Raymond de Gruyère

Raymond de Gruyère
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Titre de noblesse
Comte d'Ogo (?)
- (?)
Biographie
Père
Wilerius (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Fratrie

Raimond ou Raymond Ier de Gruyère, a été considéré par les auteurs du XIXe siècle, comme un comte d'Ogo, du début du XIIe siècle, appartenant à la dynastie des Gruyère.

Raymond est mentionné dans le manuscrit dit pancarte de Rougemont, de 1115, filius eius Reymundus[1]. Toutefois l'interprétation des sources a donné deux hypothèses de filiations. La première, avec les travaux notamment d'Hisely, auteur de Histoire du comté de Gruyère (3 vol. 1851-1857), où l'auteur indiquait que Raymond n'était mentionné que dans ce document et que l'on ignorait la duré de son règne[2] (voir ci après). La seconde, plus récente, remet en cause son existence en tant que comte[3]. En effet, Hisely n'avait à sa disposition qu'une copie du début du XIVe siècle du manuscrit dit de la pancarte de Rougemont (1115). La découverte du document original vers 1920 a permis de corriger les erreurs[3].

Tradition du XIXe siècle[modifier | modifier le code]

Selon Hisely (1851-1857), Raymond serait le fils aîné de Guillaume Ier, comte d'Ogo, et d'Agathe[2]. Il aurait succèdé à son père, après avoir administré le comté en son absence, bien que l'auteur ajoute que les dates de son règne restent inconnus[2].

Au retour de son frère Ulrich, chanoine de l'église de Lausanne et participant à la première croisade, ils auraient fondé l'abbaye de Haut-Crêt, en Suisse, en 1134[2].

Il aurait eut deux fils[4] :

Albert-Marie Courtray (1938), dans une étude de l'Ogo et sur l'origine des comtes de Gruyère, analyse les travaux de Francesco Guasco, marquis di Bisio, dans lequels Raymond est considéré comme comte de Gruyère, en 1136, qu'il serait descendant de Conon d'Ogo, comte de Pipinant, et qu'il serait à l'origine, sans toutefois apporter de preuves, des Sallenove-Viry[5].

Travaux récents[modifier | modifier le code]

D'après les travaux récents, la filiation de Raymond serait la suivante. Il serait le fils de Wilerius ( ), comte (entre 1073 et 1085), et d'Agathe (Agatha)[3]. Il aurait deux frères, Guillaume Ier et Ulrich, chanoine de Lausanne[3].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. P Æbischer, « La pancarte de Rougemont de 1115 », Revue historique vaudoise, no 28,‎ (lire en ligne).
    N.N., « Observation sur la pancarte de Rougemont de 1115 », Revue d'histoire suisse, no 4,‎ , p. 352-362 (lire en ligne).
    Robert Werner, « La pancarte de Rougemont de 1115 », Revue historique vaudoise, no 42,‎ , p. 193-213 (lire en ligne).
  2. a b c et d Hisely 1855, p. 15-16.
  3. a b c et d Pierre Zwick (ancien Professeur à l'École d'ingénieurs de Fribourg et Président de l'Institut fribourgeois d'héraldique et de généalogie), « Le chaînon manquant de la généalogie des comtes de Gruyère », Généalogie suisse : annuaire, no 40,‎ (lire en ligne).
  4. Hisely 1855, p. 16-17.
  5. Albert-Marie Courtray, « L'Ogo physique et politique et l'origine des comtes de Gruyère [suite] », Annales fribourgeoises, no 26,‎ , p. 19-24 (lire en ligne).
    Albert-Marie Courtray, « L'Ogo physique et politique et l'origine des comtes de Gruyère [suite et fin] », Annales fribourgeoises, no 26,‎ , p. 55-64 (lire en ligne).

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Jean-Joseph Hisely (publiés par la Société d'histoire de la Suisse romande), Histoire du comté de Gruyère, précédée d'une introduction et suivie d'un cartulaire, vol. 3, G. Bridel, coll. « Mémoires et documents », 1851-1857 (réimpr. 1994).

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]