Pridi Banomyong

Pridi Banomyong
ปรีดี พนมยงค์
Illustration.
Pridi Banomyong en 1947.
Fonctions
Premier ministre de Thaïlande

(4 mois et 30 jours)
Élection 5 août 1946
Monarque Rama VIII
Rama IX
Gouvernement Banomyong I et II
Législature 4e
Coalition PU-PC (août 1946)
Prédécesseur Khuang Aphaiwong
Successeur Thawan Thamrongnawasawat
Ministre des Finances

(4 mois et 30 jours)
Premier ministre Lui-même
Gouvernement Banomyong I et II
Prédécesseur Tianliang Huntrakul
Successeur Wichit Lulitanon

(2 ans, 11 mois et 26 jours)
Premier ministre Plaek Phibunsongkhram
Gouvernement Phibunsongkhram I
Prédécesseur Serm Kritsanamara
Successeur Pao Pianlert Boriphanyutthakit
Régent de Thaïlande

(3 ans, 9 mois et 4 jours)
Avec Prince Athitthipa (1935-1944)
Oum Intharayothin (1935-1942)
Monarque Rama VIII
Premier ministre Plaek Phibunsongkhram
Khuang Aphaiwong
Thawi Bunyaket
Seni Pramot
Prédécesseur Pan Soukhoum
Ministre des Affaires étrangères

(2 ans, 5 mois et 1 jour)
Premier ministre Phot Phahonyothin
Gouvernement Phahonyothin III
Prédécesseur Srisena Sombatsiri
Successeur Jit na Songkhla
Ministre de l'Intérieur

(10 mois et 14 jours)
Premier ministre Phot Phahonyothin
Gouvernement Phahonyothin II et III
Prédécesseur Phot Phahonyothin
Successeur Thawan Thamrongnawasawat
Biographie
Date de naissance
Lieu de naissance Ayutthaya, Province d'Ayutthaya (Siam)
Date de décès (à 82 ans)
Lieu de décès Antony (France)
Nature du décès Insuffisance cardiaque
Nationalité Thaïlandaise
Parti politique KR
FTL
PU
Père Sieng Banomyong
Mère Lukchan Banomyong
Conjoint Poonsuk na Pompet

Signature de Pridi Banomyongปรีดี พนมยงค์

Pridi Banomyong
Premiers ministres thaïlandais
Régents de Thaïlande

Pridi Banomyong (thaï : ปรีดี พนมยงค์ ; RTGS : Pridi Phanomyong [prīː.dīː pʰá.nōm.jōŋ][1]), né le dans la province d'Ayutthaya en Thaïlande et mort le à Antony[2] en France, est un homme d'État thaïlandais.

En 1940, Pridi Banomyong, alors ministre des finances, écrit et réalise le film "The King of The White Elephant"[3],[4] (le plus ancien long métrage thaïlandais encore existant[5]) pour condamner les invasions militaires passées, actuelles et à venir.

Il est le 8e premier ministre de Thaïlande en 1946[6]. Son rôle marquant dans la construction de la démocratie thaïlandaise et ses succès lui valent d'être célébré par l'UNESCO en 2000 lors de son anniversaire centenaire.

Biographie[modifier | modifier le code]

Pridi Banomyong en 1915

Pridi Banomyong est le second de six enfants, fils d'un marchand d'Ayutthaya, originaire de la région chinoise de teochiu, très bien intégré dans la société siamoise[7].

En 1910, âgé de 10 ans, il va vivre à Bangkok : la capitale est alors en plein deuil de Sa Majesté le Roi Chulalongkorn (Rama V) et la Chine connaît une révolution républicaine menée parSun Yat-sen Tsen.

Il effectue sa scolarité puis commence des études de droit et obtient un diplôme qui lui permet d'être avocat : il est, en 1919 à l'âge de 19 ans, le plus jeune avocat du barreau de Bangkok. Au ministère de la justice, il trouve l'aide et les conseils d'un certain Laydeker, un juriste français.

