Rat de laboratoire

Sous-page d'un taxon biologique
Article principal :
Rats de laboratoire
(de la lignée wistar).
Sous-articles
  • Rat de laboratoire
Autres articles liés
Rat

On appelle « rat de laboratoire » un rat issu d’une souche ou d'une lignée sélectionnée, élevée et reproduite à la demande des établissements d'expérimentation animale, ou parfois pour les leçons d'anatomie et de dissection[1].

Les rats étant bien plus faciles à élever que les singes (plus proches génétiquement de l'espèce humaine), ils sont devenus l'une des espèces les plus utilisées pour l'expérimentation animale. Après les souris, les rats forment l'espèce de mammifère la plus fréquemment utilisée en expérimentation animale (entre 2015 et 2020, les rats comptent pour environ 9 % du nombre total de vertébrés utilisés dans des procédures expérimentales en France[2] et dans l'Union européenne[3]). Leur utilisation, comme celle d'autres animaux, fait cependant l'objet de controverses depuis le 19e siècle.

Toutes les souches de laboratoire ont été produites par sélection à partir de reproducteurs choisis par les éleveurs au sein d'élevages de Rat brun, dont les premiers individus provenaient de l'espèce sauvage Rattus norvegicus.

Le rats albinos et la plupart des autres rats familiers sont des descendants de rats utilisés en laboratoire[réf. nécessaire].

Génomique du rat[modifier | modifier le code]

Un rat albinos

Le rat (Rattus norvegicus) est le troisième mammifère dont le séquençage du génome a été entrepris (juste après celui de la souris[4] et de l'espèce humaine, et avant celui du chien). La souche choisie pour le séquençage a été une souche « BN rat » (BN/SsNHsd) provenant du Medical College of Wisconsin (en) (MCW) à partir d'une lignée « Harlan Sprague Dawley » et la plus grande partie du génome analysé provient de deux femelles, sauf quelques éléments et le séquençage du chromosome Y provenant d'un mâle[5].

Le génome du rat (ADN double brin linéaire, d'environ 2,75 milliards de paires de bases) est plus petit que celui de l'humain (2,9 milliards), mais plus grand que celui de la souris (2,6 milliards) avec lesquels il partage un certain nombre de gènes[5]. Ce génome comprend environ 2,7 milliards de paires de bases organisées en 21 chromosomes. En 2004, il était séquencé à 90 %, permettant de supposer qu'environ 90 % des gènes du rat trouvent un équivalent dans l'ADN humain. Ce travail s'est fait avec l'aide du National Human Genome Research Institute (NHGRI)[5]. De plus, selon le consortium qui étudie ce génome, Rat Genome Sequencing project Consortium[6], tous les gènes humains connus pour être associés à des maladies ont des équivalents dans le génome du rat[7],[5].

Selon ce consortium, malgré un génome de taille différente, « le génome du rat, de la souris et celui du génome humain codent le même nombre de gènes. La majorité ont persisté sans délétion ni duplication depuis le dernier ancêtre commun. Les structures introniques sont bien conservées[5]. »

Quelques spécificités génétiques du rat[modifier | modifier le code]

  • Certains gènes du rat n'existent pas chez la souris ; Ils proviendraient de l'expansion - au cours de l'évolution - de certaines familles de gènes (dont des gènes produisant des phéromones, ou impliqués dans l'immunité, la chemosensation, la désintoxication ou la protéolyse)[5] ;
  • Le rat dispose de gènes homologues (et plus précisément « orthologues ») de presque tous les gènes humains associés à des maladies connues chez l'espèce humaine, mais avec des différences dans leurs taux de substitution synonyme par rapport aux autres gènes[8],[5] ;
  • Environ 3 % du génome du rat est constitué de segments largement dupliqués ; ce taux est intermédiaire entre celui qui a été mesuré chez la souris (1-2 % du génome) et celui de l'humain (5-6 % du génome). Ces duplications se produisent principalement dans les régions « péricentromériques » (autour du centromère). Plusieurs expansions récentes de familles de gènes majeurs pourraient être dues à ces duplications génomiques[5].
  • Le cœur euthérien de ce génome (paires de bases correspondant orthologuement à celles trouvées chez la souris et l'espèce humaine) comprend environ un milliard de nucléotides (soit environ 40 % du génome euchromatique du rat). Il contient aussi la plupart des « exons » et des éléments régulateurs connus, soit 1-2 % du génome). Une partie de ce cœur semble être sous contrainte sélective chez les rongeurs et les primates ; elle constitue 5 à 6 % du génome du rat. Le reste du génome semble évoluer de façon neutre[5] ;
  • Environ 30 % du génome du rat s'aligne sur le génome de la souris, et une part considérable de ces 30 % est constituée de répétitions propres aux rongeurs. Pour le reste (ce qui n'est pas aligné sur la souris), environ la moitié est constituée de répétitions spécifiques au rat [5].
  • On observe plus d'occurrences de changements génomiques dans les lignées de rongeurs que dans celles de primates [5].
  • Les taux locaux de microinsertions et de microdélétions, d'insertion d'éléments transposables sont fortement corrélés aux substitutions de nucléotides apparues depuis la divergence des rats et des souris (bien que ces événements se soient produits en plusieurs millions d'années et indépendamment chez les rats et les souris)[5].

Base de données mondiale[modifier | modifier le code]

Cette base, appelée « Rat Genome Database » (RGD) rassemble les informations sur la génétique et génomique du rat[9]. Cette base a été fondée en 1995 par le United States National Institutes of Health et hébergée par le Medical College of Wisconsin (en)[10].

De nouveaux outils ont été construits pour l'accompagner et la valoriser dont le GBrowse[11] de Lincoln Stein, qui est une interface WEB open-source pour le genome project database[12],[13].

Élevage et reproduction[modifier | modifier le code]

Chez ce jeune rat de laboratoire, encore nu et aveugle, le système neuronal de contrôle du sommeil est déjà en place, très semblable à celui de l'adulte[14]/mais comme chez l’humain, il dort plus que l’adulte[15]

Ce rongeur omnivore et opportuniste, facile à élever produit une descendance rapide, grâce à une gestation courte (environ trois semaines) et à une maturité sexuelle acquise dès 40 jours environ ; dans certaines conditions, une même femelle peut ainsi donner naissance à soixante petits par an, soit indirectement 1 000 descendants en un an[réf. nécessaire].

Caractéristiques[réf. nécessaire][modifier | modifier le code]

Elles varient selon les souches que les éleveurs ont cherché à standardiser et stabiliser.

  • Durée de vie : 2,5 à 3 ans ;
  • Mode de vie : crépusculaire ;
  • Régime alimentaire : omnivore à tendance granivore (opportuniste) ;
  • Poids moyen adulte : 350 g en moyenne (250 à 500 g pour les femelles, 450 à 700 g pour les mâles) ;
  • Taille à l'âge adulte : 25 cm en moyenne (20 à 28 centimètres à l'âge adulte sans compter la queue) ;
  • Longueur de la queue: 13 à 15 centimètres.
  • Comportement, intelligence : Cet animal grégaire[16] et sentient est capable d'apprendre et mémoriser (par exemple un chemin dans un labyrinthe[17]). C'est un animal social. Capable de distinguer certaines causes et de les associer à des effets (« raisonnement causal »[18],[19]), il adapte son comportement à son environnement pour échapper aux pièges ou activer des mécanismes, par exemple pour trouver des récompenses sous forme de nourriture. Il se montre capable d'empathie pour ses semblables[20], notamment en difficulté[21].
    Ces caractéristiques en font un modèle intéressant pour l'éthologie ou l'étude de certains neurotoxiques, tout en soulevant une problématique éthique importante.

Ces rats domestiqués diffèrent significativement des rats sauvages, de plusieurs manières :

Utilisations[modifier | modifier le code]

Nombre d'utilisations de rats par les laboratoires français

Au fil des ans, des rats ont été utilisés dans de nombreuses études expérimentales ajoutant à notre compréhension de l'évolution des mammifères (dont le rat[22]) et permettant de faire des extrapolations sur la condition humaine[23]. En effet de part leurs similitudes physiologiques avec l'Homme et le fait que tous les gènes connus pour être associés à des maladies chez ce dernier ont un équivalent chez le Rat (Selon le Rat Genome Sequencing project Consortium[6]), celui-ci est un organisme modèle particulièrement adapté aux études sur les maladies génétiques. Mais ce n'est pas tout, en raison de leurs fortes sociabilités les rats de laboratoires sont aussi utilisés pour des études comportementales et neuro-toxicologiques comme les études sur les effets de l'addiction aux drogues (dont alcool, tabac et nicotine[24]).

