrutent, alors qu'il n'est « plus du tout communiste » ni militant[26]. Il obtient ainsi sa première mission, de trois mois[22], et part après avoir été réformé du service militaire au bout de seulement un mois de classes[8]. Il est chargé par le Haut-Commissariat aux Réfugiés et Terre des Hommes de « monter un petit hôpital dans un camp de réfugiés à la frontière cambodgienne »[22]. C'est l'année où Bernard Kouchner engage le nom de MSF sur l'opération humanitaire L'Île de Lumière.

Juste après l'émission, « Les Dossiers de l'écran » du [27] sur le thème : « Cambodge, un peuple assassiné »[28], il est invité à déjeuner avec Xavier Emmanuelli, président[29], et Claude Malhuret, secrétaire général de MSF, par le député UDF Jean-Pierre Pierre-Bloch, qui leur propose une « Marche pour la survie du Cambodge » à la frontière avec la Thaïlande, où entre novembre et décembre MSF double son nombre de médecins[30], pour réclamer son ouverture à un convoi terrestre MSF[29].

Il devient le « premier médecin permanent de MSF », à 5 000 francs par mois[21], grâce à son expérience[22], opérant en « indépendant »[31], pour des missions exploratoires d'installation de dispensaires, de petits blocs[22]. Il est amené à « bouger énormément, trois semaines ici, deux mois là »[26], dans « la plupart des camps de réfugiés dans le monde »[26], notamment en Érythrée, pour des réfugiés éthiopiens du Soudan, au Pakistan pour des réfugiés afghans, au Honduras pour des réfugiés du Nicaragua et du Salvador[26], mais aussi en Thaïlande, à Djibouti, en Indonésie, au Cambodge et au Rwanda, à une époque où « 90 % des réfugiés fuyaient les régimes communistes »[26] et la « plupart des guérillas menaient des combats d’émancipation anticommuniste »[26], car « l’expansion soviétique dans le Tiers monde est la plus rapide »[26]. Après le Cambodge, il estime que « le régime demandait de l’aide pour les victimes d’une famine inexistante mais à laquelle tout le monde croyait ».

En 1980, il intervient au Tchad en guerre puis se rend en Ouganda, alors touché par une guerre et une famine[31], ses missions lui font prendre conscience de la nécessité pour une ONG de disposer de capacités d’expertise et d’action autonomes[31].

Président de Médecins sans frontières France[modifier | modifier le code]

Président de Médecins sans frontières France (de 1982 à 1994), Rony Brauman continue à exercer[22]. Il est élu quatre ans après la scission de MSF qui a vu la plupart des fondateurs quitter l'association derrière Bernard Kouchner pour fonder Médecins du Monde, tandis que Claude Malhuret était élu président (1978). Celui-ci voulait doter MSF d'une structure permanente, avec des professionnels salariés, ce que refusait Kouchner, partisan de garder à MSF un caractère informel, bénévole. Pendant sa président (1982-1994), MSF multiplie par dix le volume des soins et leur budget en douze ans[25].

Lors de la Famine de 1984-1985 en Éthiopie, en France, un collectif d'artistes donne naissance à l'association Chanteurs sans frontières qui enregistre en , la chanson SOS Éthiopie. Cependant, Rony Brauman observe que les secours humanitaires renforcent la politique de déplacement forcé du gouvernement éthiopien[31], grâce à des enquêtes menées par des ONG dans les camps de réfugiés du Soudan et de Somalie, pays voisins[31], avec une « véritable chirurgie sociale, avec dékoulakisation, collectivisation accélérée des terres »[26]. Les paroles de Chanteurs sans frontières, écrites par Renaud, sont retouchées par Jean-Jacques Goldman pour tenir compte de ce point de vue.

Selon Claude Malhuret, Rony Brauman appelle les organisations humanitaires et les donateurs occidentaux à suspendre leur action[31], ce dont le prix est l'expulsion de MSF d’Éthiopie[31], estimant faire « face à une campagne de désinformation », ce qui sera ensuite contesté par Claude Julien dans Le Monde diplomatique en juillet 1987[32].

