Potins de femmes

Potins de femmes

Titre québécois Passions tourmentées
Titre original Steel Magnolias
Réalisation Herbert Ross
Scénario Robert Harling
Acteurs principaux
Sociétés de production Rastar Films
Pays de production Drapeau des États-Unis États-Unis
Genre comédie dramatique
Durée 117 minutes
Sortie 1989

Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution.

Potins de femmes ou Passions tourmentées au Québec (Steel Magnolias) est une comédie dramatique américaine réalisée par Herbert Ross, sortie en 1989. Il s’agit de l’adaptation de la pièce de théâtre Steel Magnolias de Robert Harling (1987).

Synopsis[modifier | modifier le code]

Dans une petite région de la Louisiane, six femmes d'âge et de caractère complètement différent se retrouvent dans le salon de beauté de Truvy, entre les potins et les divers hauts et bas de la vie. Parmi elles, il y a Claire et Ouiser, amies et ennemies ; Annelle, naïve et religieuse, et Shelby qui, malgré une maladie, décide de devenir mère à tout prix. Face au diabète de Shelby, les femmes se resserrent autour de M'Lynn, la mère de Shelby, au milieu des larmes et des rires ; elles créent une formidable solidarité féminine, comme des fleurs délicates mais faites d'acier qui ne se rompent pas face aux adversités de la vie.

Fiche technique[modifier | modifier le code]

Distribution[modifier | modifier le code]

Production[modifier | modifier le code]

Genèse : Steel Magnolias, la pièce de théâtre[modifier | modifier le code]

La pièce qui, jusqu'à présent, a toujours du succès dans différents théâtres aux États-Unis, se passe du début à la fin dans le salon de beauté de Truvy Jones. Les uniques personnages sont les six femmes, tous les autres n'apparaissent que dans leurs conversations. En outre, on peut entendre un DJ à la radio. La pièce, mise en scène par Pamela Berlin, a été jouée pour la première fois le au théâtre WPA de New York. Dans les rôles principaux, on trouvait Margo Martindale (Truvy), Constance Shulman (Annelle), Kate Wilkinson (Clairee), Mary Fogarty (Ouiser), Blanche Baker (Shelby) et Rosemary Prinz (M'Lynn). Le , la pièce a été transférée au Lucille Lortel Theatre, où Betsy Aidem a repris le rôle de Shelby.

Au printemps 2004, la pièce a été jouée une nouvelle fois à Broadway. Les répétitions ont commencé le et la première représentation a eu lieu le . Les rôles principaux étaient maintenant tenus par Delta Burke (Truvy), Christine Ebersole (M'Lynn), Rebecca Gayheart (Shelby), Marsha Mason (Ouiser), Lily Rabe (Annelle) et Frances Sternhagen (Clairee). Le spectacle s'est arrêté après 23 avant-premières et 136 représentations. Pour la saison 2007-2008, on prévoit une tournée. Dans les théâtres locaux également, la pièce est toujours appréciée chaque année.

Attribution des rôles et tournage[modifier | modifier le code]

Le rôle de Shelby fut tout d'abord proposé à Winona Ryder.

Le tournage a lieu à Natchitoches, en Louisiane.

musique[modifier | modifier le code]

Distinctions[modifier | modifier le code]

Récompenses[modifier | modifier le code]

Nominations[modifier | modifier le code]

Suite[modifier | modifier le code]

Le film est suivi, dès l'année suivante, par le téléfilm Steel Magnolias (1990), réalisé par Thomas Schlamme.

Après le film[modifier | modifier le code]

En 2014, soit vingt-cinq ans après la sortie du film, un article de presse richement illustré de photo révéla que le film s'inspirait de la vie de la propre sœur de Robert Harling. Il déclare notamment que « Susan died in the fall of 1985. Pat, my ex-brother-in-law, he remarried five or six months after her death and the first time I heard my nephew call this other woman ‘mama’ was when I said ‘No – Susan can’t disappear' »[1] (« Susan est décédée en 1985. Pat, mon ex beau-frère s'est remarié cinq ou six mois après sa mort et la première fois que j'ai entendu mon neveu appeler cette autre femme 'maman', je me suis dit 'Non, Susan ne peut pas disparaitre - traduction libre »).

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. « Steel Magnolias writer on the REAL story behind the Hollywood hit », Mail Online,‎ (lire en ligne, consulté le )

Liens externes[modifier | modifier le code]