Régis Labeaume

Régis Labeaume
Illustration.
Fonctions
37e maire de Québec

(13 ans, 11 mois et 6 jours)
Prédécesseur Andrée Boucher
Successeur Bruno Marchand
Biographie
Date de naissance (67 ans)
Lieu de naissance Roberval
Nationalité Canadienne
Parti politique Équipe Labeaume
Diplômé de Université Laval
Profession Homme d'affaires et politicien

Régis Labeaume
Liste des maires de la Ville de Québec

Régis Labeaume, né le à Roberval au Québec, est un homme d'affaires, homme politique et commentateur politique québécois, maire de Québec de 2007 à 2021[1].

Biographie[modifier | modifier le code]

Jeunesse et études[modifier | modifier le code]

Il est le fils de Thérèse Bolduc et de Maurice Labeaume, garagiste et syndicaliste. Il passe son enfance au Lac-Saint-Jean ainsi que sur la Côte-Nord où il découvre l'industrie minière[2]. À l'âge de 12 ans, sa famille emménage à Québec. Elle réside dans une habitation à loyer modique du Domaine-Saint-Charles, à la frontière entre Duberger et Vanier[3],[4]. Il fait ses études secondaires à la polyvalente de Neufchâtel. Doué pour le théâtre, il fonde avec des amis le « Théâtre de création de Québec », qu'il poursuit ensuite au cégep. Après avoir étudié deux années en littérature, il obtient un baccalauréat en sociologie de la faculté des sciences sociales de l’Université Laval en 1980[5]. Partisan de René Lévesque dans les années 1980, il commence à militer pour le mouvement souverainiste[2].

Entrée en politique et carrière d'affaires[modifier | modifier le code]

Régis Labeaume en 2011.

Il exerce dans les services du gouvernement du Québec, de 1980 à 1985, les fonctions d'attaché politique du ministre péquiste Jean-François Bertrand. Indépendantiste, il affirme avoir voté « oui » aux référendums de 1980 et de 1995.

Il œuvre ensuite plus particulièrement dans le secteur minier en assumant, entre autres, les fonctions de président fondateur de la société minière Mazarin, de 1985 à 1993, ainsi que celles de président du conseil de la société Asbestos et du conseil des mines d’amiante Bell, de 1992 à 1993. La vente de ses intérêts dans Mazarin lui rapporte 2 millions $ [6]. Il est ensuite consultant auprès d’entreprises étrangères désirant s’établir au Québec.

Il brigue l'investiture péquiste dans la circonscription de Montmorency en 1998[7].

Présent également dans le secteur de l’innovation technologique dans la région de Québec, il occupe des fonctions d’administrateur auprès de plusieurs entreprises de haute technologie. Chargé de mission de la Cité de l’optique de 2000 à 2003, il est vice-président du conseil d'administration d’Innovatech Québec et siège au conseil de TSO3 inc. Régis Labeaume est aussi président-directeur général de la Fondation de l’entrepreneuriat de à .

Au cours de sa carrière, Régis Labeaume est membre du conseil d’administration d’Hydro-Québec, de la Fondation de l’Université Laval et du Pignon bleu, une organisation œuvrant au soutien des familles et des enfants de la Basse-Ville de Québec. Il préside le Festival d'été international de Québec en 2003 et 2004, dont il est également membre du comité exécutif. Membre du conseil de la chaire Fernand-Dumont sur la culture, et des bureaux des gouverneurs du Regroupement des jeunes gens d’affaires du Québec et des Jeunes entreprises du Québec métropolitain, il copréside la campagne Centraide dans la grande région de Québec en 2002. Enfin, il est membre du conseil de la Fondation du musée national des beaux-arts du Québec, du Conseil de la famille et de l’enfance et président de l’Association de l’exploration minière du Québec.

Maire de Québec[modifier | modifier le code]

Régis Labeaume tente une première fois d'accéder à la mairie en 2005. Candidat à la succession du maire sortant Jean-Paul L'Allier à la tête du Renouveau municipal de Québec, il obtient 45 % des voix au premier tour. Une alliance entre Claude Larose et Ann Bourget l'empêche ensuite d'accéder à la direction du parti municipal.

