Richard Boyle (3e comte de Burlington)

Richard Boyle
Portrait (1718) par Jonathan Richardson.
Fonctions
Ard-Chisteoir na hÉireann (en)
-
Lord-lieutenant du West Riding of Yorkshire
-
Membre du Conseil privé d'Irlande
Titre de noblesse
Comte
Biographie
Naissance
Décès
Activités
Période d'activité
Père
Mère
Juliana Noel (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Fratrie
Lady Juliana Boyle (d)
Lady Jane Boyle (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Conjoint
Dorothy Savile Boyle (à partir de )Voir et modifier les données sur Wikidata
Enfants
Dorothy FitzRoy, Countess of Euston (d)
Lady Julianna Boyle (d)
Charlotte Cavendish (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Membre de
Mouvement
Distinction
Blason
Œuvres principales

Richard Boyle, 3e comte de Burlington et 4e comte de Cork, né le , mort le , est un aristocrate, architecte néo-palladien et mécène anglais. Surnommé le « comte architecte » et l'« Apollon des Arts », il ne montra qu'un intérêt très limité pour la politique, bien qu'il fût membre de la Chambre des lords et du Conseil privé du roi.

Biographie[modifier | modifier le code]

Issu d'une famille de l'aristocratie anglaise, fils de Charles Boyle, 2e comte de Burlington, il accomplit, comme beaucoup de jeunes aristocrates britanniques de son époque, le Grand Tour, un premier voyage didactique en Italie jusqu'en 1719. Lors de ce séjour, devenant un parfait connaisseur, il se constitue une collection d'œuvres d'art, de mobilier ajouré, et de quelques statues antiques. Amateur des arts, son intérêt ne se porte pourtant pas ou peu, lors de ce premier voyage, à l'architecture. En 1726, il conçoit et fait construire la Chiswick House. En 1730, il dessine et fait construire un bâtiment pour la Sevenoaks School. Il fait également rebâtir au goût du jour la Burlington House (Londres).

Son épouse, Dorothy Savile Boyle, est une peintre portraitiste accomplie et l'amie des artistes.

Il est Grand Trésorier d'Irlande du à sa mort, et son beau-fils William Cavendish lui succède à cette charge en .

Il est fort probable que The Burlington Magazine, fondé en 1903, ait choisi son nom en partie en hommage à ce grand érudit[1].

On pense que Richard Boyle serait le père de Eva Marie Veigel. Boyle aurait donné 6 000 £ pour son mariage et l'aurait reconnue comme une fille naturelle[2].

Notes[modifier | modifier le code]

  1. (en) Michael Levey, The Burlington Magazine: a Centenary Anthology, Londres/New Haven, The Yale University Press, 2003, « Introduction » (p. XI).
  2. « Death of Mrs Garrick », Stamford Mercury,‎ , p. 4

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Jacques Carré, Lord Burlington (1694-1753) : le connaisseur, le mécène, l'architecte., ed. Adosa, Clermont-Ferrand, 1993.

Liens externes[modifier | modifier le code]