Philippe Pollet-Villard

Philippe Pollet-Villard
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Philippe Pollet-Villard en 2018
Naissance (63 ans)
Annecy, Haute-Savoie, France
Nationalité Drapeau de la France Française
Profession Réalisateur
Romancier
Scénariste
Films notables Le Mozart des pickpockets
Ma place sur le trottoir
La Baguette
Site internet http://philippepolletvillard.com

Philippe Pollet-Villard est un réalisateur, écrivain, scénariste et acteur français, né le à Annecy (Haute-Savoie).

Biographie[modifier | modifier le code]

Philippe Pollet-Villard naît le 30 octobre 1960 à Annecy. Il passe son enfance à Thônes (Haute-Savoie) où ses parents tiennent une fabrique de souvenirs[Note 1] et est scolarisé au collège Saint-Joseph où il est vite catalogué comme cancre jusqu'au jour où des psychologues font passer à toute sa classe des tests en vogue à l'époque qui le désignent comme l'élève le plus intelligent[Note 2].

Plus tard Philippe Pollet-Villard suit les cours de la classe préparatoire de l'École Supérieure d'Art de l'agglomération d'Annecy et des Pays de Savoie puis ceux de l'École supérieure d'art et design de Saint-Étienne. Il travaille ensuite comme directeur artistique en agence de publicité à Paris tout en faisant de la photographie, du dessin animé et de l'illustration. Il devient réalisateur de films publicitaires – souvent primés – et de clips musicaux ; il suit parallèlement des cours de théâtre (Atelier Blanche Salant, cours Jacques Lecoq, Ateliers de l'Ouest) pour travailler la direction d'acteurs.

Il crée un personnage qu’il développe dans plusieurs courts et moyens-métrages qui trouvent leur contexte dans le monde de la rue et de la petite délinquance. Son premier moyen-métrage, Ma place sur le trottoir obtient le Grand Prix du Festival international du court métrage de Clermont-Ferrand en 1998. Le Mozart des pickpockets produit par Fabrice Goldstein et Antoine Rein lui vaut en 2007 le Grand prix du Festival de Clermont-Ferrand et le Grand prix du court-métrage policier et noir du Festival du film policier de Cognac et l'année suivante, le César du meilleur court-métrage puis l'Oscar du meilleur court métrage en prises de vues réelles.

En plus de son activité cinématographique, Philippe Pollet-Villard est un écrivain reconnu pour ses quatre romans parus chez Flammarion. Le premier, L'homme qui marchait avec une balle dans la tête, obtient en 2006 le Prix Ciné Roman Carte Noire, celui du 1er roman de La Forêt des livres et du 1er roman au salon du livre du Touquet-Paris-Plage ; le second, La Fabrique de souvenirs, paru en 2007, lui vaut le Prix littéraire Marcel Pagnol 2008.

Il a publié en 2017 un nouveau roman, L’enfant-mouche, paru chez Flammarion (J'ai Lu en 2018) et développe actuellement des projets de long-métrage.

Publications[modifier | modifier le code]

Romans[modifier | modifier le code]

Filmographie[modifier | modifier le code]

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Comme réalisateur[modifier | modifier le code]

Comme scénariste[modifier | modifier le code]

Comme acteur[modifier | modifier le code]

Distinctions[modifier | modifier le code]

Récompenses[modifier | modifier le code]

Cinéma[modifier | modifier le code]

Littérature[modifier | modifier le code]

Décoration[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Dans son livre autobiographique La Fabrique de souvenirs publié en 2007, Philippe Pollet-Villard raconte son enfance[1] à Thônes avec ce drôle de père, Guy, né à La Clusaz (Haute-Savoie) et mort en 1996 à Saint-Pierre (La Réunion), qui n'en finit jamais de disparaître au point de ne pas être présent le jour de ses obsèques : « Mon père, je m'en souviens, n'était pas présent le jour de ses obsèques. Quand je dis qu'il était absent, je ne parle pas de mon père en général, tout le monde est absent le jour de sa cérémonie funèbre, bien sûr. Je parle du corps de mon père en particulier. Son corps, le corps de mon père n'était pas présent dans l'église ce jour-là. Tel Houdini le grand magicien se libérant d'un coffre et de ses chaînes au fond de l'océan, mon père avait réussi malgré lui cet exploit faramineux de ne pas être là une dernière fois, dans cette église de La Clusaz. Ni lui, ni son cercueil, ni rien[2]. »
    Faustina Marie Amélie Stefanini, la grand-mère maternelle de Philippe Pollet-Villard, passe sa petite enfance en Italie avant que son père traverse les Alpes à la recherche d’une meilleure vie en France et s’arrête à Thônes en Haute-Savoie pour y reprendre un commerce. Devenue Mariette en France, elle aide son père à la boutique. Très jolie fille, d’un caractère fort et libéré, elle connaît de nombreuses liaisons et donne naissance à deux enfants qu’elle finit par abandonner à l’Assistance publique, dont Marie-Anne Davach de Thèze la mère de Philippe Pollet-Villard. La vie de Mariette bascule quand elle décide de devenir comédienne. La grande vie parisienne lui sourit et elle épouse le marquis de Thèze qu’elle quitte aussitôt. [lire en ligne]
  2. « Mais, du coup, de simple abruti attardé, j'avais pris le statut moins enviable et bien plus risqué de manipulateur intelligent dans le regard de certains professeurs. Oui, un vrai petit calculateur qui jusque-là se serait joué très adroitement de leur attention. Mon cas n'était plus désespéré. J'étais en cinquième, j'avais redoublé trois fois, j'étais un manipulateur intelligent, ça valait encore le coup de tenter des expériences[3]. »

Références[modifier | modifier le code]

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

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Liens externes[modifier | modifier le code]

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