Le , il annonce sa candidature en tant qu'indépendant à la succession de la mairesse Andrée Boucher, décédée au mois d'août précédent. Lors de la campagne, il préconise la création de « missions démographiques » afin d'attirer des immigrants à Québec et voit comme une solution à l'exode des jeunes de la ville son développement économique[8]. Il considère également que l'investissement dans de grands événements permettra de dynamiser la ville[8].

Premier mandat[modifier | modifier le code]

Régis Labeaume durant une conférence au Cégep Limoilou en 2011.

Le , il remporte l'élection partielle avec 59 % des suffrages. Il est assermenté le en tant que 37e maire de Québec. Son premier mandat est marqué par le 400e anniversaire de Québec, dont le succès est incertain durant les mois précédant les festivités. En janvier, il nomme Daniel Gélinas à la tête de l'organisation[9]. Les événements sont couronnés de succès et apporte une attention médiatique importante sur la ville et sur Labeaume lui-même. Possédant peu d'appuis au conseil municipal de Québec, il se rabat sur un style de gestion autarcique et s'adjoint des conseillers municipaux François Picard et Richard Côté, nommés vice-président du comité exécutif de la ville de Québec. Il fait diminuer le nombre de sièges au conseil municipal de 37 à 27[10]. À la suite des fêtes de 2008, un regain de fierté est palpable dans la population. La cote de popularité de Labeaume augmente proportionnellement. Ses nombreuses enflures verbales brisent l'image du politicien à la « langue de bois » et il devient rapidement une personnalité médiatique très importante au Québec[11]. Cette effervescence ravive le débat entourant un éventuel retour d'une équipe de la Ligue nationale de hockey dans la ville, et surtout la construction d'un nouvel amphithéâtre pour la recevoir[12]. Il se montre d'abord peu optimiste quant à la réalisation de ce projet[13]. Néanmoins, fort de sa popularité, il annonce quelques jours avant l'élection de 2009 que la ville financera la construction d'un nouvel amphithéâtre[14].

Deuxième mandat[modifier | modifier le code]

Régis Labeaume en compagnie du premier ministre du Canada, Stephen Harper, et du premier ministre du Québec, Jean Charest, en 2012.

L'élection municipale de 2009 à Québec s'annonce être un véritable raz-de-marée en faveur de Régis Labeaume et de la liste électorale éponyme (Équipe Labeaume). Les sondages lui prédisent une victoire si éclatante que le principal parti d'opposition, le Renouveau municipal de Québec, décide de ne pas lui présenter d'adversaire au poste de maire. Le , il est réélu avec 79,7 % des voix exprimées et obtient 25 des 27 sièges au conseil municipal. Ce mandat fort, le mettant au cœur des décisions de la ville, le place encore plus sous le feux des projecteurs. En , son style de gestion est fortement remis en question dans l' « affaire Clotaire Rapaille »[15], mettant fin à une certaine lune de miel entre lui et les médias[16],[17].

Le , il annonce un important projet de transport en commun articulé autour d'un tramway. Le , 50 000 à 60 000 citoyens se rassemblent lors d'un événement baptisé la « Marche bleue »[18], en appui au projet de nouvel amphithéâtre annoncé par le maire. En 2010, l'administration Labeaume s'intéresse également à la tenue des jeux olympiques d'hiver de 2022, mais le projet avorte à l'été 2011[19]. En , le gouvernement du Québec appuie financièrement le projet d'amphithéâtre du maire, puis ce dernier obtient la participation financière de l'entreprise Québecor le mois suivant. Les travaux débutent à l'automne 2012. Peu avant l'édition 2011 de la Fête nationale du Québec, Régis Labeaume suscite un débat animé sur les débordements récurrents qui surviennent dans le Vieux-Québec[20]. Voulant rendre la fête plus familiale, il mise sur une plus grande présence policière. En 2012, durant le Printemps érable, Labeaume resserre les règles concernant les attroupements publics[21].

