Raoul Laparra

Raoul Laparra
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Jules-Pagès Laparra
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Raoul Laparra, né le à Bordeaux[2], et mort lors du bombardement sur Boulogne-Billancourt le [2], est un compositeur français.

Biographie[modifier | modifier le code]

Fils du négociant Joseph Édouard Laparra, né à Omps (Cantal), et de Marguerite Mollo, Raoul Laparra naît à Bordeaux le . Il donne son premier concert dès l’âge de 9 ans. Il entre au Conservatoire de musique et de déclamation à Paris et devient l’élève d'Albert Lavignac, d’André Gedalge et de Jules Massenet. Il obtient le Grand Prix de Rome en 1903 avec la cantate Ulysse[2]. Il écrit un Quatuor d’archets, une Sonate en la mineur pour violon et piano, des mélodies sur des thèmes populaires espagnols, une suite de 72 mélodies en 6 volumes intitulée "Le Missel Chantant, Suite de mélodies sur de vieilles poésies françaises", des suites comme Dimanche basque (1907), En marge de Don Quichotte.

Dès 1899, il donne son opéra Peau d'âne à Bordeaux, puis La Habanera[3], drame lyrique en trois actes, représenté à l’Opéra-comique le , qui lui assure la notoriété. Il complète le premier volet de son triptyque par la Jota () et la Malagueña.

Le Joueur de Viole sera créé à l’Opéra-comique le , l’Illustre Fregona paraîtra sur une scène tournante à l’Opéra, le , qui fit de la poursuite, au finale, un épisode d’une inoubliable gaîté.

Il reste l’un des maîtres de l’hispanisme français[2] sans pour autant rester enfermé dans cette spécialité.

Il est le frère du peintre William Laparra. Il est enterré à Chézy-sur-Marne[4].

Œuvre (incomplète)[modifier | modifier le code]

  • 1902 : Lieds de notre amour Mélodies en anglais (traduites par Marie Shanafelt) (Société Nouvelle d'Editions Musicales)
  • 1903 : Alyssa, Légende irlandaise. Orchestre et soliste, sur des paroles de Margueritte Coiffier et Eugène Adenis (Enoch & Cie). Premier Grand Prix de Rome.
  • 1907 : Lettre à une espagnole, Mélodie pour voix et piano (Enoch & Cie)
  • 1907 : La habanera, Drame lyrique en 3 actes (Enoch & Cie)
  • 1908 : Jamais Mélodie pour voix et piano tirée de la fantaisie pour piano de Schubert, sur des vers d'Alfred de Musset (Lafitte)
  • 1909 : Un grand sommeil noir, Mélodie sur des vers de Paul Verlaine (Lafitte)
  • 1909 : Nuages (Lafitte)
  • 1911 : Valse lente pour piano seul (Lafitte)
  • 1911 : 1e sonate pour violon et piano (Hamelle)
  • 1911 : La jota, Conte lyrique en 2 actes (Enoch & Cie)
  • 1913 : Rythmes espagnols pour piano seul (Enoch & Cie)
  • 1920 : 16 Mélodies sur des thèmes populaires d'Espagne (Heugel)
  • 1921 : Suite ancienne en marge de Don Quichotte, arrangée pour violon, alto et piano (Heugel)
  • 1924 : La beauté, mélodie pour voix et piano (Manuscrit)
  • 1924 : Dieu qu'il l fait bon regarder ! sur des vers de Charles d'Orléans (extrait du Missel chantant) (Heugel)
  • 1924 : Le missel chantant (Heugel)
  • 1925 : Le joueur de viole, Conte lyrique en 4 actes (Heugel)
  • 1926 : Dix Mélodies sur des poésies de Charles Baudelaire et Jean de La Fontaine (Choudens)
  • 1927 : Suite pour piano (Heugel)

Références[modifier | modifier le code]

  1. « ark:/36937/s005afeaa5f61dad », sous le nom LAPARRA Raoul (consulté le )
  2. a b c et d Marc Honegger, Dictionnaire de la musique : Tome 2, Les Hommes et leurs œuvres. L-Z, Paris, Bordas, , 1232 p. (ISBN 2-04-010726-6), p. 615
  3. « La habanera : drame lyrique en 3 actes », sur Bibliothèques spécialisées de la Ville de Paris (consulté le )
  4. Bertrand Beyern, Guide des tombes d'hommes célèbres, Le Cherche midi, , 385 p. (ISBN 978-2-7491-2169-7, lire en ligne), p. 13.

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Stéphan Etcharry, articles dans Carlos Alvar, Gran Enciclopedia Cervantina, 10 volumes, Madrid, Université d’Alcalá de Henares, Centro de Estudios Cervantinos, Castalia editorial S. A., 2005,   (ISBN 8-4974-0177-8)
    • « L’Illustre Fregona » (Raoul Laparra)
    • « Suite ancienne en marge de Don Quichotte » (Raoul Laparra)
  • Stéphan Etcharry, « Le Prix de Rome de composition de 1903 : la cantate Alyssa de Raoul Laparra. Essai de caractérisation du style musical », Musiker. Cuadernos de Música, n° 16, Donostia (Saint-Sébastien), Eusko Ikaskuntza (Société d’Études Basques), 2008. ISSN 1137-4470.
  • Stéphan Etcharry, « La Jota (1911) à l’Opéra-Comique : l’“Espagne noire” de Raoul Laparra », in Dratwicki, Alexandre et Terrier, Agnès (dir.), Exotisme et art lyrique, Paris/Venise, Opéra-Comique/Palazzetto Bru Zane-Centre de musique romantique française, , édité et mis en ligne le , p. 1-27. [bruzanemediabase.com : http://www.bruzanemediabase.com/Parutions-scientifiques-en-ligne/Articles/Etcharry-Stephan-La-Jota-1911-a-l-Opera-Comique.-L-Espagne-noire-de-Raoul-Laparra/(offset)/2] (27 pages)
  • Samuel Llano Álvarez, Whose Spain? Negotiating Spanish music in Paris, 1908-1929, New York, Oxford university press, coll. «Currents in Latin American and Iberian music», 2013.

Liens externes[modifier | modifier le code]