Petite-Rosselle

Petite-Rosselle
Petite-Rosselle
Musée du carreau Wendel à Petite-Rosselle.
Blason de Petite-Rosselle
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Grand Est
Département Moselle
Arrondissement Forbach-Boulay-Moselle
Intercommunalité Communauté d'agglomération de Forbach Porte de France
Maire
Mandat
Éric Federspiel
2020-2026
Code postal 57540
Code commune 57537
Démographie
Gentilé Rossellois
Population
municipale
6 216 hab. (2021 en diminution de 2,89 % par rapport à 2015)
Densité 1 231 hab./km2
Géographie
Coordonnées 49° 12′ 44″ nord, 6° 51′ 30″ est
Altitude Min. 190 m
Max. 313 m
Superficie 5,05 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Sarrebruck (ALL)-Forbach (partie française)
(banlieue)
Aire d'attraction Sarrebruck (partie française)
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Forbach
Législatives Sixième circonscription
Localisation
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Petite-Rosselle
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Petite-Rosselle
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Petite-Rosselle
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Petite-Rosselle
Liens
Site web mairie-petiterosselle.fr

Petite-Rosselle (en allemand : Kleinrosseln) est une commune française de l'agglomération de Forbach, située dans le département de la Moselle, en région Grand Est. Elle est localisée dans la région naturelle du Warndt et dans le bassin de vie de la Moselle-est à proximité immédiate de la ville de Forbach.

Géographie[modifier | modifier le code]

Localisation[modifier | modifier le code]

Petite-Rosselle se situe à la frontière franco-allemande, délimitée par la rivière Rosselle. De l’autre côté de la frontière, se trouve la ville allemande de Grande-Rosselle (Großrosseln).

Géologie et relief[modifier | modifier le code]

La superficie de la commune est de 505 hectares ; son altitude varie entre 190 et 313 mètres[1].

Hydrographie[modifier | modifier le code]

Réseau hydrographique[modifier | modifier le code]

La commune est située dans le bassin versant du Rhin au sein du bassin Rhin-Meuse. Le territoire de la commune est traversé par la rivière Rosselle qui prend sa source à dans la commune de Boucheporn, dans le département de la Moselle en France. Elle forme la frontière entre la France et l'Allemagne entre Morsbach et Petite-Rosselle en France et Großrosseln en Allemagne. Elle se jette dans la Sarre, en Allemagne, aux environs de Völklingen. Sa longueur totale est de 38 kilomètres, dont 32,8 en France[2],[Carte 1].

Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune
Réseaux hydrographique et routier de Petite-Rosselle.

Gestion et qualité des eaux[modifier | modifier le code]

Le territoire communal est couvert par le schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Bassin Houiller ». Ce document de planification, dont le territoire est approximativement délimité par un triangle formé par les villes de Creutzwald, Faulquemont et Forbach, d'une superficie de 576 km2, a été approuvé le . La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est la région Grand Est[3]. Il définit sur son territoire les objectifs généraux d’utilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine, en respect des objectifs de qualité définis dans le SDAGE du Bassin Rhin-Meuse[4].

La qualité du ruisseau la Rosselle peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l’eau et l’Agence française pour la biodiversité. Ainsi en 2020, dernière année d'évaluation disponible en 2022, l'état écologique du ruisseau la Rosselle était jugé mauvais (rouge)[Carte 2].

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat des marges montargnardes, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[5]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat semi-continental et est dans la région climatique Lorraine, plateau de Langres, Morvan, caractérisée par un hiver rude (1,5 °C), des vents modérés et des brouillards fréquents en automne et hiver[6].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 9,7 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 17,1 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 912 mm, avec 12,3 jours de précipitations en janvier et 9,8 jours en juillet[5]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Seingbouse », sur la commune de Seingbouse à 11 km à vol d'oiseau[7], est de 10,5 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 731,4 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 37,9 °C, atteinte le ; la température minimale est de −17 °C, atteinte le [Note 1],[8],[9].

Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[10]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[11].

