Robin Greenfield

Robin Greenfield
Biographie
Naissance
Voir et modifier les données sur Wikidata (37 ans)
AshlandVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Formation
Activités
Militant, La NatureVoir et modifier les données sur Wikidata
Période d'activité
depuis Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Mouvements

Robin Greenfield (né le ) est un activiste américain[1],[2] dans le domaine de l'environnement[3]. Adepte du happening, il milite pour un mode de vie plus respectueux de la biosphère dans le cadre du mouvement pour une simplicité volontaire.

Robin Greenfield donne des conférences un peu partout dans le monde. Il est ambassadeur de l'organisation 1 % pour la planète[4].

Jeunesse[modifier | modifier le code]

Robin Greenfield est né à Washburn, Wisconsin, et a grandi à Ashland, Wisconsin, où il a été élevé par une mère seule avec trois frères et sœurs[5]. À l'âge de 18 ans, il est devenu un Eagle Scout, le rang le plus élevé au sein du mouvement Scout.

Robin Greenfield a étudié à l'université de Wisconsin–La Crosse et a obtenu une licence en biologie marine[6]. Il a effectué un tour du monde à l'issue de ses études.

En 2011, il a déménagé à San Diego, en Californie.

Aventures[7][modifier | modifier le code]

2013 : en dehors des sentiers battus en Amérique[modifier | modifier le code]

En 2013, Robin Greenfield parcourt à vélo 7 600 km à travers l'Amérique sur un vélo en bambou pour proposer aux Américains de vivre de manière plus durable. Au cours de ce périple de 104 jours, il a utilisé seulement 610 litres d'eau, n'a créé qu'un kilogramme de déchets, ne s'est déplacé qu'à la force de ses jambes (à l'exception d'un court trajet en ferry à New York), ne s'est branché que cinq fois à une prise électrique, et n'a jamais allumé de lampe électrique.

En chemin, il a effectué plusieurs campagnes autour de l'idée « d'inciter les individus à se réveiller et à prendre des mesures ». Pour sensibiliser à la question du gaspillage de l'eau, il a vécu d'une fuite d'un robinet d'incendie pendant cinq jours dans la ville de New York[8]. Plus tard, il a voyagé de New York à Boston lors d'une vague de chaleur en s'approvisionnant uniquement sur les robinets qui fuyaient dans la campagne. Il s'est procuré environ 70 % de son alimentation dans des bennes à ordures — plus de 280 kilos de produits alimentaires — attirant ainsi l'attention sur le gaspillage alimentaire.

2014 : une année sans douche[modifier | modifier le code]

D' à Robin Greenfield passé une année à se laver uniquement dans les sources d'eau naturelles telles que les rivières, les lacs, les chutes d'eau ou encore à l'aide d'eau de pluie[9].

L'Américain moyen consomme environ 380 litres d'eau par jour. Pendant les quatre premiers mois de la campagne, Robin a utilisé une moyenne de deux litres par jour, et quand il est retourné chez lui, il a réussi à n'utiliser que trente-sept à soixante-quinze litres d'eau par jour[10].

Le but de la campagne était d'inspirer les gens à commencer à prêter attention à leur environnement et à être conscient de la façon dont des actions simples affectent le monde autour d'eux. Il a déclaré : « Nous devons être conscients de l'origine des choses que nous consommons chaque jour, comme l'eau, la nourriture et l'énergie. J'ai voulu montrer combien l'eau est précieuse et inciter les gens à protéger cette ressource »[11].

2014 : le fiasco du gaspillage alimentaire[modifier | modifier le code]

Robin Greenfield posant à côté d'aliments récupérés dans des bennes à ordures.

Au cours d'un deuxième trajet à vélo à l'été 2014, il a initié dans les grandes villes traversées l'opération « Food Waste Fiasco »[12].

Vie personnelle[modifier | modifier le code]

Greenfield, en adepte de la simplicité volontaire, met en pratique ses convictions. Il s'est converti un temps au véganisme avant de revenir à une alimentation très végétale sans exclure le poisson et la viande s'il en connait l'origine (il milite contre les élevages industriels et pour l'alimentation locale et bio). Il se déplace pieds nus et surtout à vélo. Il n'a pas de cartes de crédit et de compte bancaire, ne possède pas de voiture et n'a pas pris de douche depuis . Ce qui lui a permis de vivre de cette manière est de renoncer à accumuler de l'argent.

Il a eu une vasectomie à l'âge de 25 ans, parce qu'il ne souhaite pas que les femmes soient contraintes de prendre la pilule.

Publications[modifier | modifier le code]

  • (en-US) Rob Greenfield, « Lessons Learned From a Year Without Showering », The Huffington Post,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  • "Le drôle de voyage de Mister Green"[7], éditions Nautilus, 2020.

Documentaire[modifier | modifier le code]

  • La drôle de vie de Mister Green, reportage d'Envoyé spécial diffusé le .

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. (en-US) « Biking across the country for the planet with adventurer Rob Greenfield », www.grindtv.com (consulté le ).
  2. (en-US) « Environmental activist Rob Greenfield goes off the power grid on cross-country bike trek to promote sustainability », The Providence Journal (consulté le ).
  3. (en-US) « All of environmentalist Rob Greenfield’s meals come from trash receptacles behind grocery and convenience stores. », TakePart (consulté le ).
  4. (en-US) « Off-Grid Cross-country Cycle » [archive du ], Mountain Life Annual (consulté le ).
  5. (en-US) « Bike-Riding Do-Gooder Planting Flowers and Picking Up Trash One City at a Time », Yahoo! Shine (consulté le ).
  6. (en-US) « Eagle Scout's ride across America can inspire your Scouts to stay the course », Scouting magazine (consulté le ).
  7. a et b « Le drôle de voyage de Mister Green », sur nautilus-editions.com (consulté le )
  8. (en-US) « Cross-country on a bamboo bike », Connecticut Post (consulté le ).
  9. (en-US) James Rush, « The man who didn't shower for an ENTIRE YEAR comes clean », Daily Mail,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  10. Greenfield 2014.
  11. (es) « En fotos: el joven que no se ha duchado en un año por una buena causa », bbc.co.uk,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  12. (en-US) Derek Markham derekmarkham, « Activist fuels his bike tour with dumpster food to call attention to Food Waste Fiascos », TreeHugger,‎ (lire en ligne, consulté le ).

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Article sconnexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]