Philippe Massoni

Philippe Massoni
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Fonctions
Conseiller d'État en service extraordinaire
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Préfet de police de Paris
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Préfet du Puy-de-Dôme
Auvergne
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Bernard Landouzy (d)
Patrice Magnier (d)
Préfet de l'Oise
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Alain Bidou (d)
Préfet de l'Aube
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Jean-Charles Astruc (d)
Michel Morin (d)
Directeur central des renseignements généraux
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Biographie
Naissance
Décès
Nom de naissance
Philippe David Jean Massoni
Nationalité
Activités
Autres informations
Distinction
signature de Philippe Massoni
Signature

Philippe Massoni, né le à Marseille et mort le à Paris[1], est un haut fonctionnaire et policier français.

Biographie[modifier | modifier le code]

Fils de Jean Massoni et d'Innocence Ottavi, il est l'époux de Paule Lavaud-Chiappini. Ils ont un fils, Paul-Philippe, et une fille, Dominique[2].

Après une scolarité au lycée Fesch d'Ajaccio, il suit des études de droit à la faculté de droit de l'université d'Aix-Marseille puis à celle de Paris[3]. Il obtient également un diplôme d'études supérieures de police et de criminalistique, il est nommé commissaire de police en 1962, puis commissaire divisionnaire en 1976[4].

Parcours[modifier | modifier le code]

Renseignements généraux[modifier | modifier le code]

Commissaire de police, il commence sa carrière aux Renseignements généraux dans la surveillance des milieux gauchistes. Il fait partie du dispositif d'encadrement de l'extrême gauche mis en place par le ministre de l'Intérieur Raymond Marcellin après mai 68. À la tête du groupe Direction, il a ainsi de nombreux contacts avec le SAC (Service d'action civique) de Charles Pasqua et Jacques Foccart. L'arrestation des dirigeants du groupe terroriste Action directe, en , est l'une de ses plus belles réussites à la tête du service.

Préfet de police de Paris[modifier | modifier le code]

Nommé préfet de police de Paris par Charles Pasqua le , Philippe Massoni demeure en poste, sous la gauche et la droite, jusqu'en 2001. Admis à faire valoir ses droits à la retraite à compter du , il est chargé le 1er mars suivant d'assurer l'intérim jusqu'à la nomination de son successeur Jean-Paul Proust.

Proche conseiller de Jacques Chirac[modifier | modifier le code]

Conseiller spécial de Jacques Chirac pour les affaires de sécurité et de terrorisme, il est nommé secrétaire général du Conseil de sécurité intérieure (CSI) en 2002. Souvent en conflit, de manière feutrée, avec Nicolas Sarkozy, ce dernier met fin à ses fonctions par un décret publié au Journal officiel du [7]. De 2002 à 2007, Philippe Massoni est aussi représentant personnel du président de la République auprès de la principauté d'Andorre.

Franc-maçonnerie[modifier | modifier le code]

Philippe Massoni est franc-maçon et membre de la loge « Le Parthénon » de la Grande Loge de France. Il aurait accédé au 33e degré du Rite écossais ancien et accepté en 1997[évasif][réf. nécessaire].

Récompenses et distinctions[modifier | modifier le code]

Décorations[modifier | modifier le code]

Hommages[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • B... comme barbouzes, Patrick Chairoff, éditions Alain Moreau, 1975, (p. 218 et 221).
  • Pascal Ceau, « Philippe Massoni », Le Monde,‎ (lire en ligne).
  • Rédaction Le Monde, « Philippe Massoni préfet jusqu'au bout », Le Monde,‎ (lire en ligne).
  • Rédaction Le Monde, « Philippe Massoni, préfet policier et nouvel homme fort de l'Elysée », Le Monde,‎ (lire en ligne).
  • Un état dans l'état, le contre-pouvoir maçonnique, Sophie Coignard, éditions Albin Michel, 2009 (p. 129, 130 et 131).
  • Tonino Serafini, « «Le terrible Massoni» définitivement hors jeu », Libération,‎ (lire en ligne).
  • AFP, « Décès de l'ancien préfet de police Philippe Massoni », Le Point,‎ (lire en ligne).

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]