Rishi Sunak

Rishi Sunak
Illustration.
Portrait officiel de Rishi Sunak en 2022.
Fonctions
Premier ministre du Royaume-Uni
En fonction depuis le
(1 an, 5 mois et 19 jours)
Monarque Charles III
Vice-Premier ministre Dominic Raab
Oliver Dowden
Gouvernement Sunak
Législature 58e
Coalition Tories
Prédécesseur Liz Truss
Chef du Parti conservateur
En fonction depuis le
(1 an, 5 mois et 20 jours)
Élection 24 octobre 2022
Prédécesseur Liz Truss
Député britannique
En fonction depuis le
(8 ans, 11 mois et 6 jours)
Élection 7 mai 2015
Réélection 8 juin 2017
12 décembre 2019
Circonscription Richmond (Yorks)
Législature 56e, 57e et 58e
Groupe politique Conservateur
Prédécesseur William Hague
Chancelier de l'Échiquier
Second lord du Trésor

(2 ans, 4 mois et 22 jours)
Premier ministre Boris Johnson
Gouvernement Johnson II
Prédécesseur Sajid Javid
Successeur Nadhim Zahawi
Secrétaire en chef du Trésor

(6 mois et 20 jours)
Premier ministre Boris Johnson
Gouvernement Johnson I et II
Prédécesseur Liz Truss
Successeur Stephen Barclay
Biographie
Date de naissance (43 ans)
Lieu de naissance Southampton (Angleterre, Royaume-Uni)
Nationalité Drapeau du Royaume-Uni Britannique
Parti politique Parti conservateur
Conjoint Akshata Murty (depuis 2009)
Diplômé de Lincoln College (Oxford)
Stanford Graduate School of Business
Profession Banquier d'affaires
Religion Hindouisme[1]
Résidence 10 Downing Street (Londres)

Rishi Sunak
Premiers ministres du Royaume-Uni

Rishi Sunak, né le à Southampton (Hampshire, Angleterre), est un homme d'État britannique. Chef du Parti conservateur, il est Premier ministre du Royaume-Uni depuis le .

Après une carrière dans la finance l'ayant fait millionnaire, il siège depuis 2015 à la Chambre des communes pour Richmond (Yorks). Partisan du Brexit, il est secrétaire en chef du Trésor en 2019-2020, puis chancelier de l'Échiquier.

En juillet 2022, il quitte le gouvernement pour contraindre Boris Johnson à démissionner, puis est devancé par Liz Truss dans la course à la tête du Parti conservateur en septembre. Après la démission de cette dernière le mois suivant, il est le seul candidat pour prendre la direction du parti, ce qui lui permet de devenir chef du gouvernement.

Devenu Premier ministre quelques semaines après l'accession au trône de Charles III, il est le premier hindou et le premier non-Blanc à occuper cette fonction dans l’histoire du royaume, le plus jeune lors de sa nomination (42 ans) depuis 1812, le plus riche, ainsi que le cinquième membre consécutif d'un parti à diriger un gouvernement depuis 2010.

En tant que Premier ministre, il fait face à une forte inflation et à une crise de l'approvisionnement énergétique commencées alors qu'il était chancelier de l'Échiquier, ainsi qu'à des conflits sociaux. Sa politique étrangère est marquée par la continuité de l'aide à l'Ukraine contre l'invasion russe.

Situation personnelle[modifier | modifier le code]

Naissance et origines[modifier | modifier le code]

Rishi Sunak naît le à Southampton dans le Hampshire en Angleterre.

Il est le fils de Yashvir Sunak, médecin généraliste du NHS né au Kenya, alors colonie britannique, et d’Usha Sunak, pharmacienne de Southampton née au Tanganyika[2], alors territoire sous mandat britannique. Sa famille, originaire du Pendjab, fait partie de la diaspora indienne d'Ouganda, du Kenya et de Tanzanie qui s'y est établie au cours du XXe siècle[3]. Rishi Sunak est l’aîné de trois enfants[4].

Son grand-père paternel, Ramdas Sunak, est originaire de Gujranwala, dans le Pendjab ; il part à Nairobi en 1935 en tant qu'employé de bureau, et est rejoint par sa femme Suhag Rani Sunak, qui venait de Delhi, en 1937[5],[6]. Son grand-père maternel, Raghubir Sain Berry, est agent fiscal au Tanganyika, et marié à Sraksha, née au Tanganyika, avec qui il a trois enfants ; ils partent au Royaume-Uni en 1966[7]. Raghubir Sain Berry travaille au Inland Revenue (en) et, en tant qu'agent, se voit décoré de l'ordre de l'Empire britannique en 1988.