1920-1927 : les études en France[modifier | modifier le code]

Pridi à l'Université de Caen

Pridi obtient une bourse du gouvernement thaïlandais pour étudier en France.

En septembre 1920, il s'installe à Caen, obtient son baccalauréat et une licence de droit à l'Université de Caen en 1924.

Puis il vit à Paris, continue d'étudier et soutient une thèse de doctorat en droit en 1927 à l'Université de Paris, doctorat qu'il obtient avec la mention Très bien.

À la même époque, il est très réceptif aux idées démocratiques et socialistes qui animent la société française.

Il fonde et préside l'Association des étudiants siamois en France.

Lors d'une réunion en à Paris, il fonde avec six autres étudiants siamois (dont Plaek Phibunsongkhram แปลกพิบูลสงคราม, un jeune officier ayant suivi les cours de l'École d'artillerie de Fontainebleau) le Khana ratsadon(คณะราษฎร) ou Parti du peuple dont l'objectif principal est de transformer la monarchie absolue en monarchie constitutionnelle[8]. Ce petit groupe de complotistes pensent qu'une révolution de masse n'est pas possible en Thaïlande mais qu'un coup d'État peut réussir à imposer leurs idées. Ils se nomment eux-mêmes les "Promoteurs" (ผู้ก่อการ).

1927 : le retour au Siam[modifier | modifier le code]

En 1927, Pridi Banomyong retourne dans le royaume du Siam et travaille pour le ministère de la Justice. Il reçoit le titre nobilaire honorifique de Luang Pradit Manutham (thaï : หลวงประดิษฐ์มนูธรรม) et une chaire à l'Université Chulalongkorn. Ensuite il obtient un poste au département chargé de la rédaction des lois.

Pridi et sa femme Poonsuk, le 6 juillet 1933 à Paris

En 1928, il épouse la jeune Poonsuk Na Pombejra (พูนศุข ณ ป้อมเพชร) avec qui il aura cinq enfants[9].

Pendant cinq ans, lui et ses camarades du Khana ratsadon (Parti du peuple) propagent les idées de Démocratie et Monarchie constitutionnelle et ils recrutent des partisans. Ils parviennent à gagner à leur cause des étudiants, de jeunes fonctionnaires civils mais aussi des officiers militaires de poids, non issus de l'aristocratie, comme les colonels Phraya Pahon Phonphayuhasena et Phraya Songsuradet.

La drôle de « révolution » ou coup d'État de 1932[modifier | modifier le code]

Le , à l'immense surprise du pouvoir royal et de la population, la « révolution » est menée par un petit groupe de militaires (49 soldats) et de civils (65 hommes)[10]dirigé par le colonel Phraya Songsuradet qui neutralise, sans la moindre effusion de sang, la garde du palais et arrête les principaux princes du gouvernement alors que le roi Prajadhipok (Rama VII) se repose dans son palais d'été à Hua Hin.

De retour à Bangkok, le roi Prajadhipok, sage et beau joueur, accepte de coopérer avec les meneurs du Parti du peuple en indiquant qu'il avait lui-même déjà envisagé et prévu la mise en place d'une Constitution pour le royaume.

C'est donc la fin de 800 ans de monarchie absolue dont 150 sous la dynastie Chakri et le début de la monarchie constitutionnelle.

Pridi et Phibun entrent tous deux au Parlement dès 1933, à l'issue des premières élections au suffrage universel (qui déjà, notons-le, inclut les femmes)[11].