Effectuant à cette occasion son apprentissage du débat public, en pleine guerre froide[31], il déplore qu'au lieu de dénoncer cette situation, le chanteur Bob Geldof, animateur de Band Aid, ait mis « son talent et son énergie à défendre le régime éthiopien »[31], et se sent « tout à fait en phase avec les ténors de l’antitotalitarisme et de l’anti-tiers-mondisme, Bernard-Henri Lévy et Pascal Bruckner en particulier »[31], avec qui ses relations se dégraderont ensuite [31]. Au même moment est fondée par MSF début 1985 la fondation Liberté sans frontières, dont la présidence est confiée à Claude Malhuret, directeur de MSF, et dans laquelle il s'investit[26], notamment pour organiser un colloque[33][réf. non conforme], destiné à « donner à l’humanitaire une structure intellectuelle, une culture qui échappe au tiers-mondisme »[26], à la suite de « toute une série de réflexions personnelles sur l’humanitaire et ses rapports avec le pouvoir »[26] qui convergent vers « l'idée du lien fondamental entre l'autonomie de la société civile, le mouvement de démocratisation et le développement économique »[25]. Les expériences du Cambodge puis de l’Éthiopie, où les « dons ont été massivement accaparés par le régime prosoviétique » d’Addis-Abeba[32], sont selon lui « l’origine de la création de l’association « Libertés sans frontières » »[23]. Celle-ci estime dès 1987 que « le problème de la dette des pays en développement est désormais moins central, et moins susceptible d'ébranler les fondements du système international »[34]. Il est ensuite directeur de recherches de ce qui devient la « Fondation Médecins Sans Frontières ».

Après la présidence de MSF[modifier | modifier le code]

Il est professeur associé à l’Institut d'études politiques de Paris (1994-1997) et participe aux travaux du CRASH, le Centre de Réflexion sur l'Action et les Savoirs Humanitaires. Il est chroniqueur au magazine trimestriel Alternatives Internationales[35][source insuffisante]. Il est lauréat du Prix de la Fondation Henri Dunant en 1997[36][réf. non conforme].

En 1999, il est coréalisateur avec son cousin, le cinéaste israélien Eyal Sivan, du documentaire Un spécialiste, portrait d'un criminel moderne sur le procès d'Adolf Eichmann (1961) dont le scénario est inspiré de l'essai Eichmann à Jérusalem de la philosophe Hannah Arendt.


Conflit israélo-palestinien[modifier | modifier le code]

Il signe en en un texte collectif publié dans Le Monde « Soutenir Israël ? Pas en notre nom ! » critiquant le soutien inconditionnel apporté par le CRIF à la répression dans les territoires palestiniens occupés[37]

Il participe, pendant la seconde intifada (2000-2005) et dans le contexte de l’intervention anglo-américaine en Irak, à de nombreux débats publics, en confrontation avec les intellectuels néoconservateurs français soutenant Israël et les États-unis.

Appel contre les frappes israéliennes au Liban en 2006[modifier | modifier le code]

Il signe, en , un appel contre les frappes israéliennes au Liban, paru dans Libération[38] et L'Humanité[39].

Il déclare, en , dans l'émission Salut les Terriens ![40], à propos de la création de l’État d’Israël en 1948 : « Je pense que si j'avais été, à l'époque, en situation de prononcer un jugement, je ne crois pas que j'aurais été favorable à la création de l'État d'Israël […] ». Il se déclare partisan d'un État bi-national en Palestine/Israël.

En 2005, à la suite de la mobilisation exceptionnelle en faveur des victimes du tsunami, il soutient la position de MSF d’arrêter de collecter des fonds pour l’urgence, celle-ci étant révolue alors que les campagnes battaient leur plein. Le président de MSF (Jean-Hervé Bradol) et lui sont les seuls à dénoncer publiquement ce qu’ils estiment être un traitement émotionnel trompeur. Rony Brauman, alors membre du conseil d’administration de France-Télévision, critique la confusion, source de conflits d’intérêts, entre information et mobilisation. Il proteste contre la mise en avant exclusive de la Fondation de France pour la récolte et la gestion primaire de fonds.

