Résolution de Khartoum

La résolution de Khartoum du est une charte de solidarité affirmée entre les dirigeants de neuf pays arabes en conclusion d'une réunion à la suite de la guerre des Six Jours. Les pays signataires étaient: l'Égypte, la Syrie, la Jordanie, le Liban, l'Irak, le Maroc, l'Algérie, le Koweit, et le Soudan[1].

La résolution, qui constitua la base de la politique de ces gouvernements jusqu'à la guerre de Kippour de 1973, a appelé à :

  • une lutte permanente contre Israël pour regagner les territoires perdus pendant la guerre,
  • l'utilisation du pétrole arabe et de son extraction comme d'une arme diplomatique,
  • une solidarité arabe et la fin de la guerre du Yémen,
  • une collaboration militaire entre pays arabes pour se préparer « à toute éventualité »,
  • la défense des droits du peuple palestinien,
  • une aide économique pour l'Égypte et la Jordanie.

La résolution contient notamment dans son paragraphe 3, ce qui est connu comme les « trois non » des relations israélo-arabes de l'époque :

  1. pas de paix avec Israël,
  2. pas de reconnaissance d'Israël,
  3. pas de négociation avec Israël.

Dans la fiction[modifier | modifier le code]

La résolution de Khartoum est à l'origine du scénario du roman SAS à l'ouest de Jérusalem (1968), écrit par Gérard de Villiers.

Notes et références[modifier | modifier le code]

Article connexe[modifier | modifier le code]