Le Centre Vidéotron, principal enjeu de son deuxième mandat.

Ce deuxième mandat est également marqué par un bras de fer entre Régis Labeaume et des syndicats d'employés municipaux sur leur caisse de retraite[22]. Ce long conflit engendre du vandalisme au domicile du maire[23] et des procédures judiciaires pour diffamation[24]. En , deux conseillers de l'Équipe Labeaume claquent la porte et se joignent aux trois autres indépendants du conseil municipal. Cette mince opposition critique l'attitude arbitraire de Régis Labeaume : « aucune discussion [n'est prise] avant décision » et il « ne respecte pas ceux qui diffèrent d'opinion »[25]. En 2013, alors que le projet d'amphithéâtre est bien sur les rails, les deux bras droits de Labeaume depuis 2007, François Picard et Richard Côté, annoncent leur départ de la politique[26].

Comme durant son premier mandat, Labeaume réussit à faire diminuer le nombre de conseillers municipaux en vue de la prochaine élection municipale. Leur nombre passe de 27 à 21, le même nombre qu'avant les fusions municipales de 2002, alors que la ville comptait trois fois moins d'habitants[27].

Troisième mandat[modifier | modifier le code]

Durant son troisième mandat, Régis Labeaume continue d'être au cœur de l'attention médiatique québécoise.

Malgré les nombreuses controverses l'entourant, Régis Labeaume maintient son taux de popularité à l'approche de l'élection municipale de 2013. Le , il obtient 74 % des voix [28] et son parti récolte 18 des 21 sièges. David Lemelin, un artiste et un journaliste très critique de l'administration Labeaume depuis ses débuts, arrive deuxième. L'opposition, organisée autour du parti Démocratie Québec, est de nouveau cantonnée dans un rôle symbolique au conseil municipal.

Pour ce troisième mandat, Régis Labeaume s'adjoint de Julie Lemieux à la vice-présidence du comité exécutif. Encore une fois, ce début de mandat est ponctué de plusieurs accrochages alimentant l'attention médiatique : la vente de l'hôtel Le Concorde[29], l'horaire de la collecte des ordures[30], la peinture du pont de Québec[31]. En , après s'être désisté sur la construction d'un tramway, il annonce avec Gilles Lehouillier, maire de Lévis, la mise en place d'un « service rapide par bus » (SRB) d'ici 2025[32], un projet moins couteux mais aussi moins ambitieux que celui du tramway. Il inaugure le nouvel amphithéâtre, baptisé en cours de route Centre Vidéotron, le . Cependant, l'arrivée d'une équipe de la Ligue nationale de hockey semble improbable et la ferveur populaire autour du projet a diminué depuis 2008. Le maire doit défendre la vocation événementielle du projet et refuse les commentaires sur les aspects déficitaires[33].

Début 2016, Régis Labeaume relance le débat sur une candidature olympique, cette fois-ci pour les jeux olympiques d'hiver de 2026. Après quelques échanges avec le Comité international olympique, il ferme la porte en présumant que la Suisse serait déjà privilégiée, se mettant ainsi à dos le Suisse Gian-Franco Kasper, président de la FIS[34]. Dans l'été, Régis Labeaume prend énergiquement part à deux débats dans l'actualité québécoise : celui entourant les chiens dangereux et celui concernant les services de transport par taxi[35],[36]. En , en vue de l'élection présidentielle française de 2017, il apporte son appui à Alain Juppé, maire de Bordeaux, ville jumelée avec Québec[37].

À l'approche des élections municipales de 2017, l'enjeu du transport domine l'actualité. Un débat s'engage sur la trafic routier et les modes de traversée entre la rive-nord et la rive-sud du fleuve. Labeaume en profite pour mettre de l'avant le projet de service rapide par bus annoncé en 2015. Néanmoins, l'opinion publique est critique face à ce projet onéreux. Il est poussé à abandonner le projet le [38], quelques jours après que la ville de Lévis ait fait de même.