Sa famille émigre dans les années 1960 d'Afrique de l'Est au Royaume-Uni[4].

Études et carrière dans la finance[modifier | modifier le code]

Rishi Sunak fait ses études au Winchester College et au Lincoln College de l'université d'Oxford. Il y étudie la philosophie, la politique et l'économie (PPE) et obtient également une maîtrise en administration des affaires de l'université Stanford, en Californie[8].

Sunak a travaillé comme analyste pour la banque d’investissement Goldman Sachs entre 2001 et 2004[9]. Il a ensuite travaillé pour le hedge fund TCI Fund Management, devenant associé en septembre 2006. Il est parti en novembre 2009 en Californie pour travailler dans le hedge fund Theleme Partners lancée en octobre 2010 avec 700 millions de dollars sous gestion[10]. Sunak a également été directeur de la société d’investissement Catamaran Ventures détenue par son beau-père, l’homme d’affaires indien N. R. Narayana Murthy entre 2013 et 2015.

Vie privée[modifier | modifier le code]

De religion hindoue, il prête serment sur la Bhagavad-Gita lorsqu’il devient membre du Parlement[11],[12]. Il est abstème, se déclare végétarien et pratique le cricket[12].

À son propos, il déclare : « Je suis un Indo-Britannique. Je suis profondément britannique, mais ma religion, mon héritage culturel et mon épouse sont indiens[12]. ».

Il est marié à Akshata Murty, fille de l'homme d'affaires indien Narayana Murthy (en), cofondateur de la société informatique Infosys et cinquième fortune indienne[13], et de l'ingénieure, écrivaine et philanthrope Sudha Murty. Rishi et Akshata Sunak ont deux filles, prénommées Anoushka et Krishna[14],[15]. Akshata Sunak détient des parts dans la société d'investissement Catamaran Ventures à hauteur de 430 millions de livres sterling, ce qui fait d'elle l'une des femmes les plus riches de la Grande-Bretagne. Elle crée sa propre marque de mode en 2010, Akshata Designs[16],[17]. Elle est la première épouse de Premier ministre britannique à ne pas détenir la nationalité britannique.

Le couple est propriétaire d'au moins quatre biens immobiliers, dont une maison dans le quartier de Kensington, à Londres, d'une valeur de 7 millions de livres et un appartement à Santa Monica, en Californie, aux États-Unis[18].

Parcours politique[modifier | modifier le code]

Député pour Richmond (Yorks)[modifier | modifier le code]

Portrait officiel de Rishi Sunak en tant que député en 2017.

Rishi Sunak est élu député de la circonscription de Richmond, dans le Yorkshire, lors des élections générales de 2015.

Il soutient le Brexit dans le cadre du référendum sur l'appartenance du Royaume-Uni à l'Union européenne du , notamment car la libre circulation accordée aux ressortissants européens ne l’est pas aux Indo-Pakistanais, membres du Commonwealth[12],[19]. Il vote majoritairement contre les projets de loi visant à réduire les émissions de gaz à effet de serre selon le quotidien français Libération, qui note également qu'« il reste aussi favorable à l'augmentation de la production de gaz en mer du Nord, mais pas au développement de parcs éoliens terrestres[20]. »

Il est réélu à la Chambre des communes lors des élections générales de 2017 et à celles de 2019.

Membre de gouvernements[modifier | modifier le code]

Rishi Sunak et le Premier ministre, Boris Johnson, en 2020.

En 2018-2019, il est sous-secrétaire d'État parlementaire au sein du département du Logement, des Communautés et du Gouvernement local dans le gouvernement May II. Le , il est nommé secrétaire en chef du Trésor dans le gouvernement Johnson I. Il est reconduit dans le gouvernement Johnson II. Le , il remplace Sajid Javid en tant que chancelier de l'Échiquier, à la suite de la démission de celui-ci[21].

Réputé pour son conservatisme budgétaire, Rishi Sunak s'oppose à une trop forte augmentation des dépenses publiques pour soutenir l’économie pendant la pandémie de Covid-19 et défend un gel des retraites pour tenir les finances britanniques. Il s'oppose également à l'idée d'introduire une taxe carbone pour réduire les émissions de CO2, déclarant qu'elle pèserait sur les foyers modestes[22].

Des dissensions avec Boris Johnson conduisent, à l'été 2021, celui-ci à mettre en cause son « manque de sens politique » et à suggérer de le rétrograder lors d'un prochain remaniement ministériel. À cette occasion Rishi Sunak reçoit le soutien de poids lourds du Parti conservateur au Parlement, fragilisant ainsi la position de Johnson[22]. Il est perçu comme son probable successeur[23].