Enfin leurs caractéristiques zootechniques idéales en font des sujets adaptés pour les études sur les effets des médicaments ou d'autres substances ou environnements susceptibles d'affecter la santé ou d'intéresser la médecine ou la nutrition.

Chiffres[modifier | modifier le code]

Au total, depuis 2015, plus de cent cinquante mille rats sont utilisés chaque année dans les laboratoires français[25],[2]. À l’échelle de l’Union européenne, environ un million de rats sont utilisés chaque année[3].

Exemples d'utilisation[modifier | modifier le code]

Un rat de laboratoire en situation d'examen (par tomographie par émission de positrons)
La dissection est encore utilisée pour observer, analyser ou peser les organes internes et les réseaux nerveux, lymphatiques, circulatoires, des parasitoses, etc.

Rien que dans le domaine de la médecine, les rats ont été très utilisés dans les domaines suivants :

Les rats sont notamment utilisés comme substitut ou modèle pour :

  • reproduire des maladies (cf. ci-dessus…) ;
  • être résistant à certains pathogènes ou facteurs de stress, ou au contraire y être plus sensible[pas clair] ;
  • tester la réaction d'un organe ou de tout l'organisme à un produit ou à un cocktail de produits, ou à un environnement particulier (par exemple en médecine aérospatiale[53]) ;
  • Des rats de laboratoire se sont également révélés précieux dans les études sur la psychologie de l'apprentissage et d'autres processus mentaux.

La large utilisation de cette espèce pour la recherche scientifique est notamment traduite par l'abondante littérature à ce sujet (à peu près 50 % de plus que pour les souris de laboratoire en 2000[1]).

Réglementation[modifier | modifier le code]

L’expérimentation animale fait l’objet de prescriptions européennes fournies par la directive 2010/63/UE[54] transposée en droit français dans le code rural[55] et dans cinq arrêtés émis le 1er février 2013, concernant l’origine des animaux[56], la formation du personnel[57], le fonctionnement des établissements[58], le processus d’autorisation des projets[59] et l’utilisation des médicaments vétérinaires[60].

Des normes de base sont définies par la réglementation française[58] et européenne[54] par espèce. Ces normes fixent notamment des seuils minimum et maximum de température et d’hygrométrie pour les salles de détention.

Alors que la réglementation indique que les animaux « doivent disposer d'un espace suffisant présentant une complexité adéquate pour leur permettre d'exprimer un large répertoire de comportements normaux », les normes minimales concernant la taille des cages permettent de constater que deux à quatre rats adultes dans une cage un peu plus grande qu’une feuille A3 (1500 cm²).

Lorsque les projets de recherche le prévoient, les rats peuvent être détenus dans des cages individuelles. Dans ce cas, la réglementation prévoit que « la durée de l'isolement doit être limitée à la période minimale nécessaire et des contacts visuels, auditifs, olfactifs et/ou tactiles doivent être maintenus avec les autres animaux ». Aucune limite de durée n’est fixée par défaut.

D’autres prescriptions concernent le confinement des systèmes d'essais biologiques[61] et des contrôles spécifiques[62], y compris pour les essais de médicaments vétérinaires[63].

Histoire[modifier | modifier le code]

  • En 1828 aurait eu lieu la première expérience scientifique faite sur des rats (un groupe de rats mutants albinos)[64]. Elle portait sur les effets du jeûne[1]. Des individus de cette espèce furent ensuite de plus en plus utilisés pour diverses expériences, de même que des souris, des hamsters, des cochons d'inde, des lapins ou des singes[1] ;
  • En 1856, une première colonie d'élevage à fins expérimentales est constituée[64], inaugurant quelques-unes des premières études sur la génétique de mammifères (par Crampe de 1877 à 1885, qui étudie l'héritabilité de certains caractères de couleurs[65]) ; les souris remplaceront les rats pour les études de génétique, mais les rats seront de plus en plus utilisés par les physiologistes, et nutritionnistes ;
  • En 1880 des rats sont élevés en captivité aux États-Unis, d'abord pour un laboratoire de Chicago pour des études neurologiques ;
  • En 1906, quelques rats issus de cette colonie sont transférés au Wistar Institute (en) de Philadelphie. Une partie de leur descendance formera la lignée (en)wistar encore très utilisée.

Lignées, souches[modifier | modifier le code]

Un rat souffrant de tumeurs mammaires

Au moins 234 souches consanguines différentes de R. norvegicus ont été développées (par sélection et/ou mutation dirigée dans les élevages, par ou pour les laboratoires)[66]. Une seule de ces 234 souches peut comprendre plusieurs « sous-souches » présentant des caractéristiques et/ou des comportements différents.

Une souche est un groupe d'individus dont tous les membres sont génétiquement aussi proches que possible, ce qui implique une reproduction consanguine. Ces populations génétiquement homogènes sont utilisés pour des expériences sur le rôle des gènes, ou nécessitant d'exclure l'influence de variations génétiques. Inversement, des populations non consanguines sont utilisées quand un génotype identique ou réduit n'est pas utile ou nuirait à l'expérience (quand la diversité génétique est nécessaire). Les laboratoires parlent alors de « stocks » plutôt que de « souches »[67],[68].

Les lignées sont créées par sélection et reproduction consanguine, par des élevages spécialisés ou par les laboratoires, éventuellement à partir de mutations apparues par hasard, ou pour répondre à des demandes spécifiques ;

