Roger Belbéoch (physicien)

Roger Belbéoch, né à Douarnenez le et mort à Paris 4e le [1], est un physicien, ingénieur de l'École supérieure de physique et de chimie industrielles de la ville de Paris.

Biographie[modifier | modifier le code]

Il a fait toute sa carrière au CNRS dans un laboratoire universitaire de recherche de la faculté des sciences d'Orsay. Il était spécialisé dans les accélérateurs de particules et la physique des faisceaux de haute énergie.

Utilisateur de grosses installations productrices de rayonnements, il s'est intéressé aux effets biologiques des rayonnements ionisants qui, depuis le début des années 1970, sont à l’origine de son questionnement sur les dangers de l’énergie nucléaire et de ses prises de position antinucléaires.

Au sein du Groupement des scientifiques pour l'information sur l'énergie nucléaire (GSIEN), membre du bureau, il a publié de nombreux articles dans la revue La Gazette Nucléaire. Il a démissionné du GSIEN fin 2004. Il faisait partie du Comité antinucléaire Stop Nogent-sur-Seine et collaborait à sa lettre d'information.

Publications[modifier | modifier le code]

  • « Le risque nucléaire et la santé » in Pratiques ou Les cahiers de la médecine utopique, no 45, février-. Revue du SMG, Syndicat de la médecine générale. Le SMG a édité l'article sous forme de tiré à part (66 pages) qui a été diffusé par la CNAN, Coordination nationale antinucléaire.
  • « Société nucléaire » in Encyclopédie philosophique universelle. Les Notions philosophiques, tome II, pp. 2402-2409, Presses Universitaires de France, [2].
  • « Les effets biologiques du rayonnement » et les « Mythes de la radioprotection » in « La Radioactivité et le vivant », Sebes, no 2 (p. 11-32), Genève, . La revue Sebes (Stratégies énergétiques, Biosphère et Société) forum interdisciplinaire indépendant, est la gazette de l'APAG, organe de l'Association pour l'Appel de Genève.
  • « Comment sommes-nous « protégés » contre le rayonnement ? Les normes internationales de radioprotection. Le rôle de la Commission Internationale de Protection Radiologique » in Radioprotection et droit nucléaire. Entre les contraintes économiques et écologiques, politiques et éthiques, sous la direction d'Ivo Rens et Joël Jakubec, éd. Georg, 1998. Collection Stratégies énergétiques, Biosphère et Société, p. 43-96[3].
  • « Tchernoblues. De la servitude volontaire à la nécessité de la servitude », éd. L'Esprit Frappeur no 105, Paris, 2002, 109 pages[4].
  • Écrits de Roger Belbéoch en collaboration avec Bella Belbéoch : « Nucléaire et Santé », édité par le CCPAH, Comité Contre la Pollution Atomique à La Hague. Assises internationales du retraitement, Equeurdreville, 21-. Compte-rendu de la Commission Nucléaire et santé, 68 pages[5].
  • « Santé et rayonnement. Effets cancérigènes des faibles doses de rayonnement ». Choix de textes. Traduction avec l'aide de Anghju-lamaria Carbuccia. GSIEN/CRIIRAD, 1988, 195 p.
  • « Tchernobyl, une catastrophe. Quelques éléments pour un bilan ». L'Intranquille, une libre contribution à la critique de la servitude, no 1, Paris, 1992, p. 267-373 (B.P. 75, 76960, Notre-Dame-de-Bondeville).
  • Tchernobyl, une catastrophe. Quelques éléments pour un bilan, éd. Allia, Paris 1993. 220 pages. (Ce livre reprend et complète le texte paru dans L'Intranquille). Il a été édité en japonais, Tokyo 1994. Nouvelle édition revue et augmentée en 2012 aux éditions La Lenteur.
  • « Sortir du nucléaire, c'est possible avant la catastrophe », L'Esprit Frappeur no 20, Paris 1998, 123 pages[6].

Références[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]