Campagnes pour la direction du Parti conservateur[modifier | modifier le code]

Logo de campagne de Rishi Sunak ().

Rishi Sunak et plusieurs autres ministres démissionnent du gouvernement britannique le afin de faire pression sur Boris Johnson et le contraindre à son tour à la démission.

Celle-ci obtenue, Rishi Sunak se déclare candidat à sa succession[24]. Arrivé en tête des cinq tours de scrutin chez les députés en juillet, il est battu lors du vote des adhérents, annoncé le , obtenant 42,6 % contre 57,4 % pour Liz Truss, qui devient Première ministre.

Le , après seulement 44 jours de mandat et en raison d’une crise politique provoquée par un projet de budget controversé, Liz Truss annonce sa démission du 10 Downing Street.

Après son échec du mois précédent, Rishi Sunak apparaît cette fois comme le favori à la direction du Parti conservateur, bénéficiant de ses prises de position orthodoxes sur le plan budgétaire. Il se déclare candidat le et obtient les 100 parrainages de députés requis pour se présenter, une mesure visant à limiter à trois maximum le nombre de candidats (le nombre de parrainages exigé lors du précédent scrutin était de vingt[25]).

Le lendemain, après le renoncement de Boris Johnson et l’échec de Penny Mordaunt à recueillir les parrainages nécessaires, il se retrouve seul en lice : soutenu par 197 députés conservateurs sur 357, il prend alors la tête du parti, sans que les 170 000 adhérents du parti ne soient consultés[26],[27],[28]. La fonction de Premier ministre lui est dès lors assurée.

Premier ministre du Royaume-Uni[modifier | modifier le code]

Nomination[modifier | modifier le code]

Rishi Sunak devient Premier ministre le lendemain de son élection à la direction du Parti conservateur, le . Il est le premier Premier ministre nommé par le roi Charles III depuis son accession au trône, Liz Truss ayant été nommée par la reine Élisabeth II, deux jours seulement avant son décès[29].

Rishi Sunak lors de son premier discours après sa nomination comme Premier ministre ().

Il devient le premier Britannique hindou et non-Blanc (il est d'origine asiatique, issu de la diaspora indienne) à devenir Premier ministre[30],[31],[27],[32],[33],[34]. À 42 ans et cinq mois, il est alors le plus jeune chef de gouvernement britannique à entrer en fonction depuis Robert Jenkinson en 1812[35]. Par ailleurs, il est le cinquième conservateur à être de façon consécutive à la tête d’un gouvernement depuis le référendum du Brexit de 2016 (après David Cameron, Theresa May, Boris Johnson et Liz Truss)[36],[37],[38],[39].

Selon YouGov, seuls 38 % des Britanniques sont alors satisfaits de son entrée au 10 Downing Street[40].

Économie et social[modifier | modifier le code]

Il hérite des précédents gouvernements d'une situation de crise économique : le pays est en récession et les ménages britanniques devraient voir leurs revenus chuter de 7 % sur les deux prochaines années selon l’Office for Budget Responsibility. Il choisit de mener une politique d'austérité plutôt que de relance économique. Il est ainsi question dans son premier budget, présenté à la mi-novembre, de 55 milliards de livres sterling d’économies par an sur les cinq prochaines années[41].

À partir de novembre 2022, le Royaume-Uni fait face à un mouvement de grève sans précédent. Face à l'inflation galopante (10,7 % sur un an), un grand nombre de Britanniques se mettent en grève pour demander des hausses de salaires[42]. Rishi Sunak choisit d'adopter une ligne dure face aux grévistes, refusant de négocier et de recevoir les responsables syndicaux. Selon lui, la hausse des salaires accélérerait l'inflation. Il déclare être prêt à mobiliser l’armée pour remplacer les grévistes dans certains secteurs et décide d’accélérer l’adoption d’un projet de loi, imposant un service minimum dans les transports[43]. Selon un sondage YouGov pour le Times publié début décembre, 46 % des personnes interrogées jugent le gouvernement responsable des grèves, et 17 % font porter la responsabilité aux syndicats[43]. Le taux de popularité du Premier ministre s’élève en décembre à 25 %[42].