  • Wistar[69]. De nombreuses lignées utilisées aujourd'hui proviennent de cette souche albinos « Wistar » créée par croisements consanguins à partir de l'espèce Rattus norvegicus dans le Wistar Institute (en) à partir de 1906 pour une utilisation en recherche biomédicale. Cette souche de rats a d'abord été développée pour produire un organisme modèle à un moment où les laboratoires utilisaient principalement des souris (Mus musculus). Plus de la moitié de toutes les souches actuelles de rats utilisés dans les laboratoires descendent d'une colonie initiale établie par le physiologiste Henry Donaldson, le scientifique et administrateur Milton J. Greenman, et la généticiennne/embryologiste Helen Dean King[70],[71]. Les rats Wistar ont une tête large, de longues oreilles, et une longueur de queue toujours inférieure à celle du corps. Ils sont plus actifs que les rats Sprague Dawley. C'est à partir de cette lignée qu'ont notamment été développées les souches de rats Sprague Dawley et Long-Evans ou encore les rats spontanément hypertendus et les rats Lewis, mais il en existe bien d'autres.
  • Sprague-Dawley[pas clair] ; C'est l'une des espèces utilisée en laboratoire les mieux connues[73] et les plus utilisées au monde Le , avec Sprague-Dawley comme mot clé, le moteur de recherche de pubMed, principal moteur de recherche de données bibliographiques en médecine et biologie, rapportait 239 852 résultats), et Google scholar, avec le même mot-clé en donnait 367 000. Sans doute à cause d'une mutation génétique qui reste à identifier, les individus de cette souche développent plus de tumeurs endocrines dites « spontanées » que ceux de toutes les autres souches communes de rats utilisés en laboratoire[74], peut être en raison d'une sensibilité particulière aux perturbateurs endocriniens.
    Après une étude russe ayant montré en 1976 d'importantes différences dans la propension aux tumeurs d'individus de différentes souches de rats de laboratoire[75], notamment chez les rats Sprague-Dawley âgés remarquait une étude japonaise de 1977[76] ayant observé 77 mâle et 73 femelles qui ont vécu de cinq mois à trois ans (60 % des mâles et 95 % des femelles ont développé des tumeurs, la différence selon le sexe étant essentiellement due aux tumeurs mammaires des femelles, très fréquentes[76]. 30 % des mâles et 66 % des femelles de cinq à trente-six mois ont développé une tumeur de l'hypophyse[76], alors que des tumeurs des îlots de Langerhans du pancréas et des tumeurs de la thyroïde apparaissent plus tardivement (incidence élevée chez les rats ayant vécu 2 à 3 ans[76]. Une leucémie myéloïde a touché certains jeunes, dès cinq mois d'âge[76]. Cette incidence élevée de cancers spontanés a été confirmée en 1972, par deux chercheurs américains dans un rapport sur les néoplasmes apparus (apparemment spontanément) chez des rats Sprague-Dawley fournis par six éleveurs commerciaux différents basés dans deux régions (Osborne-Mendel, and Oregon) et élevés dans sept laboratoires différents. Il s'agissait ici aussi de tumeurs endocrines (dont mammaires), avec des variations significatives de l'incidence de tumeurs de la glande médullosurrénale chez les rats provenant d'une même éleveur mais utilisés dans différents laboratoires. Tous les rats ayant développé des cancers des testicules (sauf un) venaient du même élevage (Oregon) ; Les tumeurs de la thyroïde et de l'hypophyse étaient plus fréquentes chez les femelles, alors que les tumeurs de la médullosurrénale et des cellules des îlots pancréatiques étaient plus fréquentes chez les mâles. Les tumeurs du cerveau étaient également plus fréquentes chez les mâles, et survenaient plus tôt chez eux. Les organes touchés et la différence entre sexe peut évoquer une sensibilité élevée de cette souche aux cancers dits hormonaux c'est-à-dire liés au système endocrinien (parmi les rats porteurs de tumeurs endocrines, 9 à 15 % présentaient des tumeurs sur deux ou plus de deux glandes endocrines). Constatant que l'incidence des tumeurs chez ces rats Sprague-Dawley provenant de différentes sources commerciales variaient autant entre eux qu'entre d'autres lignées différentes de rats de laboratoire, ces deux chercheurs ont appelé à la plus grande prudence dans l'évaluation des études de cancérogénicité menées dans des laboratoires différents ou sur des rats provenant de sources différentes[77].
    Une autre étude en 1979 a confirmé cette vulnérabilité aux tumeurs endocrines[74] ; les auteurs ont comptabilisé 81 tumeurs chez 100 rats « Sprague-Dawley » (42 mâles et 39 femelles) qu'ils ont laissé vivre plus de deux ans. Ces tumeurs étaient surtout des carcinomes médullaires de la thyroïde, suivies de tumeurs de l'hypophyse antérieure, des phéochromocytomes et des adénomes corticaux de la glande surrénale, puis des tumeurs des cellules des îlots pancréatiques. Plusieurs tumeurs ont été fréquemment observées chez un même rat ; ceci a été en 2001 confirmé au Japon[78], avec des lésions néoplasiques observées chez des rats « Sprague Dawley » dès l'âge de cinq semaines. Ils ont vécu de 89 à 105 semaines d'âge. 70 à 76,7 % des mâles et de 87 à 95,8 % des femelles ont développé des néoplasmes ; adénome hypophysaire et phéochromocytome surrénalien le plus souvent (chez les deux sexes), puis tumeur des testicules et/ou des cellules de Leydig chez les mâles, ou des tumeurs des glandes mammaires, adénome des Cellules parafolliculaires thyroïdiennes, ou encore polypes du stroma (Tissu conjonctif) de l'endomètre utérin chez les femelles. Ces rats ayant une propension à produire des tumeurs, ils sont souvent utilisés pour tester la cancérogénicité et/ou le caractère de perturbateur endocrinien de produits dont les effets nocifs ne s'exprimeraient probablement chez des individus d'autres espèces qu'après plusieurs décennies. Ces rats ont par exemple été utilisés pour étudier la régulation par le cerveau du métabolisme des graisses abdominales et subcutanées (démontrant qu'il diffère chez le mâle et la femelle)[79]. Ils ont aussi servi de support à l'étude de la biosécurité de bandages enrichi de nanoparticules de zinc[80] ; celle des aérosols de propylène glycol (fumée artificielle de spectacle)[81], et avant cela (2006) pour évaluer la cancérogénicité de l'Aspartame[82]. L'apparition de tumeurs chez cette espèce est à considérer comme indices que comme des preuves absolues, uniquement si anormalement précoces par rapport au lot-témoin (en raison de cette susceptibilité plus élevée à certaines tumeurs), tester (2012, sur dix rats femelles) l'efficacité de la stimulation électrique du sphincter anal ou du nerf pudental comme moyen de tester sa valeur comme modèle animal[83] et pour certains effets de la sphinctérotomie[84] ou de lutter contre l'incontinence fécale[85]. Ils ont aussi été utilisés comme modèle pour l'ostéoporose[86], les effets de la supplémentation en calcium sur les os (cf. ostéoporose) chez les femelles après ovariectomie[87], avec ou sans exercice physique[88].
  • BioBreeding (rats « BB », aussi appelés « Biobreeding Diabetes Prone » ou rats « BBDP ») ; c'est une souche consanguine dont les individus développent spontanément une maladie auto-immune de plus en plus fréquente chez l'espèce humaine : le diabète de type 1. Comme les souris NOD, les rats BB sont utilisés comme modèle animal pour l'étude du diabète de type 1 car cette souche récapitule de nombreuses caractéristiques de cette maladie chez l'humain. Ils ont aussi largement été utilisés dans la recherche de la pathogenèse de cette forme de diabète[90] ;
  • Long-Evans ; cette souche non-consanguine[91] a été produite par les docteurs. Long et Evans (d'où son nom) durant la Première Guerre mondiale (en 1915) par le croisement de plusieurs femelles Wistar avec un mâle sauvage gris. Les rats Long Evans sont de couleur blanche avec une « cagoule noire », ou parfois blanc avec un « capuchon brun ». Ils sont utilisés comme organisme modèle polyvalent ; souvent dans les recherches sur le comportement et l'obésité ;
  • Un rat Zucker appartenant à une lignée diabétique, souche très utilisée pour étudier l'obésité
    Rat Zucker ; Les rats Zucker sont principalement élevés pour la recherche génétique, et pour les travaux portant sur l'obésité et l'hypertension[92]. Ils sont ainsi nommés d'après Lois et Theodore F. Zucker, deux chercheurs pionniers dans l'étude de la génétique de l'obésité. Il existe deux types de rats Zucker : des rats Zucker maigres, désignés par le trait dominant (Fa/Fa) ou (Fa/fa) et des rat Zucker « obèses » caractéristiques (ou gras) qui peuvent peser jusqu'à 1 kg (plus de deux fois le poids normal d'un rat), en raison d'une mutation (fa/fa) du récepteur de la leptine[93],[94]. Les rats Zucker obèses sont tous touchés par une hyperlipidémie et une hypercholestérolémie sanguines et sont résistants à l'insuline, sans être hyperglycémiques. Leur obésité est à la fois due à une hypertrophie (taille) et une hyperplasie (nombre) des adipocytes (cellules graisseuses)[95].
    L'obésité des rats Zucker est principalement liée à un défaut du système de satiété (on les dit hyperphages, c'est-à-dire ayant toujours faim), mais l'apport alimentaire n'explique pas entièrement l'hyperlipidémie ou la composition corporelle globale qui caractérise les individus de cette souche[93],[95] ;
  • Rats « nus » de laboratoire
    Un rat nu Rowett (Crl:NIH-Foxn1rnu), Université de Heidelberg
    Hairless rats (rats dits « nus », « glabres » ou « chauves ») ; ces rats sont fournis aux laboratoires comme modèles pour le travail sur le système immunitaire et les maladies génétiques rénales. On estime qu'il y a plus de vingt-cinq gènes en cause (allèle récessif dans l'absence de poils et fourrure chez cette souche de rat de laboratoire)[96].
    Les sous-souches les plus fréquentes sont dites rnu (Rowett nude), fz (fuzzy), and shn (shorn). La souche Rowett nude (rnu) a été sélectionnée en 1953 en Écosse. Elle est caractérisée par une mutation causant une absence de thymus, qui compromet gravement le système immunitaire des rats qui en sont affectés, chez lesquels les infections des voies respiratoires et des yeux augmentent de manière spectaculaire (ils sont plus sensibles à la plupart des infections)[97].
    Les rats Fuzzy (fz/fz) représentent une souche qui a été sélectionnée en 1976 par un laboratoire de Pennsylvanie pour une déficience rénale qui est leur principale cause de mortalité, à cause d'un syndrome d'insuffisance rénale progressive qui commence vers l'âge d'un an[98]. Les rats Shorn ont été sélectionnés à partir de rats Sprague Dawley affectés d'une mutation causant une hypotrichose (absence de poils), par un laboratoire du Connecticut en 1998[99]. Ces rats sont également affectés d'une déficience rénale sévère ;
  • Royal College of Surgeons rat (ou rats « RCS ») ; « mis au point » par le Collège royal des chirurgiens, les individus de cette souche forment le premier modèle animal et le premier animal connu affecté d'une dégénérescence rétinienne héréditaire. La cause génétique de cette déficience a été identifiée en 2000 ; il s'agit d'une mutation du gène MERTK induisant une phagocytose défectueuse dans l'épithélium pigmentaire rétinien des segments externes des photorécepteurs[100] ;
  • Rat Kawasaki ; les Shaking rat Kawasaki (ou SRK) forment une souche mutante autosomique récessive décrite en 1988[101] caractérisé par une courte délétion dans le gène RELN[102] ; ce qui est cause d'une production insuffisante de la protéine Reelin, essentielle pour le développement du cortex cérébral et du cervelet. Leur phénotype peut être comparé à celui des souris reeler[101] ;
Nombre d'utilisation de rats génétiquement modifiés en expérimentation animale en France sur la période 2015-2020

