Premiers entrepreneurs de la fonte britannique

Les premiers entrepreneurs de la fonte britannique ont permis à la production d'acier de prendre son envol lors de la révolution industrielle, d'abord en Angleterre puis dans les autres pays, par la révolution du principal problème à cette époque : le recours à une matière première moins rare que le bois, alors menacé par la déforestation, le charbon de terre, utilisé par le biais de la fonte au coke.

La guerre de Sept Ans (1756-1763) puis la guerre d'indépendance des États-Unis (1776-1784) ont stimulé la demande en provenance de l'État, en particulier pour les canons de la Royal Navy, qui s'est imposé comme le premier donneur d'ordre et même le promoteur de ces nouvelles technologies, à une époque où le charbon de terre est encore coûteux à extraire et surtout à transporter et les clients industriels fragiles.

La Royal Navy fut l'acteur majeur de cette course à l'innovation en allouant des contrats pour se fournir en canons à quatre entrepreneurs différents en 25 ans, entre 1757 et 1782, dont les sociétés sont toutes devenues de grandes entreprises sidérurgiques au début du siècle suivant, lorsque les guerres napoléoniennes ont de nouveau stimulé la demande.

En 1757, elle met le pied à l'étrier de la Bersham Ironworks de l'inventeur Isaac Wilkinson au nord des Mines de charbon du pays de Galles, puis fait de même en 1764 dans les mines de charbon d'Écosse avec la Carron Company du scientifique John Roebuck.

En 1773, la Royal Navy et son émanation, le Board of Ordnance, donnent sa chance à une amélioration de la technologie d'Isaac Wilkinson, développée au sud des Mines de charbon du pays de Galles par l'entreprise familiale, la Dowlais Iron and Co, mais demande que d'autres développeurs s'en occupent que John Wilkinson, qui a besoin de temps pour améliorer la machine à aléser qu'il vient d'inventer en `1772 pour la machine à vapeur, sans parler de l'iron Bridge lancé dès 1775. En 1782, c'est même une loi qui met le pied à l'étrier d'un quatrième opérateur, Francis Homfray.

La production de fonte britannique réalisée à base de coke passe de 5 % à 55 % entre 1750 et 1775, c'est le seul pays où ce phénomène se produit, mais il faut attendre 1783 pour qu'un nouveau saut technologique se produise avec les brevets sur le laminage et le puddlage.

Achevé deux ans avant, en 1781, le pont sur la rivière Severn, l’Iron Bridge est le symbole de cette nouvelle industrie.

Avant 1763, une technologie balbutiante, aux mains des quakers[modifier | modifier le code]

Après 1763, de nouveaux compétiteurs[modifier | modifier le code]

Après 1772, les promoteurs de la machine à vapeur à court de temps[modifier | modifier le code]

Après 1779, l'iron Bridge revanche des Darby et Wilkinson[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Références[modifier | modifier le code]

  1. The Rise of Modern Industry, par J. L. Hammond, Barbara Hammond, page 143
  2. a b c d et e Iron & Steel in the Industrial Revolution, page 26
  3. Iron & Steel in the Industrial Revolution, page 27
  4. Baltic iron in the Atlantic world in the eighteenth century, par Chris Evans, Göran Rydén, page 132
  5. Iron & Steel in the Industrial Revolution, page 42
  6. (en) J. L. Hammond et Barbara Hammond, The Rise of Modern Industry, , 303 p. (ISBN 978-0-415-37996-0, lire en ligne), p. 137.
  7. a et b Iron & Steel in the Industrial Revolution, page 45
  8. B. Trinder, The Industrial Revolution in Shropshire (2000), p. 42
  9. Herefordshire Record Office, E12/S/378, 20 oct. 1784
  10. 4 000 acres : source
  11. The Rise of Modern Industry, par J. L. Hammond, Barbara Hammond, page 138
  12. http://alaindaget.free.fr/1021_S_industrie.pdf
  13. Paul Mantoux, La révolution industrielle au XVIIIe siècle, , 543 p. (lire en ligne).

Liens externes[modifier | modifier le code]