Le nouveau régime est rapidement pris en main par les « promoteurs » militaires, autoritaires et conservateurs du Parti du peuple menés par Phibun. Les « promoteurs » civils, démocratiques, socialistes, communistes et révolutionnaires sont rapidement mis à l'écart des postes clefs. Ainsi, Pridi, après avoir sans succès préparé un vaste programme socialiste de nationalisation, est peu à peu mis à l'écart : il doit par exemple, accusé d'être communiste, brièvement s'exiler en France le mais toujours très populaire il peut revenir à Bangkok dès le mois de septembre ; puis il fonde en 1934 l'université Thammasat (inaugurée en 1937) sur le modèle de l'Académie des sciences morales et politiques française et est nommé ministre de l'intérieur : il démocratise la société thaïlandaise en imposant l'élection d'une assemblée consultative dans chaque province et surtout l'élection d'une assemblée municipale dans les villes et villages disposant d'une certes limitée mais réelle autonomie ; il propose aussi la création d'un système de sécurité sociale...

Pridi (à droite) en voyage en Europe en 1935

En 1935, Prajadhipok (Rama VII) est contraint d'abdiquer et son neveu Ananda Muhidol (Rama VIII), âgé de 10 ans et vivant en Suisse, lui succède sur le trône.

De 1935 à 1937, Pridi est en voyage pour le Ministère des affaires étrangères et il passe beaucoup de temps à l'étranger loin de la Thaïlande. Son ancien camarade Phibun, peu à peu s'impose comme Premier ministre en décembre 1938 puis comme dictateur de la Thaïlande, admirateur du fascisme de Mussolini[12].

Les civils, partisans de Pridi, deviennent définitivement ennemis du dictateur Phibun lorsque celui-ci soutient ouvertement les impérialistes japonais et leur invasion de l'Asie.

1942-1944 : la résistance intérieure du Mouvement de la Thaïlande Libre[modifier | modifier le code]

Le , l'armée impériale du Japon envahit une partie de l'Asie du Sud-Est (Indochine, Malaisie).

En , le dictateur Plaek Phibunsongkhram, devenu maréchal, décide de collaborer avec les envahisseurs japonais et déclare la guerre au Royaume Uni et aux États-Unis d'Amérique. Pridi Phonmayong refuse de signer ces déclarations de guerre. Il est "mis au placard" et ne reste qu'au Conseil de régence du jeune enfant désigné comme futur monarque, Ananda Mahidol, qui étudie en Suisse.

Portrait de Pridi Phonmayong (Banomyong) à la fin de la guerre vers 1945
De gauche à droite, au premier plan, les principaux dirigeants du Seri Thai, réseau de résistance anti-japonais : Adun Adundetcharat (bordure gauche), Seni Pramoj et Pridi Phanomyong (en blanc)

Pridi organise alors dans l'ombre un réseau de résistance anti-japonais avec l'aide précieuse d'Adun Adundetcharat, le chef de la police : le Mouvement de la Thaïlande Libre, un mouvement créé et dirigé par Seni Pramot, ambassadeur thaïlandais des États-Unis (Forces Thaïlandaises Libres / Free Thai Movement / เสรีไทย /Seri Thai[13],[14],[15])[16].

Il est soutenu dans son combat par les communistes chinois et en 1944 par les alliés américains et britanniques.

Ce réseau de résistance mène des opérations de sabotage contre les convois japonais et récolte des renseignements stratégiques[17]. Il évitera à la Thaïlande d'être classée parmi les "vaincus" à l'issue de la Seconde Guerre mondiale[18].

En 1944, les japonais sont en train de perdre la guerre; Phibun perd le soutien d'une partie de l'armée; Phibun se trouve aussi mis en minorité par l'Assemblée nationale, qui rejette notamment son projet ruineux de déplacer une bonne partie des fonctions politiques et militaires de la capitale Bangkok vers la ville de Phetchabun, jugée plus facilement défendable, et aussi un projet de loi instituant le service du travail obligatoire pour compenser les ravages de la malaria dans la main-d’œuvre. Pridi envoie comme messager Khuang Aphaiwong (Abhaiwongse) qui persuade Phibun de démissionner. Pridi Phanomyong est désormais l'homme fort de la Thaïlande[19].

