Prieuré du Jassonneix

Prieuré du Jassonneix
Présentation
Culte catholique romain
Type prieuré
Rattachement ordre cistercien de la stricte observance
Géographie
Pays Drapeau de la France France
Région Nouvelle-Aquitaine
Département Corrèze
Ville Meymac
Coordonnées 45° 33′ 07″ nord, 2° 08′ 09″ est
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Prieuré du Jassonneix
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Prieuré du Jassonneix

Le prieuré du Jassonneix (ou prieuré Sainte-Marie du Jassonneix) est une communauté de cisterciennes-trappistines fondée en 1981 à Meymac, en Corrèze, et installée dans le château du Jassoneix.

Le château[modifier | modifier le code]

L'origine du domaine seigneurial remonte au XIIe siècle avec un château. Dès le XVe siècle, la seigneurie appartient aux du Bois. Puis, vers 1535, Sébastien de Binet, greffier au Parlement de Bordeaux, achète le Bos et devient seigneur du Bos et du Jassoneix. La famille Binet du Jassoneix, qui compte des médecins et des juristes, garde la seigneurie durant 300 ans[1].

Le domaine de cent hectares comprend une maison de maître du XVIIIe siècle et une chapelle du XIVe siècle.

Fondation et développement de la communauté religieuse[modifier | modifier le code]

En 1816, dix moniales cisterciennes de retour de Westphalie (en Allemagne), après les troubles de la Révolution ré-occupent l’ancien prieuré Sainte-Catherine de (Laval, Mayenne) qui devient alors l’abbaye Notre-Dame de la Coudre

En 1970, l’évêque de Tulle sollicite l’abbaye pour une fondation en Corrèze[2]. L’année suivante, madame des Places, dont la famille a racheté la propriété[1], offre aux sœurs son domaine seigneurial de Meymac. Mais ce n’est qu’en 1981 que trois sœurs de la Coudre s’y installent[3].

En 2003, une chapelle conventuelle est consacrée et, le 4 février 2006, le jeune monastère est érigé en prieuré autonome. En 2018, la communauté trappistines vieillissante est remplacée par une communauté de 12 jeunes bernardines[4]. Sept fois par jour celles-ci se réunissent dans l’église pour l'office divin.

Produits et services[modifier | modifier le code]

Suivant la règle bénédictine, les religieuses travaillent pour leur subsistance. Depuis 1987, elles se sont spécialisées dans la culture des myrtilles et de petits fruits divers dont elles font des confitures, gelées et confits[3].

Une hôtellerie d’une dizaine de chambres reçoit également des personnes qui désirent y passer quelques jours de recueillement et prier avec elles.

Références[modifier | modifier le code]

  1. a et b Marie-Madeleine Macary, Châteaux en Limousin. La Corrèze, Limoges, éditions René Dessagne, 1972 (BNF 34703389).
  2. Voir sur divinebox.fr.
  3. a et b Voir sur correze.catholique.fr.
  4. Voir sur divinebox.fr.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]