Raymond Lecoq

Raymond Lecoq
Raymond Lecoq, vers 1938.
Biographie
Naissance
Décès
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Créteil
Nom de naissance
Raymond Désiré Adrien Lecoq
Nationalité
Formation
Activités
masque de danse, relevé Raymond Lecoq, 1946
Masque Kah, Bamendou, Cameroun, masque de danse, relevé Raymond Lecoq, 1946

Raymond Lecoq est un professeur français de dessin d'art et d'histoire de l'art, né à Paris 18e le et mort à Créteil le [1].

Biographie[modifier | modifier le code]

Enfance et formation[modifier | modifier le code]

Raymond Lecoq naît en 1913 à Paris[2]. En 1926, il s'inscrit à l'École des arts appliqués à l'Industrie pour y étudier la sculpture sur bois. De 1931 à 1935, il poursuit ses études à l'École nationale supérieure des beaux-arts où il fréquente les ateliers Roger et Laurens[3]. Il y obtient son diplôme de professeur de dessin d'art.

Carrière[modifier | modifier le code]

En 1935, il prend son premier poste de professeur de dessin à l'École Nationale Professionnelle de Creil (Oise). Il est nommé en à l'École Nationale Professionnelle de Saint-Ouen[3].

Affecté au Cameroun en , il prend le poste de Directeur de l'école professionnelle d'Ebolowa. De retour en France en 1947, il organise une exposition des travaux de ses élèves. Revenu au Cameroun, à Bafoussam, il est nommé Inspecteur de l'artisanat[4]. Il rentre en France en 1950, pour être réintégré en comme professeur de dessin au Collège Technique Jules Ferry de Versailles, où il restera jusqu'en 1968. En 1951, il devient professeur d'histoire de l'art à l'École normale nationale d'apprentissage (ENNA) pour les élèves-professeurs des sections chaudronnerie et serrurerie[3].

En paraît son ouvrage Les Bamiléké, une civilisation africaine aux éditions Présence africaine, essentiellement consacré à l'art de ce peuple du nord-ouest du Cameroun.

Depuis qu'il enseigne à l'ENNA, il s'intéresse au fer forgé, et commence une étude systématique sur ce sujet[5].

En 1967, il est nommé au Lycée technique municipal des Gobelins qui deviendra le Lycée Jean Lurçat en 1970[3].

Décès[modifier | modifier le code]

Raymond Lecoq meurt en 1971. Son épouse, qui l'avait accompagné pendant ses recherches[2], fait paraître les deux derniers ouvrages prêts à être publiés, Serrurerie ancienne (1973)[3] et Les objets de la vie domestique (1979)[2], ainsi qu'un article intitulé Sept études sur la serrurerie antique dans la revue Techniques industrielles (1977).

Distinctions[3][modifier | modifier le code]

Publications[modifier | modifier le code]

Œuvres[modifier | modifier le code]

  • 1 100 photos prises de 1948 à 1950 au Cameroun[4]
  • 200 dessins effectués de 1946 à 1950 au Cameroun[4]
  • 12 000 photos sur le fer forgé prises de 1951 à 1970, principalement en France, mais également en Belgique et en Espagne, dans les musées, dans les rues, chez les collectionneurs[7]

Références[modifier | modifier le code]

  1. Acte de naissance à Paris 18e, n° 2140, vue 25/31, avec mention marginale du décès à Créteil en 1971.
  2. a b et c Préface de Richard J Wattenmaker dans la réédition de Fer forgé et serrurerie (1999)
  3. a b c d e et f Rédaction, « Sept études sur la serrurerie antique », Techniques industrielles,‎ , p. 41
  4. a b et c « Archives des ethnologues : Raymond Lecoq », sur mae.u-paris10.fr (consulté le )
  5. Richard J. Wattenmaker, « Les objets de la vie domestique », La vie des Arts, vol. 24, no 98,‎ , p. 34-36 (ISSN 0042-5435, lire en ligne)
  6. « Raymond Lecoq », sur bnf.fr (consulté le )
  7. « Médiathèque de l’Architecture et du Patrimoine, base Autor : Raymond Lecoq », sur mediatheque-patrimoine.culture.gouv.fr (consulté le )

Liens externes[modifier | modifier le code]