Les civils reviennent au pouvoir : Khuang Abhaiwongse, un libéral membre du parti Seri Thai, est nommé 1er ministre le .

À la fin de la guerre, Phibun est arrêté par les alliés puis inculpé pour crimes de guerre.

Après la guerre, retour au pouvoir des partisans de Pridi[modifier | modifier le code]

En , le roi Ananda Mahidol quitte la Suisse et retourne en Thaïlande. Pridi se retire alors du Conseil de régence. Il sert alors le gouvernement civil de Tawee Boonyaket et Seni Pramoj et aide à la reconstruction du pays.

En , Khuang Aphaiwong démissionne de son poste de 1er ministre.

24 mars- 23 août 1946 : Pridi 1er ministre de Thaïlande[modifier | modifier le code]

Pridi Phonmayong est alors nommé 1er ministre le [20].

Mais dès son premier mois de 1er ministre, les ennuis s'amoncellent : l'exportation en fraude de riz est massive; une partie des officiers militaires sont mécontents; le tribunal chargé de jugé Phibun pour crimes de guerre se déclare incompétent en vertu du principe de la non-réactivité des lois donc Phibun est acquitté et libéré.

Pridi et le jeune roi Ananda Mahidol (Rama VIII) le 10 mai 1946

Le , le jeune roi Ananda Mahidol (Rama VIII) est retrouvé mort dans sa chambre du grand palais, une balle dans la tête[21]. C'est une immense stupeur qui frappent tous les thaïlandaises et thaïlandais quelques qu'ils soient. La thèse d'un suicide, grand tabou en Thaïlande, est vite écartée; la thèse de l'accident est très souvent refusée elle aussi ; la rumeur d'un crime organisé se propage et certains prétendent que Pridi pourrait être le commanditaire.

Sous fortes pressions, Pridi invoque des raisons de santé et il démissionne de son poste de 1er ministre le . Il se réfugie à Singapour.

Phibun saisit cette occasion pour reprendre patiemment le pouvoir. Il fait arrêter des suspects (le Sénateur Chaleo Patoomros, secrétaire du roi Ananda et deux des pages) dans l'affaire du possible assassinat du roi etc.

Le roi Bhumibol Adulyadej (Rama IX), n'a sans doute jamais pensé que Pridi pouvait être impliqué dans la mort de son frère Ananda (sinon il n'aurait sans doute pas pardonné un tel crime et n'aurait jamais permis la réhabilitation de Pridi Phonmayong dans les années 1990 et 2000, la création d'une fondation portant son nom à Bangkok, une statue le célébrant à l'Université Thammasat, et même des timbres-poste en son honneur en 2011 etc. ) ; et la cour civile de Bangkok, par un arrêt rendu en 1979, a officiellement déclaré nulle l'implication de Pridi dans cette affaire.

1949 : Exil définitif de Pridi[modifier | modifier le code]

Statue de Pridi Banomyong à l'Université Thammasat (le jour)

En 1949, Pridi Banomyong retourne en secret en Thaïlande pour préparer un contre-coup d'État avec le concours d'une partie de la marine contre le dictateur Plaek Phibunsongkhram. Mais il échoue le et doit s'enfuir en Chine populaire[22]. Il ne reviendra plus jamais en Thaïlande. Il vit en exil pendant 21 ans en Chine de 1949 à 1970. En 1970, alors qu'il voyage en France, il décide d'y rester pour le restant de sa vie. Il écrit et fait publier par l'Organisation des Nations unies pour l'éducation, la science et la culture (Unesco) en 1974 son livre autobiographique "Ma vie tourmentée et mes 21 ans d'exil en Chine populaire"[23] (livre autobiographique publié aussi en thaïlandais sous le titre ชีวิตผันผวนของข้าพเจ้าและ 21 ปีที่ลี้ภัยในสาธารณรัฐราษฎรจีน[24]). De très nombreux étudiants thaïlandais viennent rendre visite au "père de la démocratie thaïlandaise" dans sa demeure d'Antony. Il meurt chez lui près de Paris le [25].

