Quai des Grands-Augustins

6e arrt
Quai des Grands-Augustins
Voir la photo.
Le quai des Grands-Augustins
vu du pont Saint-Michel.
Voir la plaque.
Situation
Arrondissement 6e
Quartier Monnaie
Début Pont Saint-Michel et
2, place Saint-Michel
Fin Pont Neuf et
1, rue Dauphine
Morphologie
Longueur 354 m
Largeur 16 m
Historique
Ancien nom Rue de Seine par où l'on va aux Augustins
Rue du Pont-Neuf qui va aux Augustins
Géocodification
Ville de Paris 4245
DGI 4284
Géolocalisation sur la carte : Paris
(Voir situation sur carte : Paris)
Quai des Grands-Augustins
Géolocalisation sur la carte : 6e arrondissement de Paris
(Voir situation sur carte : 6e arrondissement de Paris)
Quai des Grands-Augustins
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Le quai des Grands-Augustins est un quai situé le long de la Seine, à Paris, sur la rive gauche, dans le 6e arrondissement, entre le pont Saint-Michel et le pont Neuf.

Situation et accès[modifier | modifier le code]

Le quai des Grands-Augustins est accessible par la ligne 4 du métro à la station Saint-Michel et par les lignes de RER B et C à la gare Saint-Michel - Notre-Dame.

Origine du nom[modifier | modifier le code]

Ce quai doit son nom aux religieux augustins, qui y étaient établis de la rue des Grands-Augustins jusqu'au-delà de la rue Dauphine, de 1293 à la Révolution.

Historique[modifier | modifier le code]

L'ancien nom gravé, « quay des Augustins », et la plaque actuelle.

Avant le règne de Philippe le Bel, ce n'était qu'un terrain planté de saules qui servait de promenade aux habitants du voisinage.

Les inondations en rendaient l'accès difficile et ruinaient les maisons riveraines. Ces inconvénients devinrent si grands, que Philippe le Bel ordonna par lettres du [réf. nécessaire], au prévôt des marchands, d'y faire construire un quai. Dans une autre lettre du de l'année suivante, le roi reproche au magistrat sa lenteur à exécuter les ordres qu'il lui a donnés. Ce quai ne fut achevé que vers l'année 1389 ; on le nomma alors « rue de Seine par où l'on va aux Augustins », ensuite « rue du Pont-Neuf qui va aux Augustins » en référence au pont Saint-Michel qui se nommait alors « le Pont-Neuf »[réf. nécessaire].

Elle est citée sous le nom de « rue du quay des Augustins » dans un manuscrit de 1636.

En 1806, le côté droit de la rue du Hurepoix, qui s'étendait autrefois de la place du Pont-Saint-Michel (au débouché du pont Saint-Michel) à la rue Gît-le-Cœur est démoli en 1806 et la rue est alors rattachée au quai des Grands-Augustins[1]. Le côté gauche (numéros impairs) de la rue du Hurepoix n'ayant pas été détruit, cette section du quai reste moins large[2].

L'aménagement de la place Saint-Michel entraîne la destruction des immeubles entre les nos 1 et 9.

Bâtiments remarquables et lieux de mémoire[modifier | modifier le code]

Sites non localisés[modifier | modifier le code]

  • Libraire-imprimeur Gandouin en 1743[10].
  • Libraire-imprimeur Rollin fils en 1743[10].
  • Librairie à L'Image Saint-Louis en 1720, tenue par la veuve du libraire-imprimeur Pierre Ribou (1654-1719)[11].
  • Libraire-imprimeur Jean-Baptiste-Claude Bauche (fils) (1712-1777) à : L'Image Sainte-Geneviève en 1751[12],[13].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Félix et Louis Lazare, Dictionnaire administratif et historique des rues de Paris et de ses monuments, édition de 1844, p. 38 [lire en ligne].
  2. Cadastre de Paris par îlot (1810-1836), Paris, plan 42e quartier « École de Médecine », îlots nos 9 et 10, échelle 1/200, cote F/31/94/10.
  3. « Balade sur les pas de « la dame en noir », Barbara », paris.fr, 4 octobre 2021.
  4. « Robert Bouquillon », Dictionnaire Bénézit, Gründ, 1999, p. 659.
  5. Claude Horry, Institution à la pratique bénéficiale ecclésiastique, Paris, 1693, 862 p.
  6. « Le Dr Georges Fully est tué dans un attentat », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
  7. 35, quai des Grands-Austins, photographie d'Eugène Atget (1857-1927), Paris, Institut national d'histoire de l'art.
  8. Dominique Leborgne, Saint-Germain des Prés et son faubourg, Paris, Parigramme, , 640 p. (ISBN 2-84096-189-X), p. 550
  9. Société des amis de Colette, « Lieux de vie », sur amisdecolette.fr (consulté le ).
  10. a et b Éditeur du Dictionnaire universel français-latin.
  11. data.bnf.fr.
  12. BnF, [1]
  13. Le Triomphe de l'Amitié, 1751,[2]

Lien externe[modifier | modifier le code]

Article connexe[modifier | modifier le code]

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