Environnement[modifier | modifier le code]

Sur le plan environnemental, s'il réintroduit le moratoire sur la fracturation hydraulique qui avait été supprimé par Liz Truss, il maintient la reprise de l’exploration de gaz et de pétrole en mer du Nord, envisage l'ouverture de nouvelles mines de charbon et ne se résout à prendre part à la COP27 de novembre 2022 que sous la pression. Sa ministre de l'Environnement, Thérèse Coffey, déclare pour sa part ne voir dans la COP « rien de plus qu'un rassemblement de gens en Égypte »[20].

Il annonce durant l'été 2023 plusieurs mesures pour défendre les automobilistes, soutenir la production d’hydrocarbures en mer du Nord et réduire le prix de la tonne de CO2 pour les industries lourdes. Selon Le Monde, les conservateurs voient dans l’opposition aux politiques environnementales une tactique électorale face aux travaillistes. Il souligne ainsi l'importance de la voiture pour les Britanniques et se déclare « alarmé par la position du Parti travailliste, qui est très antiautomobilistes », pointant en particulier l'instauration par certaines municipalités de « quartiers à faible circulation ». D'autre part, plus d'une centaine de nouvelles licences d’exploration et d’exploitation pétrolières et gazières seront accordées en mer du Nord afin de faire baisser l'inflation et soutenir l'emploi. Il décide également de mettre sur le marché davantage de quotas d’émissions de CO2. L’annonce fait baisser le prix de la tonne de CO2, qui s’échange alors autour de 55 euros au Royaume-Uni contre 90 euros dans l’Union européenne[44].

Alors que le gouvernement est accusé par les associations écologistes de négliger la lutte contre le réchauffement climatique, le ministre d'État chargé du Climat, Zac Goldsmith, démissionne le 30 juin 2023, critiquant « l'absence d’intérêt » du Premier ministre pour l'environnement[45]. L'ONU exprime sa préoccupation quant à la condamnation de militants à de la prison ferme pour avoir participé à une marche pacifique pour l'environnement[46].

Instabilité[modifier | modifier le code]

Plusieurs affaires entachent le gouvernement dans les trois premiers mois qui suivent sa formation. Nadhim Zahawi, ministre sans portefeuille et président du Parti conservateur, est contraint de reconnaître ne pas avoir déclaré l'ensemble de ses revenus. Avant lui, Gavin Williamson, également ministre sans portefeuille, a dû démissionner à la suite d’accusations de harcèlement. Le secrétaire d'État à la Justice Dominic Raab fait lui aussi l’objet d’enquêtes internes pour le même motif, mais se maintient à son poste, de même que Suella Braverman, la secrétaire d'État à l'Intérieur, accusée d’avoir manipulé sans précaution des informations confidentielles[47].

Polémique sur le statut fiscal de son ménage[modifier | modifier le code]

Le , le quotidien The Independent révèle que son épouse, Akshata Murty, riche héritière indienne, dispose d’un statut fiscal spécifique, le statut de non-domicilié, lui permettant de ne payer aucun impôt au Royaume-Uni sur ses revenus engendrés à l’étranger.

Keir Starmer, chef du Parti travailliste, fustige une « hypocrisie stupéfiante » de la part du couple Sunak-Murty, qui tenterait d’optimiser sa fiche d’impôt au moment où les Britanniques connaissent la plus forte hausse de prélèvements obligatoires depuis un demi-siècle. Devant la polémique, Akshata Murty annonce renoncer à son statut fiscal spécifique[48].

Résultats électoraux[modifier | modifier le code]

Chambre des communes[modifier | modifier le code]

Année Circonscription Parti Voix % Résultats
2015 Richmond (Yorks) Conservateur 27 744 51,4 Élu
2017 Richmond (Yorks) Conservateur 36 458 63,9 Élu
2019 Richmond (Yorks) Conservateur 36 693 63,6 Élu

