Relations entre l'Angola et la France

Relations entre l'Angola et la France
Drapeau de l'Angola
Drapeau de la France

Les relations entre l'Angola et la France désignent les relations diplomatiques bilatérales s'exerçant entre, d'une part, la République d'Angola, État d'Afrique australe, et de l'autre, la République française, État principalement européen.

Histoire[modifier | modifier le code]

En 1953, l'entreprise française Total s'implante en Angola.

Drapeau officiel de la République du Cabinda, Etat éphémère d'Afrique subsaharienne et province séparatiste d'Angola.

Le soutien français aux séparatistes de la République du Cabinda et l'Angolagate a longtemps rendu difficiles les relations entre les deux pays.

Période contemporaine[modifier | modifier le code]

Échanges culturels et universitaires[modifier | modifier le code]

L'Angola accueille un lycée français et trois Alliances françaises.

Relations économiques[modifier | modifier le code]

L'Angola est le second bénéficiaire des IDE français en Afrique subsaharienne et la France est le troisième investisseur en Angola[1]. Elle investit principalement dans l'industrie extractive (pétrole et minerais). Total Energies est le premier opérateur en Angola avec 30% de la production pétrolière[1]. Les échanges commerciaux se concentrent presque exclusivement dans le secteur des hydrocarbures : le pétrole brut constitue 99% des importations françaises et une part importante des exportations françaises en Angola sont des équipements destinés au secteur des hydrocarbures[2].

L'Agence française de développement est présente en Angola depuis [2].

En 2019, l'ambassade de France recense environ 2000 ressortissants français présents en Angola tandis que la communauté angolaise présente en France est estimée à 12 000 membres[3].

Enjeux démocratiques[modifier | modifier le code]

La question des droits de l'homme reste centrale dans les relations entre l'Angola et la France, en particulier eu égard aux violences sexuelles à l'encontre des Congolaises expulsées du nord de l'Angola en 2003[1] sous la présidence de José Eduardo Dos Santos, considéré comme un partisan de l'autoritarisme et de la torture.

Diplomatie en Afrique subsaharienne[modifier | modifier le code]

Paris et Luanda agissent de concert pour résoudre la crise politique en République démocratique du Congo en appelant au respect de l'accord de 2016[4]. En République centrafricaine également, l'Angola apparaît pour la France comme une puissance stabilisatrice et pacifique[4].

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a b et c « Quelle est la place de l’Angola dans la politique africaine de la France ? - France 24 », France 24,‎ (lire en ligne, consulté le )
  2. a et b Ministère de l'Europe et des Affaires étrangères, « Relations bilatérales », sur France Diplomatie : : Ministère de l'Europe et des Affaires étrangères (consulté le )
  3. Ministère de l'Europe et des Affaires étrangères, « Relations bilatérales », sur France Diplomatie - Ministère de l'Europe et des Affaires étrangères (consulté le )
  4. a et b « France: le président angolais João Lourenço rencontre Emmanuel Macron - RFI », RFI Afrique,‎ (lire en ligne, consulté le ).