Opposition à l'intervention militaire de 2011 en Libye[modifier | modifier le code]

En , il s'oppose à l'intervention militaire en Libye dans laquelle la France est engagée[41]. « Ce qui me gêne dans cette opération, c’est qu’on prétend installer la démocratie et un état de droit avec des bombardiers. Je ne sais pas où cette idée a été puisée, mais ce que je vois c'est qu'à chaque fois qu’on a essayé de le faire, non seulement on a échoué mais le remède qu’on prétendait apporter était pire que le mal », dénonce-t-il notamment. Il met en doute la réalité des exactions invoquées pour justifier l'intervention armée.

Il s'est également opposé, le , sur France Inter, à une opération militaire en Syrie. En revanche, le , dans une interview publiée dans le journal Le Monde, il se dit favorable à ce que les Occidentaux fassent des « frappes ciblées » en Syrie. Il y explique pourquoi les attaques chimiques sont, selon lui, bien plus répréhensibles que la tuerie de masse par bombardement et pourquoi on doit, dans certains cas, s'affranchir du Conseil de sécurité de l'ONU[42].

Le , il est parmi les signataires de l’Appel des 58 : « Nous manifesterons pendant l'état d'urgence »[43],[44].

À propos d'un acte antisémite à Marseille, le lundi , au cours duquel un enseignant juif portant une kippa a été agressé à la machette par un adolescent de 16 ans, Rony Brauman (à l'antenne d'Europe 1, le samedi ) assimile le port de la kippa à une « affiliation politique » et à un « signe d'allégeance à l'égard de la politique de l'État d'Israël ». Le Canard enchaîné estime qu'en cette occasion il avait franchi le « mur du çon ». Il s'expliquera le sur Mediapart de sa formulation trop rapide[45].

Le , Rony Brauman s'exprime dans le journal Libération pour dénoncer les dérives du « tourisme humanitaire » pratiqué par certaines sociétés commerciales[46].

Il est le parrain de la promotion 2016-2017 des étudiants de deuxième année (FGSM2) de la faculté de médecine de Nancy (université de Lorraine), portant ainsi le nom de « promotion Brauman ».