De nos jours, et surtout depuis le règne de Rama X en Thaïlande, depuis 2016, roi connu pour ses nombreuses frasques, les idées démocratiques et républicaines, ainsi que le souvenir de Pridi Banomyong sont de nouveau à l'ordre du jour dans le pays : en effet, le système monarchique, et l'influence des militaires sont fortement décriés, et l'aspiration à plus de démocratie sont des valeurs plus vivantes que jamais au sein de la population Thaïlandaise.

Statue de Pridi à l'Université de Thammasat (éclairée la nuit)


Rang académique[modifier | modifier le code]

Responsabilités ministèrielles[modifier | modifier le code]

  • Premier Ministre de la Justice du Siam (thaï : อํามาตย์ตรี)[27],[28]

Titres honorifiques et royaux[modifier | modifier le code]

  • Luang Praditmanutham du Ministère de la Justice du Siam (thaï : หลวงประดิษฐ์มนูธรรม) (1928-1941)[29],[30]

Décorations royales thailandaises[modifier | modifier le code]

Pridi a reçu les décorations royales suivantes dans le Système des distinctions de Thaïlande. Liste des honneurs de la famille royale thaïlandaise:

Décorations étrangères[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Pridi Banomyong: Pridi by Pridi. Selected Writing on Life, Politics, and Economy. Traduction en anglais de Chris Baker et Pasuk Phongpaichit. Silkworm Books, Chiang Mai 2000, (ISBN 974-7551-35-7).