Quatrième mandat[modifier | modifier le code]

Après l'élection municipale de 2017, il sort victorieux avec 55 % des voix face à Jean-François Gosselin. Une de ses promesses électorales était d'améliorer la mobilité dans la capitale avec la mise sur pied d'un « réseau structurant », sans préciser toutefois le mode de transport. Ce n'est qu'après l'élection qu'il dévoile que c'est sur le projet du tramway de Québec que son choix s'est arrêté. Selon lui, la décision finale n'a été prise qu'après l'élection. Labeaume s'était d'ailleurs déjà montré intéressé par un tramway en 2011, mais l'avait mis de côté au profit d'un projet moins onéreux de système rapide par bus (SRB), lui-même abandonné en , quelques mois avant le début de la campagne[39].

Pour ce quatrième mandat, il s'adjoint des conseillers municipaux Rémy Normand et Marie-Josée Savard à titre de vice-présidents du comité exécutif. Après l'annonce de son cancer de la prostate en , ces derniers assument la suppléance de Régis Labeaume durant plusieurs mois. Normand, responsable du Réseau de transport de la Capitale, pilote le projet de tramway[40], tandis que Savard est désignée « mairesse suppléante substitut », en remplacement de la mairesse suppléante Michelle Morin-Doyle, elle-même malade[41].

De 2017 à 2019, il est président de l'Organisation des villes du patrimoine mondial.

Lors de ses réflexions sur la possibilité de solliciter un autre mandat à la mairie de Québec, il évoque notamment que, contrairement à d'autres maires, la haine grandissante envers les élus sur les réseaux sociaux n'influencera pas sa décision[42]. Le , il annonce quitter la vie politique. Il ne sollicitera pas un cinquième mandat[43]. Il appuie sa conseillère Marie-Josée Savard pour lui succéder aux prochaines élections. Un mois plus tard, un sondage révèle que 78% des citoyens de la ville seraient satisfaits de son passage à la mairie[44].

Après la politique[modifier | modifier le code]

En novembre 2021, il annonce qu'il souhaite se retirer des caméras et qu'il ne fera plus d'apparition publique[45].

Le 30 avril 2022, l'ancien maire se joint au média d'information La Presse comme collaborateur. Il était en pause médiatique depuis la fin de son mandat comme maire de Québec[46].

Vie privée[modifier | modifier le code]

Le , il épouse l'avocate et haute fonctionnaire Louise Vien[47], fille d'un organisateur de l'Union nationale[48]. Le couple a trois enfants : Catherine, Laurent et Corrine[2].

Durant ses premières années à la mairie, les voitures de sa résidence sont vandalisées à trois reprises[49]. En 2017, il réfute des rumeurs voulant qu'il n'habitait plus à Québec et qu'il ne serait donc plus éligible à la fonction de maire : sa résidence principale est dans le quartier Sillery, mais il possède un chalet à Beaupré où il séjourne[50].

Le , un communiqué dévoile publiquement qu'il souffre d'un cancer de la prostate[51]. Après une absence médiatique remarquée entre le et le , il annonce la rémission de son cancer, c'est-à-dire la disparition des symptômes, puis prend éventuellement part à quelques évènements publics et médiatiques[52].

Distinctions[modifier | modifier le code]

Œuvres[modifier | modifier le code]

