Pocahontas

Pocahontas / Rebecca Rolfe
Portrait gravé en 1616 lors de son séjour en Angleterre.
Biographie
Naissance
Vers 1595
Colonie anglaise de Virginie
Décès
Sépulture
St George's Church, Gravesend (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Nom de naissance
Matoaka et Amonute
Surnom
Pocahontas
Rebecca Rolfe
Nationalité
Née autochtone des États-Unis de la confédération de tribus Powhatans, puis anglaise par son mariage
Activité
Père
Mère
Nonoma Winanuske Matatiske (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Fratrie
Nantequaus (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Conjoint
Enfant
Autres informations
Religion
Personne liée
Alexander Whiteaker (d)Voir et modifier les données sur Wikidata

Pocahontas, née vers 1595 et morte le à Gravesend, est une Autochtone de la confédération de tribus Powhatans, fille de Nonoma Winanuske Matatiske et Wahunsunacock (aussi appelé chef Powhatan et qui régnait alors sur presque toutes les tribus de la région Tsenacommacah).

Ses noms véritables sont Matoaka (« Fleur entre deux ruisseaux[1] », ce nom lui a été donné parce qu'elle est née entre les deux rivières de Mattaponi et Pamunkey) et Amonute (nom qui dénoterait un statut d'initiée et de praticienne de la Dream Vision (en)[2]). « Pocahontas » est un surnom d'enfance se rapportant à sa nature espiègle (dans la langue powhatan, un dialecte algonquin, Pocahontas signifie jeune impertinente, indomptée mais aussi hardie[3]). En anglais, lors de son baptême chrétien lui fut attribué le prénom de Rebecca devenu Rebecca Rolfe de par son mariage avec le colon anglais John Rolfe.

Sa brève existence, qui constitue un des mythes fondateurs des États-Unis, est à l'origine de beaucoup de légendes et d'adaptations littéraires et cinématographiques[4].

Histoire[modifier | modifier le code]

On connaît peu de choses de l'enfance de Pocahontas. Elle est fille du sachem powhatan Wahunsunacock. Du fait de la tradition polygame de la tribu, elle a de nombreux frères et sœurs avec lesquels elle grandit[5]. Selon la tradition powhatan, très jeune elle a été éloignée de sa mère, laquelle est par ailleurs décédée peu de temps après lui avoir donné le jour[6]. C'est ainsi qu'elle est élevée par ses tantes et d'autres femmes de la tribu Mattaponi à Werowocomoco (en)[7] en Virginie. Selon la tradition, les enfants étaient très accompagnés et tous les membres de la tribu contribuaient à leur éducation selon leurs rangs et compétences.

Son père développe une certaine préférence à son égard, du fait de sa ressemblance avec sa mère, qu'il aurait particulièrement aimée. C'est lui qui lui aurait donné le surnom de Pocahontas.

Relations avec John Smith[modifier | modifier le code]

Pocahontas sauve la vie de John Smith, illustration américaine de 1870.
Pocahontas implorant son père de sauver la vie du capitaine Smith, tel qu'illustré dans « The generall historie of Virginia, New-England, and the Summer Isles » par John Smith.

Les registres des colons de Jamestown indiquent que Pocahontas a entretenu une amitié avec le capitaine John Smith, qu'elle aurait sauvé de la mort plusieurs fois. Néanmoins, du fait de la rareté des archives et de leur mauvaise qualité, la nature exacte de leur relation est controversée.

Pocahontas est âgée d'environ 12 ans lorsque les colons anglais de la Virginia Company débarquent en 1607 et s'y implantent.

L'un d'entre eux, John Smith, fut capturé par un groupe de chasseurs et emmené à Werowocomoco, un des principaux sites powhatan, dont le père de Pocahontas était le sachem. Selon Smith, il était sur le point d'être exécuté quand Pocahontas demanda sa grâce[8].

La véracité de cet épisode est cependant mise en doute à partir des années 1860 car, en dépit de l'édition de deux livres relatifs à la Virginie, le récit de la délivrance de Smith n'a été écrit qu'en 1616, soit presque dix ans après les faits et il les aurait peut-être exagérés, voire inventés pour « civiliser » l'image de Pocahontas.