Souches transgéniques[modifier | modifier le code]

Les rats sont moins fréquemment génétiquement modifiés que les souris dans les laboratoires, car les techniques de transgenèse efficaces chez les souris, le sont moins chez les rats, ce qui a gêné certains chercheurs, d'une part parce qu'ils considèrent que pour de nombreux aspects du comportement et de la physiologie, les rats sont plus proches de l'humain que ne le sont les souris, et d'autre part parce qu'ils souhaitaient pourvoir travailler sur des gènes humains, qui ne sont disponibles que transférés à des souris ;[pas clair]

Rats « knock-out »[modifier | modifier le code]

Parmi les rats mutants créés ou élevés par ou pour des laboratoires, les rats « knock-out » (ou « knockout ») sont des cas particuliers. Ce sont des rats chez lesquels un ou plusieurs gènes ont été désactivés (au moyen du génie génétique), pour causer l'équivalent de maladies ou malformations connues chez l'humain ou d'autres animaux. Cette déficience se transmet de génération en génération, quand la reproduction de l'animal est possible. La recherche académique et pharmaceutique utilisent ces rats knock-out pour l'étude du développement, certaines maladies et la génomique fonctionnelle (l'étude des fonctions de certains gènes ou de groupes de gènes), ou encore pour tester certains médicaments, notamment destinés à traiter des maladies génétiques.[réf. nécessaire]

Les rats knock-out sont restés rares jusqu'à la fin des années 2000-2010, et bien moins nombreux que les souris knock-out, parce que l'élevage de lignées stables de rats knock-out est longtemps resté non rentable car techniquement très difficile[104] (jusqu'en 2008[105],[106],[107],[108]).

Dans les années 2000, des progrès dans la maitrise des agents mutagènes (ex. : N-éthyl-N-nitrosourea (ou ENU) chez le rat sprague Dawley[109]), de techniques de mutagenèse dirigée[110],[111] des cellules-souches pluripotentes chez le rat ont facilité la production de lignées transgéniques knock-out de rats[112].

En France, une unité de l'Inserm produit des rats transgéniques depuis 1996, avec un minimum de trois « fondateurs » pour chaque « construction génétique nouvelle » par microinjection[113],[114]. Elle a notamment produit des rats Sprague-Dawley knock-out, avec les techniques « Zinc-Finger nucleases » (ZFN)[115] ou « TALE nucleases » ; en conformité avec les lignes directrices pour l'expérimentation animale des services vétérinaires français[pas clair][114].

Des rats-modèles knock-out sont utilisés par exemple pour étudier les mécanismes de la maladie de Parkinson[116], la maladie d'Alzheimer, l'hypertension et le diabète[117] ou divers autres sujets dont le « SRAA » (Système rénine-angiotensine-aldostérone) ; la cascade de régulation endocrinienne et enzymatique qui entretient l'homéostasie hydrosodée du rein (l'équilibre entre les ions Na+ et l'eau)[118],[119], du rôle du système sérotonergique dans le système nerveux[120] ou la douleur[121].

Rats clonés[modifier | modifier le code]

Disposer d'individus les plus proches possible intéresse certains chercheurs. Des groupes de rats clonés (1er clonage réussi en par transfert du noyau d'une cellule somatique adulte dans un ovocyte énucléé) devaient permettent de multiplier les études génomiques ou les études de mutagénicité de produits suspectés d'être des génotoxines.[réf. nécessaire][Quand ?]

Maintenant qu'une grande partie du génome de Rattus norvegicus a été séquencé[122], de nouvelles possibilités sont ouvertes à la recherche.[Lesquelles ?][réf. nécessaire]

Risques[modifier | modifier le code]

Pour éviter la contamination environnementale ou le déséquilibre des écosystèmes, la libération volontaire, accidentelle ou la fuite dans la nature d'animaux issus de certaines souches génétiquement modifiées, ou porteuses de pathogènes dangereux doivent être évitées. Les individus concernés sont donc systématiquement tués après leur utilisation par les laboratoires.

L'élevage, le transport et la destruction des cadavres doivent faire l'objet de précautions particulières qui relèvent tantôt des bonnes pratiques tantôt de la législation (qui peut varier selon les pays).

Procédures standardisées[modifier | modifier le code]

Dispositif destiné à tester la capacité du rat a mémoriser la position d’une plate forme immergée, et à s’orienter vers elle alors que les points de repère ou que le point d’insertion du rat changent
Ce rat est privé de sommeil paradoxal par un chercheur qui le maintient sur une plate-forme trop petite pour qu'il puisse profondément s'endormir (technique « du pot de fleurs »). L'eau n'est pas profonde, mais suffit à le réveiller s'il y tombe

Dans l’intérêt de la validité scientifique, les expériences doivent être les plus reproductibles possibles, dans un environnement contrôlé. Des guides de bonnes pratiques existent pour favoriser ces aspects[réf. nécessaire]. Parmi les procédures plus ou moins standardisées lors des expériences figurent

  • les mises en quarantaine et la préparation des animaux ;
  • la manipulation des animaux ;
  • l'alimentation, la boisson ;
  • le chauffage, l'éclairage des cages (cycle 12 heures de lumière/12 heures d'obscurité, qui interdit la reproduction des cycles saisonniers, mais permet la comparabilité des études). Lors d'études sur les effets de la privation de lumière ou de l'éclairage artificiel nocturne, on peut au contraire modifier ce cycle, d'une manière qui doit être précisément décrite dans les études[réf. nécessaire] ;
  • les soins et diverses procédures répétitives et classiques tendent à être de plus en plus standardisées pour permettre une meilleure comparabilité, quand cela est compatible avec le protocole de l'expérience[pas clair] ;
  • les biopsies, nécropsies ;
  • les prises de sang ou prélèvement d'échantillons d'autres fluides corporels ;
  • les injections (les voies d'administration par injections chez les rats utilisés en laboratoire sont principalement sous-cutanées, intrapéritonéales, intraveineuses et intramusculaires[123]).
  • la mise à mort qui doit se faire sans souffrance ou stress supplémentaires ou inutiles dans la mesure du possible (la réglementation prévoit la possibilité de tuer les rongeurs par surdose d’anesthésique, gazage au dioxyde de carbone ou avec un gaz inerte, dislocation cervicale, percussion de la boite crânienne, ou décapitation, selon les cas[58]).

L'OCDE publie des « Documents de consensus pour les travaux sur la sécurité des nouveaux aliments »[124] comprenant des bonnes pratiques de laboratoire (BPL)

Alimentation[modifier | modifier le code]

Elle doit être contrôlée (comme l'eau et l'environnement), de manière à ne pas produire de biais dans les expériences. Selon une étude menée par les Laboratoires Harlan [125], l'alimentation doit respecter les taux de 14 % de protéines pour 4 % de lipides, pour un rat adulte en bonne santé. La dose quotidienne, donnée à heure fixe, est de 20 grammes environ de nourriture par jour par rat, ceci variant évidemment selon la taille, l'âge et l'activité du rat[126].