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Préfacier[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Who's Who in France, dictionnaire biographique, 1992-1993. Éditions Jacques Lafitte, 1992.
  2. « Rony Brauman: «Ma judaïté n'est ni un drapeau ni une honte» », LExpress.fr,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  3. Who's Who in France, dictionnaire biographique, 1992-1993. Éditions Jacques Lafitte, 1992.
  4. a et b Les 20 ans de Rony Brauman, ex-président de MSF : « Sans Mai 68, je ne serais jamais passé en année supérieure de mon cursus de médecine » par Camille Stromboni, publié le dans L’Étudiant [1].
  5. [2].
  6. Les Années Lycée, livre de poche édité par le Ministère de l'Éducation Nationale et Axa, 1994, p. 26.
  7. Jérôme Anciberro, « Les maoïstes, fans absolus du Petit livre rouge », hors série Le Monde-La Vie, no 11, « L'histoire de l'Occident. Déclin ou métamorphose ? », 2014, p. 132-133.
  8. a et b « Entrer, rester en humanitaire : des fondateurs de MSF aux membres actuels des ONG médicales françaises » par Johanna Siméant-Germanos, dans la Revue française de science politique en 2001 [3].
  9. a b et c "Penser dans l'urgence. Parcours critique d'un humanitaire. Entretiens de Rony Brauman avec Catherine Portevin, aux Éditions du Seuil en 2021 [4].
  10. Au centre universitaire de Vincennes, est créé en , un « Comité de base pour l'abolition du salariat et la destruction de l'Université », dirigé par Jean-Marc Salmon, Jean-Claude Dollé et André Glucksmann, selon Génération, le livre d'Hervé Hamon et Patrick Rotman.
  11. Génération, par Hervé Hamon et Patrick Rotman, Éditions du Seuil, 1987.
  12. a et b "Rony Brauman, rebelle de l'humanitaire" le 30 avril 1994" dans Le Monde [5].
  13. « Théories en crise » par Frédérique Matonti, Daniel Mouchard et Astrid von Busekist, en 2005 aux Éditions Raisons Politiques (en), page 40.
  14. « Rony Brauman, poil à gratter de l’humanitaire » par Adrien Renaud dans What's Up Doc [6].
  15. a b c d et e "Série « Rony Brauman : militant de l’humanitaire ». Épisode 1/5 : S’éveiller aux combats, le sur France Inter [7].
  16. « Histoire d'un adjectif » par Michèle Manceaux en 2003.
  17. « Comment le maoïsme a séduit une partie de la jeunesse des années 68 en France », dans Les Inrockuptibles, par Mathieu Dejean le [8].
  18. a b c d et e "Rony Brauman : "Je faisais partie de la piétaille du maoïsme français" par Stéphane Lagarde sur Asyalist le [9].
  19. Paris-presse, 4 mai 1969.
  20. Paris-presse, 6 mai 1969.
  21. a et b Libération [10].
  22. a b c d e f g h i j k l et m "Rony Brauman, poil à gratter de l'humanitaire", dans WHAT'S UP DOC, le [11].
  23. a b c et d "De l'instrumentalisation de l'humanitaire à celle de la mémoire", Entretien avec Rony Brauman Gilbert Wasserman, dans la revue Mouvements en 2004 [12].
  24. "Médecins Sans Frontières. La biographie", par Anne Vallaeys, en 2004 aux éditions 9decins_Sans_Fronti%C3%A8res/XPS4Ounp2EAC?hl=fr&gbpv=1&dq=%22xavier+emmanuelli%22+communiste+cochin&pg=PT126&printsec=frontcover.
  25. a b c et d « Invité : Rony Brauman », sur rfi.fr, (consulté le ).
  26. a b c d e f g h i j k l et m « Qu’est-ce qu’on fait là ? », entretien avec Rony Brauman le dans la revue Vacarme [13].
  27. Archives de l'émission INA [14].
  28. « Le prince Norodom Sihanouk a fait sa rentrée sur les écrans de télévision français ». Compte-rendu dans Le Monde de l'émission « Les Dossiers de l'écran » du sur le thème : « Cambodge, un peuple assassiné » [15].
  29. a et b Médecins Sans Frontières: La biographie, par Anne Vallaeys aux Éditions Fayard en 2014 [16].
  30. French doctors. L'épopée des hommes et des femmes qui ont inventé la médecine humanitaire par Olivier Weber en 2014 [17].
  31. a b c d e f g h i j et k Les intellectuels intègres, par Pascal Boniface, en 2013 chez Jean-Claude Gawsewitch Éditeur [PDF].
  32. a et b Claude Julien, « Choisir les victimes », Le Monde diplomatique,‎ (lire en ligne).
  33. Archives INA [18].
  34. La dette catastrophe ou mutation. Fondation Liberté sans frontières, 1987, par François Jean [19].
  35. Alternatives Internationales.
  36. https://prix-henry-dunant.org/laureats-terrain/1997-rony-brauman/.
  37. « Soutenir Israël ? Pas en notre nom ! », sur lemonde.fr, (consulté le ).
  38. Nous, Juifs contre les frappes d'Israël, in Libération, .
  39. Des juifs contre l’offensive meurtrière d’Israël, L’Humanité, .
  40. « VIDEO - Salut les Terriens ».
  41. « AUDIO - 5 minutes avec… Rony Brauman (Pascale Clark) », sur radiofrance.fr, .
  42. Nicolas Truong, « Rony Brauman : "Les frappes ciblées s'imposent car Al-Assad a franchi un palier symbolique" », sur LeMonde.fr, .
  43. Collectif, « L'appel des 58 : « Nous manifesterons pendant l'état d'urgence » », Club de Mediapart,‎ (lire en ligne).
  44. AFP, « État d'urgence : 58 personnalités revendiquent la liberté de manifester », Le Point,‎ (lire en ligne).
  45. Sophie Ernst, « Rony Brauman et la kippa : ses explications », sur blogs.mediapart.fr.
  46. Noémie Rousseau, « Tourisme humanitaire: la vraie fausse pitié », Libération.fr,‎ (lire en ligne, consulté le ).

Voir aussi[modifier | modifier le code]

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Liens externes[modifier | modifier le code]