Certains experts ont également suggéré que Smith avait pu prendre pour une délivrance un rituel typique symbolisant sa mort et sa renaissance en tant que membre de la tribu[9],[10]. En effet, selon les récits oraux et les écrits contemporains des Mattaponi, le chef Wahunsunacock appréciait John Smith, lui offrant l'honneur d'être « Weroance (en)» ou chef colon reconnu par Powhatan. Ce titre permit de lui octroyer une zone plus propice à la construction des bâtiments des Anglais avec un excellent accès aux gibiers et aux fruits de mer — la future cité de Jamestown.

Or, les enfants n'étaient pas autorisés à assister à tous les rituels. Pocahontas n'était pas encore en âge d'assister à ce type de cérémonie. De surcroît, quand bien même elle eût été présente, puisque Smith était honoré, tous les adultes présents l'auraient très probablement empêchée d'interférer de quelque manière que ce soit[11].

Quoi qu'il en soit, pour le moins, une relation amicale s'est établie entre Smith et Pocahontas à Jamestown, où celle-ci venait souvent jouer[12]. Les documents d'époque montrent que John Smith a passé du temps avec la jeune Powhatan. Ils s'enseignaient mutuellement leur langue. Des notes écrites subsistent ; et elles mentionnent, parmi tant d'autres, « Dis à Pocahontas de m'apporter trois paniers » ou « Pocahontas a de nombreuses perles blanches »[13].

Toutefois, lorsque la colonie anglaise grandit, les autochtones durent constater que leur mode de vie était incompatible avec celui des Anglais. Leurs plantations ne rapportaient pas les récoltes espérées, et John Smith exigea plus d'approvisionnements de la part des autochtones. L'amitié entre le père de Pocahontas et Smith commença ainsi à se détériorer et leurs différends débouchèrent sur des conflits armés.

John Smith aurait affirmé à cette époque que Wahunsunacock voulait le tuer, mais qu'il aurait été prévenu par Pocahontas en 1608. Elle serait en effet venue prévenir les Anglais que son père, qui avait invité Smith et quelques autres colons à lui rendre visite à Werowocomoco, projetait en fait de les tuer puisque les Anglais devenaient envahissants. Grâce à cet avertissement, ils restèrent sur leurs gardes et le funeste dessein ne put s’accomplir[14],[15].

Mais là encore, la véracité de cet épisode est mise en doute par la tribu Mattaponi elle-même. Jamestown était à 19 km de Werowocomoco, et la probabilité qu'une adolescente d'une douzaine d'années puisse partir seule aussi loin est incompatible avec la culture Powhatan. Si elle s'est rendue à Jamestown, elle aurait été accompagnée de quelques autres membres de la tribu et en signe de paix. De surcroît, pour se rendre à Jamestown, il lui aurait fallu traverser de grandes étendues d'eau en utilisant des pirogues, lesquelles pesaient environ 400 livres (soit un peu moins de 200 kg). Il aurait donc fallu qu'elle soit accompagnée de personnes assez fortes pour les mettre à l'eau. Par ailleurs, des historiens autochtones ont publié une lettre relative à ces tensions que Smith a écrite en 1608, mais qui ne mentionne pas que Pocahontas ait tenté de sauver sa vie à deux reprises[7].

En , John Smith est victime d'une explosion de poudre qui aurait été accidentelle. Il est rapatrié en Angleterre[16] mais les Anglais annoncèrent aux Indiens que Smith était mort. Pocahontas y crut jusqu’à ce qu'elle aille elle-même en Angleterre en 1616[17].

Il n'y a aucune indication dans les archives prouvant que Smith et Pocahontas aient été amants ; cette version romancée de l'histoire apparaît seulement dans les récits mettant en scène une Pocahontas plus âgée que dans les faits. Selon Smith, quand ils se revirent à Londres, Pocahontas l'appelait « Père »[17].

Enlèvement[modifier | modifier le code]

L'Enlèvement de Pocahontas, gravure sur cuivre de Jean Théodore de Bry, vers 1624.

En mars 1613, Pocahontas résidait à Passapatanzy (en), un village amérindien situé sur le fleuve Potomac.