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. (en) « Next UK PM Rishi Sunak on being British, Indian and Hindu at the same time », sur business-standard.com, (consulté le ).
  2. (en) Parveen Akhtar, « It matters that Rishi Sunak has become the UK’s first prime minister of Indian descent », The Conversation,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  3. « Entretien avec Hanif Kureishi: «Rishi Sunak? Il n'y a aucune comparaison avec Barack Obama» », sur LEFIGARO, (consulté le )
  4. a et b Noémie Lair, « Success story, fortune, Star Wars : 10 choses à savoir sur Rishi Sunak, prochain Premier ministre britannique », France Inter,‎ (lire en ligne)
  5. « Punjab ancestry, Oxford graduate, 'proud Hindu' — all eyes on Rishi Sunak in UK PM race »,
  6. Giulia Crouch, « Are you Ready for Rishi? Everything to know about his background, wife and politics » [archive du ], sur Evening Standard, (consulté le )
  7. Michael Ashcroft, Going for Broke: The Rise of Rishi Sunak, Biteback Publishing, (ISBN 9781785906381, lire en ligne)
  8. Agnès Rotivel, « Rishi Sunak, le gardien du budget de Boris Johnson », La Croix,‎ (ISSN 0242-6056, lire en ligne, consulté le ).
  9. https://www.efinancialcareers.com/news/2022/10/rishi-sunak-goldman-sachs
  10. (en) Dan DeFrancesco, « UK prime minister Rishi Sunak has a background in finance » Accès payant, sur businessinsider.com, (consulté le ).
  11. Gisèle Siguier-Sauné, « Hindouisme : qu’est-ce que la Bhagavad-Gita, sur laquelle Rishi Sunak a prêté serment ? », Le Monde,‎ (lire en ligne Accès payant, consulté le ).
  12. a b c et d Le Point magazine, « Royaume-Uni : Rishi Sunak arrive à Downing Street », sur Le Point, (consulté le )
  13. AFP, « Ascension fulgurante pour Rishi Sunak, nouveau ministre des Finances britannique », L'Express, (consulté le ).
  14. « Sudha-Narayana Murthy's son-in-law Rishi Sunak wins polls as Conservative Party member », The Economic Times, sur The Economic Times, (consulté le ).
  15. Kounteya Sinha, « Narayana Murthy's son-in-law Rishi Sunak enters British parliament with a thumping victory », The Times of India, sur The Times of India, (consulté le ).
  16. Abhaya Srivastava, « Plus riche que la reine : Akshata Murty, l'épouse du chancelier de l'Échiquier sous les projecteurs », sur information.tv5monde.com, (consulté le ).
  17. (en) « Huge wealth of Rishi Sunak's family not declared in ministerial register », sur The Guardian, .
  18. Par Abhaya Srivastava AFP, « L'épouse de Rishi Sunak : femme d'affaires ultrafortunée qui n'est pas domiciliée au Royaume-Uni »,
  19. « Which Tory MPs back Brexit, who doesn't and who is still on the fence? - Coffee House », (consulté le ).
  20. a et b Juliette Démas, « Sous pression, Rishi Sunak n’évitera pas la COP27 », sur Libération,
  21. « Rishi Sunak remplace Sajid Javid en tant que ministre des Finances britannique », sur RFI, .
  22. a et b Ingrid Feuerstein, « Boris Johnson fragilisé par les dissensions avec son ministre des Finances », sur Les Échos, .
  23. « Rishi Sunak, favori à la succession de Boris Johnson », sur Le Figaro, .
  24. « Royaume-Uni : qui sont les huit candidats à la succession de Boris Johnson ? », sur lejdd.fr.
  25. (en) Aubrey Allegretti, « Britain to have new PM by 5 September as Tory leadership rules announced », The Guardian,‎ (lire en ligne, consulté le ).
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  27. a et b « Royaume-Uni : Rishi Sunak désigné par le Parti conservateur pour être le nouveau premier ministre », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  28. Arnaud De La Grange, « Royaume-Uni : Rishi Sunak, dernier espoir des tories, officiellement nommé premier ministre ce mardi », sur lefigaro.fr, (consulté le ).
  29. Allan Lemarchand, « Qui est Rishi Sunak, le premier Premier ministre de Charles III ? », sur pointdevue.fr, (consulté le ).
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  31. (en) Harriet Sherwood, « Rishi Sunak to become first British PM of colour and also first Hindu at No 10 », The Guardian,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  32. (en) Stephen Castle, Shashank Bengali et Matthew Mpoke Bigg, « Rishi Sunak Makes History as UK’s First Prime Minister of Color », The New York Times,‎ (lire en ligne Accès payant, consulté le ).
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  42. a et b « Grèves au Royaume-Uni : « Rishi Sunak est mis face à la réalité sociale de la classe moyenne » », sur lejdd.fr (consulté le )
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  44. « Au Royaume-Uni, Rishi Sunak lance une offensive pro-hydrocarbures », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne)
  45. « Au Royaume-Uni, le gouvernement de Rishi Sunak accusé de négliger l'urgence climatique », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne)
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  47. « Au Royaume-Uni, les conservateurs englués dans une série de scandales », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne)
  48. « Au Royaume-Uni, le chancelier de l’Echiquier, Rishi Sunak, dans la tourmente », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne).
  49. (en) BBC News, « UK results 2019 », sur bbc.com (consulté le )

Liens externes[modifier | modifier le code]