Pierre Gastaud

Pierre Gastaud
Pierre Gastaud en 1995.
Naissance
Décès
Nom de naissance
Pierre Désiré GastaudVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activités
Distinction

Pierre Gastaud est un peintre, lithographe et sculpteur français né le à Nice et mort le à Saint-Martin-Vésubie (Alpes-Maritimes).

Biographie[modifier | modifier le code]

Pierre Gastaud perd son père, chef de chœur à l’Opéra de Nice, en 1929, ce qui l’oblige à travailler très jeune. En 1938, il a déjà exercé de nombreux métiers dont celui de garçon boucher, mais aucun ne l’intéresse réellement. Il se passionne pour une seule chose : le dessin, qu’il pratique tous les jours.

Sa première rencontre marquante est celle du peintre Maurice Mendjizky.

Pierre Gastaud collabore au journal Le Patriote niçois en réalisant des dessins satiriques sur le monde politique et le monde ouvrier en particulier.

Il rencontre les peintres Charles Malaussena, Philippe Artias, Alfred Angeletti et Pablo Picasso.

En parallèle, avec ses amis peintres, il forme un groupe auquel il est demandé d’organiser une exposition à la bourse du travail ainsi que des débats pour une importante manifestation appelée « France–Ligurie », réunissant des peintres, des poètes et des écrivains français et italiens.

De Nice, Pierre Gastaud déménage à Antibes[1]. Il retrouve ainsi André Verdet, Jacques Prévert, Xavier Longobardi, Ladislas Kijno, Paul Revel, Germaine Richier et parfois Picasso venu à Antibes à la demande de Romuald Dor de la Souchère. Le débat sur la peinture abstraite, informelle anime leurs rencontres. À eux tous, ils créent ce qui pourrait être appelé l'École d’Antibes[réf. nécessaire]. À cette même époque, il rencontre celle qui est sa compagne depuis près de cinquante ans, l'artiste peintre Élisabeth Adams (1924-2012)[2]. Les années qui suivent lui font multiplier les rencontres artistiques et intellectuelles comme Albert Féraud, avec qui il travaillera dans un grand atelier à Bagneux, ou Paul Revel dont il organisera l'exposition posthume.

« Je considère l'espace à peindre comme une arène où s'affrontent les éléments les plus contradictoires, formes agressives (couleurs) inharmoniques : "La Vie". À l'affût, mes quatre yeux disponibles, je parcours le ciel et la terre. » — Pierre Gastaud[réf. nécessaire]

Expositions[modifier | modifier le code]

Expositions personnelles[modifier | modifier le code]

Le musée Picasso à Antibes.
Le château de Carros.
Palais de la Méditerranée, Nice
Xavier Longobardi

Expositions collectives[modifier | modifier le code]

Réception critique[modifier | modifier le code]

  • « Des formes bien assises dans un lyrisme raisonné » - Gérard Xuriguera[10]
  • « Autodidacte, il n'expose qu'à partir de 1950 et ne se consacre entièrement à la peinture qu'après 1951. Il pratique alors une sorte de paysagisme abstrait aux tons parfois violents. » - Gérald Schurr[11]

Collections publiques[modifier | modifier le code]

France[modifier | modifier le code]

Musées[modifier | modifier le code]

Fresques[modifier | modifier le code]

Ladislas Kijno
  • Vitry-sur-Seine :
    • immeubles H.L.M. : Pierre Gastaud et Ladislas Kijno, Poème de Jean-Pierre Lemesle, installées en 1976, en collaboration avec Ladislas Kijno, peintures sur panneaux métal provenant de l'exposition du plateau d'Assy de 1973[13].
    • 2-5, avenue de l'Abbé-Roger-Derry : Sans titre, 1995, peinture polyuréthane[14].

Sculptures en espace public[modifier | modifier le code]

Autres pays[modifier | modifier le code]

Collections privées[modifier | modifier le code]

Prix, distinctions et hommages[modifier | modifier le code]

  • Prix de la Jeune Peinture de Nice, 1950[17].
  • Prix de la Biennale de Menton, 1951[17].
  • Une voie de la ville d'Antibes porte le nom de chemin Pierre Gastaud.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Pierre Cabanne, Le Midi des peintres, collection « Tout par l'image », Hachette, 1964, page 75.
  2. Jean Pierre Delarge, « Élisabeth Adams », Dictionnaire des arts plastiques modernes et contemporains
  3. René de Solier, « Les arts : Pierre Gastaud (galerie Jacques Massol) », La Nouvelle Revue française, n°91, 2 juillet 1960, pages 142-143.
  4. North House Gallery, Pierre Gastaud, présentation de l'exposition, 2004
  5. Connaissance des arts, n°74, avril 1958.
  6. Structurations : Gastaud et Longobardi, archives du musée d'art moderne de la ville de Paris
  7. Geneviève Breerette, « Sculptures en montagne », Le Monde, 20 juillet 1973
  8. Passy Culture, « Passy, Plateau d'Assy - Montagne magique », L'art inspiré, pages 11-12
  9. a et b Centre international d'art de Carros, Quarante artistes, un itinéraire choisi autour de la donation André Verdet, dossier de l'exposition, 2011
  10. Gérard Xuriguera, Regard sur la peinture contemporaine - La création picturale de 1945 à nos jours, Arted, 1983, page 39.
  11. Gérald Schurr, Le guidargus de la peinture, Les Éditions de l'Amateur, 1996, page 346.
  12. Danièle Giraudy, Les collections d'art moderne - Musée Picasso - Château Grimaldi - Antibes, éditions du Musée Picasso, 1988.
  13. Ville de Vitry-sur-Seine, Poème de Jean-Pierre Lemesle, peintures sur panneaux métal.
  14. Plan interactif de Vitry-sur-Seine, Sans titre par Pierre Gastaud et Ladislas Kijno
  15. a et b Who's who in France, Pierre Gastaud.
  16. SGI Enchères, Saint-Germain-en-Laye, catalogue de la collection Max Dana, 1er octobre 2017.
  17. a et b Dictionnaire Bénézit, Gründ, 1999, vol.5, p. 895.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]