  • LABEAUME, Régis (1991) L’intervention d’une communauté locale dans l’exploration minière: un cas d’innovation sociale et économique, Fermont, dans G. Saint-Pierre, G. Gélinas et M. Vallée, Les innovations dans le monde minier québécois, Boucherville, Gaëtan Morin Éditeur.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. « Régis Labeaume : « La politique, c’est fini » »
  2. a b et c Labeaume atomique !
  3. Régis Labeaume le bulldozer
  4. Régis Labeaume, avant la mairie
  5. Ça répondait au goût d'apprendre de Régis Labeaume
  6. « Labeaume veut remplacer Marois », canoe.ca, 27 juillet 2010.
  7. « Vente de feu dans l'amiante. L'affaire Mazarin. », Jean Robitaille et André Bélanger, VO, no 250, septembre-octobre 1994, p. 35.
  8. a et b Pierre-André Normandin, « Régis Labeaume - Missions démographiques », Le Soleil,‎ , p. 9.
  9. « Un appel au calme pour le 400e / Québec Métro », sur Québec Métro (consulté le ).
  10. Régis Labeaume, le politicien de l'heure
  11. Le fougueux maire de Québec
  12. Projet d'un nouveau Colisée: d'abord les spectacles, puis l'espoir de la LNH
  13. Projet d'un nouveau Colisée: des réactions partagées
  14. Régis Labeaume dévoile son projet
  15. Clotaire Rapaille plonge Régis Labeaume dans l'eau chaude
  16. Que nous reproche le maire Labeaume?
  17. Le maire Labeaume s'excuse
  18. Marche bleue: La ville était Nordiques
  19. « lapresse.ca/le-soleil/dossiers… »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?).
  20. Fête nationale: le maire Labeaume adopte un ton alarmiste
  21. Encadrement des manifestations : le maire Labeaume au milieu d'une bousculade à Québec
  22. Régis Labeaume en guerre contre les syndicats
  23. Vandalisme chez le maire Labeaume
  24. Diffamation: victoire de Labeaume sur les cols blancs
  25. Deux ex-conseillers dénoncent le «comportement» du maire Labeaume
  26. Richard Côté s'en va dans le privé et François Picard... en vacances
  27. Réduction du nombre d'élus municipaux : Québec est d'accord
  28. « Régis Labeaume réélu à Québec avec 74 % des voix », Radio-Canada, 4 novembre 2013.
  29. Mafia: Régis Labeaume dit fonder ses accusations sur des sources fiables
  30. « Collecte des ordures : une première de journée marquée par la confusion », sur canada.ca, Radio-Canada, (consulté le ).
  31. Pont de Québec: «arrogance et mépris» de la part du CN, selon Régis Labeaume
  32. Québec et Lévis visent un service rapide par bus de 38 km
  33. Déficit du Centre Vidéotron: Labeaume renversé par la couverture médiatique
  34. Québec: Régis Labeaume ferme la porte aux Jeux olympiques
  35. Pitbulls : Régis Labeaume reconnaît qu'il est allé trop loin
  36. Le maire Labeaume en colère contre les taxis
  37. Labeaume saute en politique française en militant pour Juppé
  38. Labeaume abandonne le SRB
  39. Isabelle Porter, « Tramway: Labeaume défend son silence en campagne électorale », Le Devoir,
  40. La santé du maire Labeaume « ne change rien au tramway »
  41. Le télétravail sauve la conseillère municipale Michelle Morin-Doyle
  42. « Haine sur les réseaux sociaux: Régis Labeaume «immunisé» », sur LeSoleil
  43. Zone Politique- ICI.Radio-Canada.ca, « Le maire de Québec quitte la vie politique », sur Radio-Canada.ca (consulté le )
  44. Taïeb Moalla, « Sondage Léger: course à trois pour la mairie de Québec », Le Journal de Québec,
  45. Zone Politique- ICI.Radio-Canada.ca, « « C’est la dernière fois qu’on se voit » : Régis Labeaume se retire des caméras », sur Radio-Canada.ca (consulté le )
  46. Raphael Beaumont-Drouin, « Régis Labeaume se joint à La Presse », sur ici.radio-canada.ca, (consulté le )
  47. Secrétariat aux emplois supérieurs - Louise Vien
  48. Maires depuis 1833
  49. Les voitures de la famille Labeaume visées
  50. Le maire Labeaume s’est séparé de sa conjointe plusieurs mois
  51. Taïeb Moalla, « Labeaume a un cancer de la prostate », sur Le Journal de Québec (consulté le )
  52. Régis Labeaume s’ouvre sur son cancer: «J’ai cassé»
  53. Le maire Régis Labeaume reçoit la Légion d’honneur française
  54. Stéphanie Martin, « Régis Labeaume reçoit la Médaille de l’Assemblée nationale », sur journaldequebec.com, (consulté le )
  55. Louis Gagné, « L’UMQ honore l’ex-maire de Québec Régis Labeaume », Radio-Canada,‎ (lire en ligne)

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

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