IBM RAD6000

Vue d'artiste d'un microprocesseur RAD6000.

Le IBM RAD6000 est un ordinateur embarqué conçu pour résister aux radiations. Il est principalement connu pour être l'avionique de plusieurs sondes spatiales de la NASA.

Histoire[modifier | modifier le code]

Le RAD6000 a été conçu au début des années 1990 par une branche de IBM (depuis faisant partie de BAE Systems) lorsque cette dernière travaillait pour le Air Force Research Laboratory (AFRL) [1].

Le successeur du RAD6000 est le RAD750[2], basé sur le processeur PowerPC 750, qui est notamment utilisé par la sonde Mars Reconnaissance Orbiter de la NASA.

Caractéristiques[modifier | modifier le code]

L'ordinateur peut réaliser 35 MIPS à sa fréquence maximale qui est de 33 MHz, mais elle peut être réduite de manière à économiser l'énergie. À sa fréquence maximale, sa consommation est de moins de 10 watts, alors qu'à sa plus basse fréquence, 4,1 MHz, elle est de 2,5 watts[3]. Conçu pour fonctionner dans l'espace, ses températures de fonctionnement vont de −20 °C à 105 °C [4].

Il ne dispose d'aucune pièce mobile, un disque dur est donc exclu, à la place les données sont stockées dans une mémoire vive qui peut aller jusqu'à 128 Mo[1],[3].

Le système d'exploitation temps réel généralement utilisé est VxWorks.

En 2004, un RAD6000 était vendu entre 200 000 et 300 000 dollars [1].

Utilisation[modifier | modifier le code]

En plus de nombreux satellites, le RAD6000 est, ou a été, utilisé par :

Référence[modifier | modifier le code]

  1. a b et c (en) Matthew Fordahl, « Software on Mars rovers 'space qualified' », The Associated Press, (consulté le )
  2. (en) « RAD6000 space computers », BAE Systems (consulté le ), p. 2
  3. a et b (en) « RAD6000 space computers », BAE Systems (consulté le ), p. 5
  4. (en) « RAD6000 space computers », BAE Systems (consulté le ), p. 3