Le capitaine Samuel Argall, aventurier et officier naval anglais, enlève Pocahontas comme gage contre le retour des captifs et propriétés tenues par les Powhatans. Le chef Powhatan renvoya les prisonniers, mais ne rendit pas les armes et les outils. L'échange ne se fit donc pas et pendant une année, Pocahontas fut retenue à Henricus (en), une autre colonie anglaise. On sait peu de choses sur sa vie là-bas malgré un écrit du colon Ralph Hamor (en) affirmant qu'elle y aurait appris les bons usages et la courtoisie[18].

Cependant, lors de sa captivité, on rapporte que Pocahontas souffrait de dépression et devenait de plus en plus craintive et renfermée. Son extrême anxiété était si grave que ses ravisseurs anglais ont permis à la sœur aînée de Pocahontas, Mattachanna, et à son mari Uttamattamakin de lui venir en aide[1].

« Lorsque Mattachanna et Uttamattamakin sont arrivés à Jamestown, Pocahontas a confié qu'elle avait été violée. L'histoire orale sacrée de Mattaponi est très claire à ce sujet : Pocahontas a été violée. Il est possible que cela lui ait été fait par plus d'une personne et à plusieurs reprises. Mon grand-père et d'autres professeurs d'histoire orale de Mattaponi ont dit que Pocahontas avait été violée.
La possibilité d'être captif était un danger dont il fallait être conscient dans la société powhatan, mais le viol n'était pas toléré. Le viol dans la société powhatan était pratiquement inconnu parce que la punition pour de tels actes était si sévère. La société powhatan n'avait pas de prisons. La punition pour les actes fautifs consistait souvent en un bannissement de la tribu[1]. »

Un prêtre anglais, Alexander Whitaker, lui enseigna le christianisme et l'aida à améliorer son anglais. Elle fut baptisée et son prénom devint alors Rebecca.

En mars 1614, un violent conflit eut lieu près de la rivière Pamunkey entre des centaines d'Anglais et les Powhatans. À Matchcot, la nouvelle capitale powhatan, les Anglais rencontrèrent un groupe dont faisaient partie des chefs aînés de Powhatan et autorisèrent Pocahontas à s'entretenir avec eux. Selon le sous-gouverneur La Vallée de Thomas, Pocahontas en voulut à son père pour l'avoir estimée moins importante que des armes ou des outils, et elle préféra vivre avec les Anglais[19]. Selon la tribu de Mattaponi, les colons anglais lui auraient souvent dit que son père ne l'aimait pas car il n'était jamais venu la sauver[7].

Mariage avec John Rolfe[modifier | modifier le code]

Illustration librement inspirée de Pocahontas et son mari John Rolfe, tableau de James William Glass, 1845.

Dans la tradition mattaponi, Pocahontas devait prendre pour époux Kocoum, issu de Patawomeck, une tribu powhatan, mais il fut tué par les colons en 1613 après la capture de celle-ci[7]. Selon les croyances patawomeck, le couple aurait eu une fille, appelée Ka-Okee, qu'ils ont élevée à la mort du père et à l'enlèvement de sa mère[7].

Pendant son séjour à Henricus (en), Pocahontas rencontra John Rolfe, qui s'éprit follement d'elle. Ce dernier, dont l'épouse et la fille étaient décédées, avait cultivé avec succès une parcelle de tabac en Virginie (en apprenant des techniques sacrées de séchage de tabac des Powhatans[7]). C'était un homme pieux qui souffrait énormément des possibles conséquences morales de son mariage avec une païenne. Dans une longue lettre au gouverneur, il demanda la permission de se marier avec elle parce qu'il l'aimait et qu'il voulait sauver son âme. En revanche, les sentiments de Pocahontas au sujet de Rolfe et du mariage demeurent inconnus.

Bien que certains historiens affirment que Pocahontas et John Rolfe se sont mariés par amour, ce n'est pas une certitude, car Pocahontas n'a jamais été autorisée à voir sa famille, son enfant ou son père après avoir été kidnappée. Et, bien qu'il soit d'usage pour un père Powhatan de donner sa fille lors d'un mariage, Wahunsunacock n'a pas assisté au mariage de sa fille avec Rolfe de peur d'être capturé ou tué. Il a envoyé un brin de perles en cadeau[7].

