Pool de l'or

Le pool de l'or fut créé en 1961 avec le plan Kennedy et fut dissous en du fait d'une spéculation trop forte. Il regroupait les principales banques centrales mondiales qui, décidées à maintenir la parité or à 35 dollars l'once, décidèrent de coordonner leurs actions en intervenant sur les marchés, comme le voulait le système de Gold Exchange Standard tel que pratiqué dans le régime de Bretton Woods. Cet accord devait parallèlement permettre de diminuer la pression sur les réserves d'or américaines permettant de garantir la convertibilité du dollar américain en or [1]. Les banques européennes acceptent alimenter le marché en or pour que la valeur de l'or se déprécie. En échange, les Etats-Unis acceptent de mener une "opération twist" pour que le dollar s'apprécie. Cela permet de réduire l'écart entre la parité officielle du dollar à l'or et celle qui était constatée sur les marchés (elle était largement surévaluée puisqu'au cours marchand, 40$ valait une once d'or).

Le Pool de l'or était constitué des membres suivants : États-Unis, Royaume-Uni, France, Belgique, Pays-Bas, Italie, République Fédérale Allemande (RFA), Suisse.

La France du Général de Gaulle quitta de manière secrète ce pool en 1967, ne voulant plus contribuer au maintien de la puissance financière américaine. La même année, la livre sterling est dévaluée, ce qui empêche le gouvernement britannique de maintenir son soutien au pool.

Cela contribua par le fait même à créer un double marché de l'or : un pour les banques centrales où la parité reste à 35$ l'once d'or et un marché libre de l'or où son prix fluctue en fonction de l'offre et de la demande.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Joanne Gowa. Closing the gold window, 1983, p.53

Voir aussi[modifier | modifier le code]