Certaines procédures expérimentales impliquent de conditionner les rats en les privant partiellement de nourriture et/ou de boisson afin que la perspective d’un morceau de nourriture ou de quelques gouttes d’eau les motive à faire ce qui est attendu d’eux. Ainsi en 2022, pour étudier les mouvements de tête des rats à l’écoute de musiques pulsées, une équipe japonaise a privé les rats d’eau afin que ceux-ci se mettent sur les pattes arrière dans la cage d’observation, le biberon étant maintenu au-dessus de la cage[127],[128].

Controverses sur l'utilisation des rats en expérimentation[modifier | modifier le code]

Questionnement sur la transposabilité des résultats[modifier | modifier le code]

Il a parfois été reproché aux rats (et aux autres espèces non humaines) d'être trop éloignés de l'humain pour un certain nombre de recherches qui veulent les utiliser comme modèles de maladies ou de fonctionnements biologiques. Ray Greek et Niall Shanks ont ainsi produit une liste d’utilisations des animaux valides d’un point de vue scientifique, excluant toutes les utilisations en guise de modèle[129].

Concernant les expériences relatives au cerveau et à la psychologie animale, il faut tenir compte du fait que les rats possèdent normalement une hiérarchie et des mœurs complexes, atténuées chez les rats utilisés en laboratoire, et qu'ils peuvent développer des comportements non-naturels ou déviants quand ils sont séparés très tôt de leur mère, de leur fratrie ou d'un groupe plus élargi (sevrage social ou psychologique qui ne devrait pas se faire avant six mois).[réf. nécessaire]

Éthique[modifier | modifier le code]

Des questions morales, éthique et de bioéthique se posent également aux chercheurs et à la société quant aux stress et souffrances plus ou moins importantes infligées aux rats lors de certaines expériences – de même concernant la production d'animaux génétiquement « modifiés » pour inévitablement développer de pathologies graves (dont cancers ou tumeurs) ou pour les animaux intégrant des gènes humains.

Il existe un consensus parmi les spécialistes de philosophie morale, de philosophie politique et d’éthique animale pour dire que l’espèce n’est pas un critère pertinent pour décider si un individu a droit à une considération morale. Ce consensus a été exprimé en 2022 par plusieurs centaines de spécialistes dans la Déclaration de Montréal sur l’exploitation animale. Pour ces spécialistes, le critère d’intérêt est la sentience, c’est-à-dire la capacité à « ressentir du plaisir, de la douleur et des émotions ». Dans cette perspective, tout individu sentient doit voir ses intérêts pris en compte lors des délibérations morales sans que son espèce serve à pondérer le poids accordé à ces intérêts[130].

Comme le dit François Jaquet (spécialiste d’éthique animale et de méta-éthique) en 2022, la posture actuelle est irrationnelle puisqu’elle invoque des principes déontologistes pour protéger les personnes humaines impliquées dans des recherches tout en s’appuyant sur une éthique utilitariste pour l’utilisation des autres espèces. Une éthique rationnelle consisterait au contraire à appliquer les mêmes principes (qu’ils soient déontologistes ou conséquentialistes) à l’ensemble des individus sentients, quelle que soit leur espèce – ce qui aurait pour conséquence la suppression de la totalité des expérimentations animales pratiquées de nos jours[131].

« Réhabilitation »[modifier | modifier le code]

La réhabilitation des rats et autres animaux utilisés dans les laboratoires, rendue possible par le biais d'associations comme le GRAAL[132] ou White Rabbit[133], est encore peu utilisée et peu connue du grand public, et ne peut concerner qu’une infime portion des animaux utilisés dans les laboratoires, la plupart d’entre eux étant tués par suite des expériences[134]. La réhabilitation est basée sur le volontariat des chercheurs qui souhaitent permettre une alternative à la mise à mort des animaux[135].

Annexes[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Document utilisé pour la rédaction de l’article : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

  • (fr) Conseil canadien de protection des animaux (1984), Manuel sur le soin et l'utilisation des animaux d'expérimentation : XXI Les rats d'expérimentation, 31 pages.
  • (en) Alison Abbott (2004), [Laboratory animals: The Renaissance rat], Nature 428, 464 (2004-04-01) ; doi:10.1038/428464a
  • (en) [Choix d'études scientifiques ayant utilisé le rat comme support expérimental] (proposé par la revue Genome Research en , à titre d'exemples, à l'occasion de la publication du génome du rat)
  • (en) Dycaico, MJ, Provost, GS, Kretz, PL, Ransom, SL, Moores, JC, and Short, JM (1994). The use of shuttle vectors for mutation analysis in transgenic mice and rats. Mutat Res 307, p. 461–478

