Pierre Lévêque (helléniste)

Pierre Lévêque

Biographie
Naissance
Chambéry
Décès
15e arrondissement de Paris
Nationalité Française
Conjoint Monique Clavel-LevêqueVoir et modifier les données sur Wikidata
Enfants Laure LévêqueVoir et modifier les données sur Wikidata
Thématique
Formation École normale supérieureVoir et modifier les données sur Wikidata
Profession Historien, helléniste (d) et professeur d'université (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Employeur Université de Montpellier et université de Franche-ComtéVoir et modifier les données sur Wikidata
Travaux L’Aventure grecque (1964)
La Naissance de la Grèce (1990)
Approche Histoire de la Grèce antique
Membre de École française d'AthènesVoir et modifier les données sur Wikidata

Pierre Lévêque, né le à Chambéry et mort le à Paris 15e[1] , est un historien de la Grèce antique et helléniste.

Biographie[modifier | modifier le code]

Années de formation[modifier | modifier le code]

Fils d'un ingénieur, il passa son enfance dans le port de Bordeaux[2]. La lecture de La Cité grecque de Gustave Glotz le poussa vers des études littéraires[2] : il fut reçu en 1940 à l'École normale supérieure de la rue d'Ulm puis à l'agrégation de lettres en 1944[2]. Membre de l'École française d'Athènes de 1947 à 1952, il étudie en Grèce la statuaire archaïque de Délos et fouille le site de Thasos[2]. Il soutient en 1955, sous la direction d'André Aymard[2], sa thèse majeure, consacrée à Pyrrhus, roi d'Épire — la mineure était consacrée au poète athénien Agathon, sous la direction de Louis Séchan.

Carrière universitaire[modifier | modifier le code]

Il obtint ensuite un poste d'assistant à la Sorbonne puis à Lyon (1951). Il devint maître de conférences à l'université de Montpellier (1955) avant d'être nommé professeur, en 1957, à l'université de Besançon[2], où il demeura toute sa carrière. Il y gagna le surnom de « doyen rouge », en raison de son militantisme communiste. Il y créa en 1968 un Centre d'histoire ancienne, devenu ensuite une unité du CNRS sous le nom d'« Analyses des formations sociales de l'Antiquité », puis l'Institut des sciences de l'Antiquité[3], et en 1970 le Groupe international de recherches sur l'esclavage antique.

En , il fait partie des 34 signataires de la déclaration rédigée par Léon Poliakov et Pierre Vidal-Naquet pour démonter la rhétorique négationniste de Robert Faurisson[4].

Vie privée[modifier | modifier le code]

Il était l'époux de Monique Clavel-Lévêque[5].

Publications[modifier | modifier le code]

[réf. incomplète]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Insee, « Extrait de l'acte de décès de Pierre Octave Henri Lévêque », sur MatchID
  2. a b c d e et f D'après l'hommage de (es) Jordi Cortadella, « L’aventura humana de Pierre Lévêque », Faventia, 26e série, no 1,‎ , p. 121-123 (lire en ligne [PDF])
  3. D'après Antonio Gonzales, « À Pierre Lévêque, au savant et à l’ami », Cahiers d’histoire. Revue d’histoire critique, no 92,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  4. Valérie Igounet, Histoire du négationnisme en France, Paris, Éditions du Seuil, coll. « La Librairie du XXe siècle », , 691 p. (ISBN 2-02-035492-6), p. 237.
  5. Gonzales, Antonio, « À Pierre Lévêque, au savant et à l’ami », Cahiers d’histoire. Revue d’histoire critique, Association Paul Langevin, no 92,‎ , p. 143–145 (ISBN 2-907452-21-5, ISSN 1271-6669, DOI 10.4000/chrhc.1425, lire en ligne, consulté le ).

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]