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Prononciation en thai retranscrite selon la norme API
  2. Ancien régent et premier ministre M. PRIDI BANOMYONG EST MORT EN FRANCE sur lemonde.fr
  3. (fr + en) Collectif (sous la direction de Bastian Meiresonne), Thai Cinema : Le cinéma thaïlandais, Asiexpo Edition, , 256 p. (ISBN 978-2-9528018-0-5), L'Histoire du cinéma thaï en quelques dates clés par Anchalee Chaiworaporn (page 6 à 13)
  4. Gérard Fouquet, « Introduction au cinéma thaïlandais : deux ou trois choses que je sais de lui (le cinéma thaïlandais) », sur cinematheque.fr, 20 septembre au 1 octobre 2006
  5. (en) Kong Rithdee, « Finding Freedom », sur bangkokpost.com, Bangkok Post,
  6. Pierre Fistié, « Minorités ethniques, opposition et subversion en Thaïlande », Politique étrangère,‎ , pp. 295-323 (lire en ligne)
  7. Pierre Fistié, La Thaïlande, Presses universitaires de France Collection Que sais-je?, , 128 p., Chapitre 2 La crise de la société siamoise Partie 2 Pratchathipok et les origines du coup d'Etat de 1932 page 72
  8. Arnaud Dubus, Thaïlande : Histoire, Société, Culture, Paris, La Découverte (éditions), , 224 p. (ISBN 978-2-7071-5866-6), La drôle de "révolution" de 1932 page 67-71
  9. Louis Cholon, « Pridi Banomyong : Retour en grâce d'un grand homme d'Etat », Gavroche Thaïlande, no 75,‎ , p. 16 et 17 (lire en ligne [PDF])
  10. Xavier Galland, Histoire de la Thaïlande, Paris, Presses universitaires de France Collection Que sais-je?, , 128 p. (ISBN 2-13-048669-X), Chapitre 6 : du Siam à la Thaïlande Partie 2 Rama VII : le roi malgré lui page 99-101
  11. Eugénie Mérieau, Les Thaïlandais : lignes de vie d'un peuple, Paris, HD ateliers henry dougier, , 160 p. (ISBN 979-10-312-0445-1), Chapitre 6 Être un Thaïlandais en exil à Paris / Une inamitié parisienne à l'origine de la chute de la monarchie absolue au Siam pages 125 et 126
  12. « 1932 : de la monarchie absolue à la dictature », sur thailande-fr.com,
  13. (en) Pear Maneechote et Jasmina Chia, « An Oral History of the Seri Thai - Part One », sur thaienquirer.com,
  14. (en) Pear Maneechote et Jasmina Chia, « The Oral History of the Seri Thai - Part Two », sur thaienquirer.com,
  15. (en) Pear Maneechote et Jasmina Chia, « The Oral History of Seri Thai - Final Part », sur thaienquirer.com,
  16. (en) « Celebrating Pridi Banomyong through film », sur bangkokpost.com, Bangkok Post,
  17. Arnaud Dubus et Nicolas Revise, Armée du Peuple, Armée du Roi : les militaires face à la société en Indonésie et en Thaïlande, L'Harmattan et IRASEC, , 256 p. (ISBN 978-2-7475-1868-0, lire en ligne), Onglet Sommaire, Chapitre 1, 1.2 L'expression de deux aspirations: l'armée au service des militaires ou l'armée au service de la Nation / Les bouleversements de l'après-guerre : éclipse et retour en force de l'armée
  18. « Pridi Banomyong, le grand homme politique thaïlandais du 20ème siècle (par Loris Curtenaz) », sur thailande-fr.com,
  19. Adrien Le Gal, « Le coup d'état, une spécialité thaïlandaise », sur lemonde.fr, Le Monde,
  20. André Blanchet, « La chance du Siam », sur lemonde.fr, Le Monde,
  21. « Vers une grave crise intérieur au Siam », sur lemonde.fr, Le Monde,
  22. « Le leader pro-communiste Pridi Phanomyong serait établi dans le Yunan », sur lemonde.fr, Le Monde,
  23. « Pridi Banomyong (1900-1983) », sur data.bnf.fr, Base de données de la Bibliothèque Nationale de France
  24. (th) ปรีดี พนมยงค์, ชีวิตผันผวนของข้าพเจ้าและ 21 ปีที่ลี้ภัยในสาธารณรัฐราษฎรจีน, Bangkok,‎ , 308 p. (lire en ligne)
  25. P. de B., « Ancien régent et premier ministre, PRIDI BANOMYONG EST MORT EN FRANCE », sur lemonde.fr, Le Monde,
  26. « Archived copy » [archive du ] (consulté le )
  27. http://www.ratchakitcha.soc.go.th/DATA/PDF/2475/A/313.PDF
  28. (th) « รัฐบาลไทย-เกี่ยวกับรัฐบาล », sur thaigov.go.th (consulté le ).
  29. http://www.ratchakitcha.soc.go.th/DATA/PDF/2471/D/2718.PDF
  30. http://www.ratchakitcha.soc.go.th/DATA/PDF/2484/D/4525_1.PDF
  31. The Royal Gazette, Vol. 54, Page 2213. 13 December, B.E. 2480 (C.E. 1937). Retrieved on 19 November 2008.
  32. The Royal Gazette, Vol. 55, Pages 2958-59. 28 November, B.E. 2481 (C.E. 1938). Retrieved on 19 November 2008.
  33. The Royal Gazette, Vol. 55, Page 4032. 27 February, B.E. 2481 (C.E. 1939). Retrieved on 19 November. 2008.
  34. The Royal Gazette, Vol. 58, Page 1945-46. 19 June, B.E. 2484 (C.E. 1941). Retrieved on 19 November 2008.
  35. a et b The Royal Gazette, Vol. 62 No. 70, Page 1900. 11 December, B.E. 2488 (C.E. 1945). Retrieved on 19 November 2008.
  36. « Hitler Honours Siamese », The Straits Times,‎ , p. 3 (lire en ligne [Microfilm reel NL02368])

Liens externes[modifier | modifier le code]