Liens externes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a b c et d (en) George J. Krinke (Gillian R. Bullock (series ed.), Tracie Bunton (series ed.)), The Laboratory Rat (Handbook of Experimental Animals), Academic Press, , 3–16 p. (ISBN 0-124-26400-X), « History, Strains and Models »
  2. a et b « Enquête statistique sur l'utilisation des animaux à des fins scientifiques », sur enseignementsup-recherche.gouv.fr (consulté le ).
  3. a et b « Nombre d'animaux utilisés dans l'Union européenne depuis 2015 », sur ALURES (base de données des chiffres de l'expérimentation animale dans l'Union européenne) (consulté le ).
  4. (en) Waterston RH, Lindblad-Toh K, Birney E, Rogers J, Abril JF, Agarwal P, Agarwala R, Ainscough R, Alexandersson M, et al., Initial sequencing and comparative analysis of the mouse genome. Mouse Genome Sequencing Consortium, Nature, 5 décembre 2002 ; 420(6915):520-62
  5. a b c d e f g h i j k et l (en) Richard A. Gibbs & al., Genome sequence of the Brown Norway rat yields insights into mammalian evolution, Rat Genome Sequencing Project Consortium ; Nature 428, 493-521, , doi:10.1038/nature02426
  6. a et b Le consortium « About the Project »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?) (consulté le ) réunit les laboratoires : Celera Genomics, Genome Therapeutics (now Oscient Pharmaceuticals), The Institute for Genome Research (aujourd'hui J. Craig Venter Institute), The University of Utah, le Children's Hospital Oakland Research Institute, le Medical College of Wisconsin, et le BC Genome Sciences Center
  7. (en) Sous-portail consacré au génome du rat - Nature
  8. « their rates of synonymous substitution are significantly different from the remaining genes » (voir article du journal Nature → citation suivante)
  9. (en) Shimoyama, Mary, et al, Using Multiple Ontologies to Integrate Complex Biological Data Comp Funct Genomics, octobre-décembre 2005, 6(7-8): pp. 373–378
  10. (en) A community view of progress and prospects in rat genetics - T. Aitman et al., Nat Genet, Nature, mai 2008 [PDF]
  11. GBrowse
  12. Donlin, M. (2007, March) The Bioperl toolkit: Perl modules for the life sciences Curr Protoc Bioinformatics.
  13. (en) Stein LD et al. (2002) The generic genome browser: a building block for a model organism system database. Genome Res 12: 1599-610
  14. (en) Infant Sleep: A Precursor to Adult Sleep? - PLoS Biology Vol. 3/5/2005, e168
  15. Karlsson KÆ, Gall AJ, Mohns EJ, Seelke AMH, Blumberg MS (2005) The Neural Substrates of Infant Sleep in Rats. PLoS Biol 3(5): e143. doi:10.1371/journal.pbio.0030143
  16. Catherine Solau Poissonnet, Principales maladies du lapin, du cobaye, du chinchilla, du hamster et du rat de compagnie, Maison-Alfort, Thèse de médecine vétérinaire (lire en ligne) [PDF]
  17. « Vidéo : l'école du rat »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?)
  18. « Pavlov aux oubliettes »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?).
  19. (en) « Lien web Causal reasoning in Rats » [PDF].
  20. Inbal Ben-Ami Bartal1, Jean Decety1,2,4, Peggy Mason (2011), "Report Empathy and Pro-Social Behavior in Rats" ; Science 9 December 2011: Vol. 334 no. 6061 pp. 1427-1430 DOI: 10.1126/science.1210789 (résumé)
  21. Emily Underwood (2015) Rats forsake chocolate to save a drowning companion; News du magazine Science ; 12 mai 2015, consulté 2015-05-14
  22. (en) Karn RC, Laukaitis CM, The roles of gene duplication, gene conversion and positive selection in rodent esp and mup pheromone gene families with comparison to the abp family ; PLoS One. 2012; 7(10):e47697. Epub 19 octobre 2012
  23. Hélène Hardin-Pouzet et Serban Morosan, « Des souris, des rats et des hommes - En quoi les modèles rongeurs restent indispensables pour la production de connaissances », médecine/sciences, vol. 35, no 5,‎ , p. 479–482 (ISSN 0767-0974 et 1958-5381, DOI 10.1051/medsci/2019082, lire en ligne, consulté le )
  24. (en) Chen H, Hiler KA, Tolley EA, Matta SG, Sharp BM, Genetic factors control nicotine self-administration in isogenic adolescent rat strains ; PLoS One. 2012; 7(8):e44234. Epub 28 août 2012
  25. « Les chiffres de l’expérimentation animale en France », sur experimentation-animale.com (consulté le ).
  26. (en) Kuntz, C. et al. Comparison of laparoscopic versus conventional technique in colonic and liver resection in a tumor-bearing small animal model. Surg. Endosc. 16, 1175−1181 (2002)
  27. (en) Kitagawa, K., Hamada, Y., Nakai, K., Kato, Y. & Okumura, T. Comparison of one- and two-step procedures in a rat model of small bowel transplantation. Transplant. Proc. 34, 1030−1032 (2002)
  28. Sauve, Y., Girman, S. V., Wang, S., Keegan, D. J. & Lund, R. D. Preservation of visual responsiveness in the superior colliculus of RCS rats after retinal pigment epithelium cell transplantation. Neuroscience 114, 389−401 (2002)
  29. (en) Wang, H. et al. Attenuation of acute xenograft rejection by short-term treatment with LF15−0195 and monoclonal antibody against CD45RB in a rat-to-mouse cardiac transplantation model. Transplantation 75, 1475−1481 (2003)
  30. (en) Jin, X. et al. Effects of leptin on endothelial function with OB-Rb gene transfer in Zucker fatty rats. Atherosclerosis 169, 225−233 (2003)
  31. Ravingerova, T., Neckar, J. & Kolar, F. Ischemic tolerance of rat hearts in acute and chronic phases of experimental diabetes. Mol. Cell. Biochem. 249, 167−174 (2003)
  32. (en) Alves, A. et al. Total vascular exclusion of the liver enhances the efficacy of retroviral-mediated associated thymidine kinase and interleukin-2 genes transfer against multiple hepatic tumors in rats. Surgery 133, 669−677 (2003)
  33. Liu, M. Y., Poellinger, L. & Walker, C. L. Up-regulation of hypoxia-inducible factor 2alpha in renal cell carcinoma associated with loss of Tsc-2 tumor suppressor gene. Cancer Res. 63, pp. 2675−2680 (2003)
  34. (en) Smyth, M. D., Barbaro, N. M. & Baraban, S. C. Effects of antiepileptic drugs on induced epileptiform activity in a rat model of dysplasia. Epilepsy Res. 50, 251−264 (2002)
  35. (en) Taylor, J. R. et al. An animal model of Tourette's syndrome. Am. J. Psychiatry 159, 657−660 (2002)
  36. (en) Yang, T. D., Pei, J. S., Yang, S. L., Liu, Z. Q. & Sun, R. L. Medical prevention of space motion sickness−animal model of therapeutic effect of a new medicine on motion sickness. Adv. Space Res. 30, 751−755 (2002)
  37. (en) McBride, W. J. & Li, T. K. Animal models of alcoholism: neurobiology of high alcohol-drinking behavior in rodents. Crit. Rev. Neurobiol. 12, 339−369 (1998)
  38. (en) Forte, A. et al. Stenosis progression after surgical injury in Milan hypertensive rat carotid arteries. Cardiovasc. Res. 60, 654−663 (2003)
  39. Komamura, K. et al. Differential gene expression in the rat skeletal and heart muscle in glucocorticoid-induced myopathy: analysis by microarray. Cardiovasc. Drugs Ther. 17, 303−310 (2003)
  40. (en) McBride, M. W. et al. Functional genomics in rodent models of hypertension. J. Physiol. (Lond.) 554, 56−63 (2004)
  41. (en) Crisci, A. R. & Ferreira, A. L. Low-intensity pulsed ultrasound accelerates the regeneration of the sciatic nerve after neurotomy in rats. Ultrasound Med. Biol. 28, 1335−1341 (2002)
  42. (en) Ozkan, O. et al. Reinnervation of denervated muscle in a split-nerve transfer model. Ann. Plast. Surg. 49, 532−540 (2002)
  43. (en) Fray, M. J., Dickinson, R. P., Huggins, J. P. & Occleston, N. L. A potent, selective inhibitor of matrix metalloproteinase-3 for the topical treatment of chronic dermal ulcers. J. Med. Chem. 46, 3514−3525 (2003)
  44. (en) Petratos, P. B. et al. Full-thickness human foreskin transplantation onto nude rats as an in vivo model of acute human wound healing. Plast. Reconstr. Surg. 111, 1988−1997 (2003)
  45. Hussar, P. et al. Bone healing models in rat tibia after different injuries. Ann. Chir. Gynaecol. 90, 271−279 (2001)
  46. (en) Kasteleijn-Nolst Trenite, D. G. & Hirsch, E. Levetiracetam : preliminary efficacy in generalized seizures. Epileptic Disord. 5, S39−S44 (2003)
