Raphaëlle Branche

Raphaëlle Branche, née le à Paris[1], est une historienne française, spécialiste des violences en situation coloniale.

Elle est professeure d'histoire contemporaine à l'université Paris-Nanterre depuis la rentrée 2019, membre du Conseil supérieur des archives et rédactrice en chef de la revue Vingtième Siècle : Revue d'histoire.

Biographie[modifier | modifier le code]

Formation[modifier | modifier le code]

Ancienne élève de l'École normale supérieure de Fontenay-Saint-Cloud (L FC 1993)[2], Raphaëlle Branche est reçue à l'agrégation d'histoire en 1995.

Carrière universitaire[modifier | modifier le code]

En 2000, elle soutient à l'Institut d'études politiques de Paris une thèse d'histoire intitulée L'Armée et la torture pendant la guerre d'Algérie : les soldats, leurs chefs et les violences illégales, sous la direction de Jean-François Sirinelli[3].

Maître de conférences à l'université Rennes-II, puis à l’université Paris I, elle est membre junior de l'Institut universitaire de France de 2008 à 2012[4].

En 2010, elle soutient une habilitation à diriger des recherches intitulée Hommes et guerres en situation coloniale. Elle est rattachée au Centre d'histoire sociale des mondes contemporains.

Elle est élue professeur à l'université de Rouen en 2014, puis à l'Université Paris-Nanterre en 2019.

En 2020 paraît son livre Papa, qu'as-tu fait en Algérie ?, résultat de vingt ans de recherches. Cet ouvrage, qui recueille les témoignages d'appelés du contingent de la période de la guerre d'Algérie, illustre la complexité des mémoires familiales et le rôle du silence comme logique profonde de la société française[pas clair] au XXe siècle[5].

Activités hors de l'université[modifier | modifier le code]

Elle est membre du Conseil supérieur des archives[N 1].

Elle est rédactrice en chef de la revue Vingtième Siècle : Revue d'histoire (2014-2020).

Prises de position[modifier | modifier le code]

Elle est membre du Comité de vigilance face aux usages publics de l'histoire[6].

En 2015, elle soutient le projet de réforme des programmes d'histoire au collège en cosignant une tribune dans Le Monde[7], bien qu'elle n'ait jamais été professeure dans l'enseignement secondaire.

Publications[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. La nouvelle composition de cet organisme a été fixée par arrêté de la ministre de la Culture et de la Communication en date du 24 avril 2009.

Références[modifier | modifier le code]

  1. « Raphaëlle Branche : L'armée, la torture et la République », sur Le Monde, (consulté le ).
  2. « AE ENS Login page », sur lyon-normalesup.org (consulté le )
  3. Raphaëlle Branche, « L'armée et la torture pendant la guerre d'Algérie : les soldats, leurs chefs et les violences illégales », Paris, Institut d'études politiques, (consulté le )
  4. Institut universitaire de France, « Raphaëlle Branche », sur iufrance.fr (consulté le )
  5. André Loez, « Papa, qu’as-tu fait en Algérie ? : confidences de guerre », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
  6. « Adhérents du CVUH », sur cvuh.blogspot.fr (consulté le ).
  7. Enseignement de l’histoire au collège : halte aux mensonges et aux fantasmes !, lemonde.fr, 14 mai 2015

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Interventions médiatiques[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]