Ils se marièrent en avril 1614[20]. C'est à cette occasion qu'elle prit le nom de Rebecca Rolfe et se convertit au christianisme. Pendant plusieurs années, le couple vécut dans la plantation de Rolfe, Varina Farms (en), située en Virginie, à proximité de la rivière James et de la communauté d'Henricus. Ils eurent un enfant, Thomas Rolfe, né en 1615.

Le mariage et la conversion au christianisme de Pocahontas pacifièrent pendant un temps les relations entre les Powhatans et les colons, mais les hostilités reprirent dès 1622.

Voyage en Angleterre et décès[modifier | modifier le code]

Afin d'attirer de nouveaux colons et investisseurs en Virginie, Pocahontas fut envoyée promouvoir la région auprès des Européens. Sa mission était de leur garantir que les populations autochtones ne représentaient aucune menace et que la sécurité des colonies était assurée[21]. En 1616, les Rolfe voguèrent jusqu'en Angleterre. Ils arrivèrent au port de Plymouth, puis, en juin, voyagèrent en diligence jusqu’à Londres. Ils étaient accompagnés d'un groupe de onze autres Powhatans, dont le chaman Tomocomo[22].

Pocahontas apprit alors que John Smith était encore en vie et qu’il résidait à Londres[17]. Il écrivit à la reine Anne une lettre lui demandant de veiller à ce que Pocahontas soit traitée avec le même respect qu'un visiteur royal, et non comme un phénomène de foire (ce qui aurait mis en péril l'amour qu'elle portait aux Anglais et au christianisme[23]).

Il n'existe aucune preuve que Pocahontas ait été formellement présentée à la cour de Jacques Ier d'Angleterre mais, le , elle et Tomocomo faisaient partie des invités du roi lors d'une représentation du poète Ben Jonson à la Maison des banquets, dans le Palais de Whitehall. Selon Smith, le roi impressionna fort peu les ambassadeurs, qui ne comprirent qui ils avaient rencontré qu'après qu'on le leur eut expliqué[17]. Pocahontas et Rolfe vécurent à Brentford pendant quelques mois. Smith leur rendit visite au début de 1617. En mars, le couple décida de retourner en Virginie, mais leur bateau n'avait pas dépassé Gravesend (Kent) que Pocahontas tomba malade. La nature de la maladie est inconnue, mais Pocahontas a été décrite comme sensible à l'air pollué de Londres ; il semble donc qu'elle ait succombé à une pneumonie ou à la tuberculose[24]. Débarquée à terre, elle mourut peu après, âgée de 22 ans. Son enterrement eut lieu le dans la paroisse de Saint Lucas à Gravesend. Rolfe retourna seul en Virginie, laissant leur fils Thomas en Angleterre, et s'y remaria. Thomas retourna en Virginie après la mort de son père.

John Gadsby Chapman (en), Le Baptême de Pocahontas (1840), dont une copie orne la rotonde du Capitole.

Descendance[modifier | modifier le code]

Rebecca et John Rolfe ont eu un enfant, Thomas, né dans la ferme de Varina en 1615 avant que ses parents ne partent pour l'Angleterre[25]. Beaucoup de vieilles familles de Virginie font remonter leur lignée à Pocahontas et Wahunsunacock via Thomas Rolfe. C'est par exemple le cas d'Edith Wilson, épouse du président américain Woodrow Wilson ; Nancy Reagan, épouse du président Ronald Reagan ; George Wythe Randolph, général et homme politique sudiste ; Richard Byrd, explorateur et aviateur ; Harry F. Byrd ; Pauline de Rothschild (en) ; Percival Lowell[25], astronome ; Edward Norton, acteur

Représentations[modifier | modifier le code]

Dans la culture[modifier | modifier le code]

Sa vie, devenue légendaire, a fait l'objet de nombreuses adaptations littéraires et cinématographiques.

Livres[modifier | modifier le code]

Films[modifier | modifier le code]

À la suite des films de la Walt Disney Company, Pocahontas est devenue une princesse Disney (Disney Princess) au même titre que Cendrillon et Blanche-Neige.