  47. (en) Malik, A. S. et al. A novel dehydroepiandrosterone analog improves functional recovery in a rat traumatic brain injury model. J. Neurotrauma 20, 463−476 (2003)
  48. (en) Kostrubsky, V. E. et al. Evaluation of hepatotoxic potential of drugs by inhibition of bile acid transport in cultured primary human hepatocytes and intact rats. Toxicol. Sci. 76, 220−228 (2003)
  49. (en) Lindon, J. C. et al. Contemporary issues in toxicology: the role of metabonomics in toxicology and its evaluation by the COMET project. Toxicol. Appl. Pharmacol. 187, 137−146 (2003)
  50. (en) Tam, R. C. et al. The ribavirin analog ICN 17261 demonstrates reduced toxicity and antiviral effects with retention of both immunomodulatory activity and reduction of hepatitis-induced serum alanine aminotransferase levels. Antimicrob. Agents Chemother. 44, 1276−1283 (2000)
  51. (en) Youssef, A. F., Turck, P. & Fort, F. L. Safety and pharmacokinetics of oral lansoprazole in preadolescent rats exposed from weaning through sexual maturity. Reprod. Toxicol. 17, 109−116 (2003
  52. (en) Jane M. Carlton & al., Genome sequence and comparative analysis of the model rodent malaria parasite Plasmodium yoelii yoelii ; plasmodium genomics ; journal Nature 419, 512-519 (3 October 2002) ; doi:10.1038/nature01099; résumé
  53. Le lieutenant colonel William F. Mac Kenzie, Lt. du Veterinary Pathology Branch USAF School of Aerospace Medicine, Brooks Air Force Base, Texas est l'un des premiers chercheurs à avoir repéré la propension d'une souche de rat à développer des tumeurs
  54. a et b « Directive 2010/63/UE du 22 septembre 2010 relative à la protection des animaux utilisés à des fins scientifiques », sur eur-lex.europa.eu (consulté le ).
  55. « Code rural / Section 6 : Utilisation d'animaux vivants à des fins scientifiques (Articles R214-87 à R214-137) », sur Legifrance (consulté le ).
  56. « Arrêté du 1er février 2013 fixant les conditions de fourniture de certaines espèces animales utilisées à des fins scientifiques aux établissements utilisateurs agréés », sur Legifrance (consulté le ).
  57. « Arrêté du 1er février 2013 relatif à l'acquisition et à la validation des compétences des personnels des établissements utilisateurs, éleveurs et fournisseurs d'animaux utilisés à des fins scientifiques », sur Legifrance (consulté le ).
  58. a b et c « Arrêté du 1er février 2013 fixant les conditions d'agrément, d'aménagement et de fonctionnement des établissements utilisateurs, éleveurs ou fournisseurs d'animaux utilisés à des fins scientifiques et leurs contrôles », sur Legifrance (consulté le ).
  59. « Arrêté du 1er février 2013 relatif à l'évaluation éthique et à l'autorisation des projets impliquant l'utilisation d'animaux dans des procédures expérimentales », sur Legifrance (consulté le ).
  60. « Arrêté du 1er février 2013 relatif à la délivrance et à l'utilisation de médicaments employés par les établissements agréés en tant qu'utilisateurs d'animaux à des fins scientifiques », sur Legifrance (consulté le ).
  61. Directive du Conseil n° 86/609/CEE du 24, fixant des dispositions relatives à la protection des animaux de laboratoire utilisés à des fins expérimentales
  62. directive 2004/9/CE du Parlement européen et du Conseil du 11 février 2004 « concernant l'inspection et la vérification des bonnes pratiques de laboratoire » (BPL)
  63. l'arrêté du 5 septembre 1994 modifié fixant les normes et protocoles applicables aux essais analytiques, toxicologiques, pharmacologiques et cliniques en matière d'essais de médicaments vétérinaires ;
  64. a et b (en) Hedrich, H. J. in History, Strains, and Models in the Laboratory Rat (ed. Krinke, G. J.) 3−16 (Academic, San Diego, 2000)
  65. (en) Lindsey, J. R. in The Laboratory Rat (eds Baker, H. J., Lindsey, J. R. & Weisbroth, S. H.) 1−36 (Academic, New York, 1979)
  66. (en) Greenhouse, D. D., Festing, M. F. W., Hasan, S. & Cohen, A. L. in Genetic Monitoring of Inbred Strains of Rats (ed. Hedrich, H. J.) 410−480 (Gustav Fischer, Stuttgart, 1990)
  67. (en) Rules and Guidelines for Nomenclature of Mouse and Rat Strains
  68. Outbred Stocks
  69. Sous-souches Wistar, caractéristiques et comportements
  70. (en) Clause, B. T. (1998), The Wistar Institute Archives: Rats (Not Mice) and History « Copie archivée » (version du sur Internet Archive) - Amphilsoc, Mendel Newsletter, février 1998
  71. « The Wistar Institute:History »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?) (consulté le ) - The Wistar Institute, 2007.
  72. a b et c Charles River, Animal Research River, consulté 5 août 2012.
  73. Aleman CL, Mas RM, Rodeiro I, Noa M, Hernandez C, M enendez R and Gamez R (1998), Reference database of the main physiological parameters in Sp rague-Dawley rats from 6 to 32 months. Laboratory Animals 32: 457-466
  74. a et b Suzuki H, Mohr U, Kimmerle G., Spontaneous endocrine tumors in Sprague-Dawley rats ; J Cancer Res Clin Oncol. 1979 Oct; 95(2):187-96.
  75. Anisimov VN (1976), Spontaneous tumors in rats of different lines. [Article en russe], Vopr Onkol. 1976;22(8):98-110
  76. a b c d et e Muraoka Y, Itoh M, Yamashita F, Hayashi Y (1977), Spontaneous tumors in aged SD-JCL rats (author's transl) ; Jikken Dobutsu ; Jan 1977;26(1):13-22 (en japonais), résumé (anglais)
  77. (en) William F. Mac Kenzie (Lt. Colonel, USAF) et F. M. Garner, Colonel (Bionetics Research Laboratory, USA), « Comparison of Neoplasms in Six Sources of Rats » JNCI J Natl Cancer Inst. 1973;50(5):1243-1257. DOI 10.1093/jnci/50.5.1243 (résumé)
  78. Nakazawa M, Tawaratani T, Uchimoto H, Kawaminami A, Ueda M, Ueda A, Shinoda Y, Iwakura K, Kura K, Sumi N., Spontaneous neoplastic lesions in aged Sprague-Dawley rats. Exp Anim. 2001 Apr; 50(2):99-103
  79. Adler ES, Hollis JH, Clarke IJ, Grattan DR, Oldfield BJ. (2012), Neurochemical characterization and sexual dimorphism of projections from the brain to abdominal and subcutaneous white adipose tissue in the rat ; J Neurosci. 2012 Nov 7;32(45):15913-21. doi: 10.1523/JNEUROSCI.2591-12.2012 (résumé)
  80. P T SK, Lakshmanan VK, Raj M, Biswas R, Hiroshi T, Nair SV, Jayakumar R. (2012), Evaluation of Wound Healing Potential of β-Chitin Hydrogel/Nano Zinc Oxide Composite Bandage ; Pharm Res. 2012 Nov 8 (résumé)
  81. Werley MS, McDonald P, Lilly P, Kirkpatrick D, Wallery J, Byron P, Venitz (2011) Non-clinical safety and pharmacokinetic evaluations of propylene glycol aerosol in Sprague-Dawley rats and Beagle dogs. J. Toxicology. 2011 Sep 5; 287(1-3):76-90. Epub 2011 Jun 12 ([1])
  82. Soffritti M, Belpoggi F, Degli Esposti D, Lambertini L, Tibaldi E, Rigano A. (2006), First experimental demonstration of the multipotential carcinogenic effects of aspartame administered in the feed to Sprague-Dawley rats ; Environ Health Perspect. 2006 Mar; 114(3):379-85.
  83. l. Zutshi M, Salcedo LB, Zaszczurynski PJ, Hull TL, Butler RS, Damaser MS, Effects of sphincterotomy and pudendal nerve transection on the anal sphincter in a rat mode ; Dis Colon Rectum. 2009 Jul;52(7):1321-9 (résumé).
  84. Salcedo L, Damaser M, Butler R, Jiang HH, Hull T, Zutshi M., Long-term effects on pressure and electromyography in a rat model of anal sphincter injury ; Dis Colon Rectum. 2010 Aug;53(8):1209-17 (résumé).
  85. Electrical stimulation of anal sphincter or pudendal nerve improves anal sphincter pressure. Damaser MS, Salcedo L, Wang G, Zaszczurynski P, Cruz MA, Butler RS, Jiang HH, Zutshi M. Dis Colon Rectum. 2012 Dec;55(12):1284-94. doi: 10.1097/DCR.0b013e31826ae2f8.
  86. Wang ML, Massie J, Perry A, Garfin SR, Kim CW (2007), A rat osteoporotic spine model for the evaluation of bioresorbable bone cements ; Spine J. 2007 Jul-Aug;7(4):466-74. Epub 2007 Apr 6. (résumé)
  87. Cho JH, Cho DC, Yu SH, Jeon YH, Sung JK, Kim KT (2012), Effect of dietary calcium on spinal bone fusion in an ovariectomized rat model ; J Korean Neurosurg Soc. 2012 Oct;52(4):281-7. doi: 10.3340/jkns.2012.52.4.281. Epub 2012 Oct 22 (résumé).
  88. Gala J, Díaz-Curiel M, de la Piedra C, Calero J (2001), Short- and long-term effects of calcium and exercise on bone mineral density in ovariectomized rats ; Br J Nutr. 2001 Oct;86(4):521-7 (résumé).
