René Emmenegger

René Emmenegger
Illustration.
Fonctions
Conseiller administratif de Genève
Élection 25 mai 1975
Réélection 6 mai 1979

Prédécesseur Jean-Paul Buensod
Successeur Alain Vaissade
Maire de Genève
Président du PDC genevois
Conseiller administratif de Vernier
Élection 26 mai 1963
Député au Grand Conseil du canton de Genève
Législature 45e à 49e
Biographie
Date de naissance
Lieu de naissance Vernier
Date de décès (à 88 ans)
Nationalité Suisse
Parti politique PDC
Diplômé de Université de Genève
Profession Avocat

René Emmenegger, né à Vernier en 1930 et mort le , est une personnalité politique genevoise, membre du Parti démocrate-chrétien.

Biographie[modifier | modifier le code]

René Emmenegger naît à Vernier en 1930[1].

Après des études de droit et un brevet d'avocat, il ouvre une étude en 1957 avec J.-P. Imhoos[2].

Il est marié à Olga, maître de calcul au Centre de formation professionnelle technique de Genève[2].

Il décède le à 88 ans[3].

Parcours politique[modifier | modifier le code]

Sa carrière politique commence en 1959, lorsqu'il accède au conseil municipal de la ville de Vernier. Il accède quatre ans plus tard à l'exécutif de la ville jusqu'en 1967[4].

Membre du PDC, il en est le président cantonal de 1971 à 1975. Il est aussi député au Grand conseil genevois de 1961 à 1981[5]. Lors de son mandat de député cantonal, il est très actif sur les finances, les communes, le logement, l'aménagement ou encore l'économie. En 1977, il est d'ailleurs rapporteur sur une série de projets de lois importants relatifs à la justice (avec plus de 230 séances en commission)[6].

En 1975, il devient conseiller administratif (exécutif) de la ville de Genève. Il succède à Jean-Paul Buensod, aussi PDC, et reprend le département des affaires sociales, des écoles et des parcs[7]. Après sa réélection en 1979, il quitte son département et prend la direction du département des Beaux-Arts et de la Culture[8],[9].

Il est à nouveau réélu en 1983 puis en 1987. De plus, il est maire de Genève à quatre reprises; en 1976-1977, 1980-1981, 1985-1986 et 1989-1990[10]. Il ne se représente pas lors des élections de 1991.

Alain Vaissade lui succède à la tête du département de la Culture. Il faudra attendre plus de 20 ans et l'élection de Guillaume Barazzone pour qu'un magistrat PDC accède à nouveau à l'exécutif de la ville.

Décrit comme un homme politique brillant et grand orateur, préférant le dialogue à la confrontation selon Jacques-Simon Eggly[11], il est resté très actif dans plusieurs associations du canton de Genève, comme des associations musicales (l'Harmonie nautique ou la musique municipale de la ville de Genève).

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. « Base de données des élites suisses / Emmenegger, René (1930 - 2018) », sur unil.ch (consulté le ).
  2. a et b Françoise Buffat, « René Emmenegger, candidat démo-chrétien », Journal de Genève,‎ , p. 12 (lire en ligne Accès payant)
  3. « hommages.ch/Defunt/115253/EMME… »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?).
  4. https://pdc-ge.ch/themes/uploads/fichiers/LDC257_OCT%202018.pdf
  5. « Grand Conseil de Genève - Députés », sur ge.ch (consulté le ).
  6. « Grand Conseil de Genève - Mémorial », sur ge.ch (consulté le ).
  7. https://w3public.ville-ge.ch/seg/xmlarchives.nsf/Attachments/departement_affaires_socialesISAARframeset.htm/$file/departement_affaires_socialesISAAR.pdf
  8. Empreinte Digitale / Ligeo-Archives - https://empreintedigitale.fr/, « Archives de la ville de Genève », sur ville-ge.ch (consulté le ).
  9. (de) « Oral History Archiv », sur oralhistoryarchiv.ch (consulté le ).
  10. « René Emmenegger nouveau maire de Genève », Journal de Genève,‎ , p. 24 (lire en ligne Accès payant)
  11. Jacques-Simon Eggly, « Il préfère le dialogue à la confrontation », Le Journal de Genève,‎ , p. 12 (lire en ligne Accès payant)

Liens externes[modifier | modifier le code]