Télévision[modifier | modifier le code]

Bande-dessinée[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a b et c (en) Dr Linwood (Little Bear) Custalow, The True Story of Pocahontas: The Other Side of History
  2. Price 2003, p. 66.
  3. (en) Richard Henry Major et William Strachey, The Historie of Travaile Into Virginia Britannia: Expressing the Cosmographie and Comodities of the Country, Togither with the Manners and Customes of, Chizine Pubn, , 84 p. (ISBN 978-1-375-65663-4), p. 111.
  4. Lauric Guillaud, Le nouveau monde : autopsie d'un mythe, Houdiard, , p. 79.
  5. (en) Helen C. Rountree, Pocahontas, Powhatan, Opechancanough : Three Indian Lives Changed by Jamestown, University of Virginia Press, , p. 87.
  6. Price 2003, p. 154.
  7. a b c d e f et g (en) Vincent Schilling (Akwesasne Mohawk), « The True story of Pocahontas : Historical Myths versus Sad Reality », sur indiancountrytoday.com, .
  8. Price 2003, p. 74.
  9. Gleach 1997, p. 118-121.
  10. (en) Karen Ordahl Kupperman, Indians and English: Facing Off in Early America, Cornell University Press, (ISBN 978-0-8014-8282-3), p. 114 et 174
  11. (en) Vincent Schilling (Akwesasne Mohawk), « The True story of Pocahontas : Historical Myths versus sad reality ».
  12. (en) William Strachey, The Historie of Travaile Into Virginia Britannia: Expressing the Cosmographie and Comodities of the Country, Togither with the Manners and Customs of the People, Hakluyt Society, , p. 65
  13. (en) Camilla Townsend, Pocahontas and the Powhatan Dilemma, Hill & Wang,
  14. (en) William Symonds, The Proceedings and Accidents of the English Colony in Virginia…, , p. 198-9, 259
  15. Smith 1624, p. 198-9, 259
  16. (en) Tee Loftin Snell, The wild shores : America's beginnings, (ISBN 0-87044-148-5 et 978-0-87044-148-6, OCLC 1085591, lire en ligne)
  17. a b c et d Smith 1624, p. 261.
  18. Hamor, True Discourse, p. 804.
  19. Dale, Letter to 'D.M.', p. 843-44.
  20. (en) Liz Sonneborn, Pocahontas, 1595-1617, Capstone, , p. 24.
  21. Price 2003, p. 163.
  22. (en) Dale. Letter to Sir Ralph Winwood. p. 878.
  23. (en) John Smith, Letter to Queen Anne.
  24. Price 2003, p. 182.
  25. a et b (en) Amechi Okolo, The State of the American Mind : Stupor and Pathetic Docility, vol. 1, Xlibris Corporation, (lire en ligne), p. 349.
  26. (voir la traduction française sur Wikiversité)

Annexes[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • (en) Philip L. Barbour, Pocahontas and her world, Boston, Houghton Mifflin, (ISBN 0-7091-2188-1)
  • (en) Frederic W. Gleach, Powhatan's world and Colonial Virginia : a conflict of cultures, Lincoln, University of Nebraska Press, , 241 p. (ISBN 978-0-585-27241-2, OCLC 45730502)
  • (en) Edward D. Neill, Pocahontas and her companions : a chapter from the History of the Virginia Company of London, Albany, Joel Munsell, , 32 p. (lire en ligne)
  • (en) David A. Price, Love and hate in Jamestown : John Smith, Pocahontas, and the heart of a new nation, New York, Alfred A. Knopf, , 305 p. (ISBN 978-0-375-41541-8, OCLC 51306054)
  • (en) Helen C. Rountree, Pocahontas's people : the Powhatan Indians of Virginia through four centuries, Norman, University of Oklahoma Press, , 404 p. (ISBN 978-0-8061-2280-9, OCLC 21302117)
  • (en) Roger Sandall, The culture cult : designer tribalism and other essays, Boulder, Westview Press, , 214 p. (ISBN 978-1-4294-8906-5, OCLC 172616212)
  • (en) John Smith, The generall historie of Virginia, New-England, and the Summer Isles, (lire en ligne)
  • (en) Grace Steele Woodward, Pocahontas, Norman, University of Oklahoma Press, , 227 p. (ISBN 978-0-8061-1642-6, OCLC 10317, lire en ligne)
  • (en) Karen Ordahl Kupperman (ed.), Captain John Smith : a select edition of his writings, Chapel Hill, University of North Carolina Press,

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

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