  89. (en) « 43rd Annual Pathology of Laboratory Animals Course »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?) (consulté le ) - AAFIP.
  90. (en) Mordes JP, Poussier P, Blankenhorn EP, Greiner DL: Rat models of type 1 diabetes: Genetics, environment and autoimmunity. Boca Raton, CRC Press, 2007
  91. « Rat LONG EVANS », sur Janvier-Labs (consulté le ).
  92. (en) Kurtz TW & al., 1989, « The Zucker fatty rat as a genetic model of obesity and hypertension »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?) (consulté le ) ; Hypertension, ed: American Heart Association, Dallas, Texas ; volume=13; Issue=6, pages=896–901, (ISSN 1524-4563) consulté 2008-12-06 ; PMID 2786848 [PDF]
  93. a et b (en) Amy J. Davis, « The Heart of a Zucker », Research PennState, vol. 18, no 1,‎ (lire en ligne, consulté le )
  94. (en) Takaya K, Ogawa Y, Isse N, Okazaki T, Satoh N, Masuzaki H, Mori K, Tamura N, Hosoda K, Nakao K., « Molecular cloning of rat leptin receptor isoform complementary DNAs--identification of a missense mutation in Zucker fatty (fa/fa) rats », Biochem Biophys Res Commun., vol. 225, no 1,‎ , p. 75–83 (PMID 8769097, DOI 10.1006/bbrc.1996.1133)
  95. a et b Kava, Ruth, M. R. C. Greenwood et P. R. Johnson (1990), « Zucker (fa/fa) Rat »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?) (consulté le ), ILAR Journal, Ed:Institute for Laboratory Animal Research, volume=32, issue=3,consulté 2008-12-06
  96. (en) Kim H, Panteleyev AA, Jahoda CA, Ishii Y, Christiano AM. Genomic organization and analysis of the hairless gene in four hypotrichotic rat strains. Mamm Genome. 15 décembre 2004 (12):975–81
  97. (en) Festing MFW, D May, TA Connors, D Lovell, S Sparrow. 1978. An athymic nude mutation in the rat, Nature, 274, pp. 365–366
  98. Ferguson, Frederick G., et al. (1979). Three Variations of Hairlessness Associated with Albanism in the Laboratory Rat. Laboratory Animal Science, vol. 29, pp. 459–465.
  99. Moemeka, A. N., Hildebrandt, A.L., Radaskiewicz, P., & King, T. R. (1998). Shorn (shn): a new mutation causing hypotrichosis in the Norway rat. The Journal of Heredity, 89, 257–260.
  100. (en) D'Cruz PM, Yasumura D, Weir J, Matthes MT, Abderrahim H, LaVail MM, Vollrath D, Mutation of the receptor tyrosine kinase gene Mertk in the retinal dystrophic RCS rat ; Human Molecular Genetics, 2000, volume=9, pp645–651 ; PMID 10699188 ; doi=10.1093/hmg/9.4.645; issue=4
  101. a et b (en) Aikawa H, Nonaka I, Woo M, Tsugane T, Esaki K. (1988) Shaking rat Kawasaki (SRK): a new neurological mutant rat in the Wistar strain Acta Neuropathol (Berl). 1988;76(4):366–72. PMID 3176902 [PDF]
  102. Kikkawa S, Yamamoto T, Misaki K, Ikeda Y, Okado H, Ogawa M, Woodhams PL, Terashima T. (2003) Missplicing resulting from a short deletion in the reelin gene causes reeler-like neuronal disorders in the mutant shaking rat Kawasaki. J Comp Neurol. 2003 Aug 25;463(3):303–15. PMID 12820163
  103. (en) Iván Izquierdo et Robert Zand, « Behavioural observations in gunn rats », Psychopharmacology, vol. 57, no 2,‎ , p. 155–161 (ISSN 1432-2072, DOI 10.1007/BF00426881, lire en ligne, consulté le )
  104. (en) Dann CT, Alvarado AL, Hammer RE, Garbers DL, « Heritable and stable gene knockdown in rats » Proc Natl Acad Sci U S A 2006;103(30):11246-51
  105. (en) Abbott A, Laboratory animals: the Renaissance rat, Nature, 2004, 428:464-466
  106. (en) Zhou Q, Renard JP, Le Friec G, Brochard V, Beaujean N, Cherifi Y, Fraichard A, Cozzi J, « Generation of fertile cloned rats by regulating oocyte activation » Science 2003, 302:1179
  107. (en) Justice MJ, Noveroske JK, Weber JS, Zheng B, Bradley A, « Mouse ENU mutagenesis » Hum Mol Genet. 1999, 8:1955-1963.
  108. (en) Kitada K, Ishishita S, Tosaka K, Takahashi R, Ueda M, Keng VW, Horie K, Takeda J, « Transposon-tagged mutagenesis in the rat » Nat Methods 2007, 4:131-133
  109. (en) Y Zan, JD Haag et al. (2003), « Production of knockout rats using ENU mutagenesis and a yeast-based screening assay » Nature, 2003 [PDF]
  110. (en) Smits BM, Mudde JB, van de Belt J, Verheul M, Olivier J, Homberg J, Guryev V, Cools AR, Ellenbroek BA, Plasterk RH, Cuppen E (2006) Generation of gene knockouts and mutant models in the laboratory rat by ENU-driven target-selected mutagenesis. Pharmacogenet Genomics 16:159–169.
  111. (en) Zan Y, Haag JD, Chen KS, Shepel LA, Wigington D, Wang YR, Hu R, Lopez-Guajardo CC, Brose HL, Porter KI, Leonard RA, Hitt AA, Schommer SL, Elegbede AF, Gould MN (2003) Production of knockout rats using ENU mutagenesis and a yeast-based screening assay. Nat Biotech 21:645–651.
  112. (en) Kobayashi T, Kato-Itoh M, Yamaguchi T, Tamura C, Sanbo M, Hirabayashi M, Nakauchi H. (2012). Identification of Rat Rosa26 Locus Enables Generation of Knock-in Rat Lines Ubiquitously Expressing tdTomato. Stem Cells Dev. 12 juin 2011 (résumé)
  113. Transgenesis Rats PlatForm - INSERM UMR 643, spécialisée dans la transgenèse chez le rat, tout en offrant des services de cryopréservation de lignées d'embryon, immunomonitoring et génotypage) produit à Nantes des rats transgéniques
  114. a et b (en) Knockout rats via embryo microinjection of zinc-finger nucleases - Aaron M Geurts & al., Science, 2009, 15 pages [PDF]
  115. (en) Chu X, Zhang Z, Yabut J, Horwitz S, Levorse J, Li XQ, Zhu L, Lederman H, Ortiga R, Strauss J, Li X, Owens KA, Dragovic J, Vogt T, Evers R, Shin MK. 2012. Characterization of multidrug resistance 1a/P-glycoprotein knockout rats generated by zinc finger nucleases. Mol Pharmacol. 81(2):220-7
  116. (en) Sigma-Aldrich develops Parkinson's disease models - Laboratory Talk
  117. (en) Andrew Wiecek, Year of the rat, BioTechniques, 1er octobre 2009
  118. Bader M, Ganten D., Transgenic rats: tools to study the function of the renin-angiotensin system ; Clin Exp Pharmacol Physiol. 1996 Sep; 23 Suppl 3:S81-7
  119. Moreno C, Hoffman M, Stodola TJ, Didier DN, Lazar J, Geurts AM, North PE, Jacob HJ, Greene AS. 2011. Creation and characterization of a renin knockout rat. Hypertension. 57(3):614-9
  120. (en) Characterization of the serotonin transporter knockout rat : a selective change in the functioning of the serotonergic system - JR Homberg & al., Neuroscience 146, 2007, pp. 1662–1676, - Elsevier [PDF]
  121. (en) Homberg JR, Mul JD, de Wit E, Cuppen E. (2009) Complete knockout of the nociceptin/orphanin FQ receptor in the rat does not induce compensatory changes in mu, delta and kappa opioid receptors. Neuroscience. 163(1):308-15
  122. (en) Genome project - ensemble.org
  123. (en) Guidelines for Selecting Route and Needle Size - Duke University and Medical Center - Animal Care & Use Program
  124. (en) Safety of Novel Foods and Feeds (« Documents de consensus pour les travaux sur la sécurité des nouveaux aliments ») - OCDE
  125. Laboratoires Harlan, « Fiche des bouchons 2014 Teklad Global 14 % » [PDF].
  126. « L'alimentation », sur lord-rat.org.
  127. Philippe Gault, « Insolite : En écoutant Mozart, les rats battent la mesure au même rythme que les humains ! », sur Radio Classique, (consulté le ).
  128. « Les rats « mélomanes » : ce qu’ont oublié les médias », sur one-voice.fr (consulté le ).
  129. (en) C. Ray Greek et Niall Shanks, FAQs about the Use of Animals in Science: A Handbook for the Scientifically Perplexed, University Press of America, co-published by arrangement withAmericans for Medical Advancement, (ISBN 978-0-7618-4849-3, lire en ligne)
  130. « Déclaration de Montréal sur l’exploitation animale », (consulté le ).
  131. « Table ronde HECTOR 4/4: (Con)sciences » (consulté le ).
  132. « Le Graal - Qui sommes nous ? », sur graal-defenseanimale.org (consulté le ).
  133. « Le projet – White Rabbit » (consulté le ).
  134. Par Axelle Playoust-Braure Le 14 juin 2022 à 11h00, « La retraite des animaux de laboratoire, une issue heureuse... mais exceptionnelle », sur leparisien.fr, (consulté le ).
  135. « Adoption : sauvez un animal de laboratoire de l'euthanasie », sur ConsoGlobe, (consulté le ).