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Communes limitrophes de Petite-Rosselle
Sarrebruck
(Allemagne)
Petite-Rosselle
Großrosseln
(Allemagne)
Forbach

Voies de communication et transports[modifier | modifier le code]

Voies ferroviaires[modifier | modifier le code]

La gare régionale la plus proche est celle de Forbach (pour les trajets en TER à destination de Metz ainsi que, depuis des trajets TGV (ICE) en partance pour Paris ou Francfort), Sarreguemines ou celle de Sarrebruck. La gare TGV de Forbach met Paris à 1 h 50 avec le TGV Est et Francfort à 2 h 20 en Allemagne

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Petite-Rosselle est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 2],[12],[13],[14]. Elle appartient à l'unité urbaine de Sarrebruck (ALL)-Forbach (partie française), une agglomération internationale dont la partie française regroupe 15 communes[15] et 82 547 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[16],[17].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Sarrebruck (partie française) dont elle est une commune de la couronne[Note 3]. Cette aire, qui regroupe 12 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[18],[19].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (59,2 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (64,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones urbanisées (50,7 %), forêts (32,5 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (8,5 %), eaux continentales[Note 4] (5,1 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (3,2 %)[20]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 3].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Morphologie urbaine[modifier | modifier le code]

Logement[modifier | modifier le code]

En 2009, le nombre total de logements dans la commune était de 2 882, alors qu'il était de 2 712 en 1999[Insee 1].

Parmi ces logements, 92,8 % étaient des résidences principales, 0,6 % des résidences secondaires et 6,7 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 64,7 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 35,1 % des appartements[Insee 2].

La proportion des résidences principales, propriétés de leurs occupants était de 62,4 %, en sensible augmentation par rapport à 1999 (56,0 %). La part de logements HLM loués vides (logements sociaux) a beaucoup augmenté : 16,7 % contre 10,6 % en 1999, leur nombre ayant diminué de 721 à 705([Insee 3].

Projets d'aménagements[modifier | modifier le code]

Toponymie[modifier | modifier le code]

  • La commune est mentionnée sous les noms de[21]: Rossella en 1290, Rosseln en 1365, Rosselen en 1577, Klein Rosseln en 1594, Klain-Rosselen en 1618, Klein-Rossels en 1624, Petite-Rosselen et Petit Rousseln en 1709, Rosseling et Rosselle-la-Petite en 1756, Rosselle en 1801, Klein-Rosseln (1871-1918).
  • La commune est nommée Klän Rossle en francique lorrain et Kleinrosseln en allemand.

Sobriquets[modifier | modifier le code]

  • Anciens sobriquets désignant les habitants[22] : Die Rossler Windbeidel (les fanfarons rossellois).

Histoire[modifier | modifier le code]

Petite-Rosselle partage une grande partie de son histoire avec la ville de Grande-Rosselle. En effet, la ville de Rosselle est fondée en 1290 et la séparation en deux communes distinctes ne se fait qu’en 1326. Ces deux villes ne sont séparées que par une rivière, la Rosselle.

Au cours de son histoire, Petite-Rosselle a été soit française, soit allemande. Comme les autres communes de l'actuel département de la Moselle, Petite-Rosselle est annexée à l’Empire allemand de 1871 à 1918. La commune connaît alors une période de prospérité.

Lorsque la Première Guerre mondiale éclate, les Mosellans se battent naturellement pour l’Empire allemand. Beaucoup de jeunes gens tomberont au champ d'honneur sous l’uniforme allemand, sur le Front de l’Est, mais aussi à l’Ouest, en particulier en France et dans les Flandres. Sujets loyaux de l'Empereur, les Rossellois accueillent cependant avec joie la fin des hostilités et la paix retrouvée. "Kleinrosseln" redevient Petite-Rosselle en 1918.

La Seconde Guerre mondiale et le drame de la seconde Annexion marqueront durablement les esprits. Au début des hostilités, les habitants sont évacués par les Français pendant quelques mois, en Charente, notamment à Mouthiers-sur-Boëme. Mais beaucoup de réfugiés reviennent en Moselle pour retrouver leur foyer, dès la fin 1940. Les premiers conscrits, incorporés de force dans l'armée allemande, partent à partir d'. Les civils ne sont pas épargnés. À partir de , l'armée américaine bombarde la région sans relâche. La commune ne sera libérée que le [23] après un long calvaire.

Depuis la découverte de charbon en 1856 par la famille de Wendel, l’exploitation minière a été la principale activité économique de la ville. Elle a été marquée par plusieurs catastrophes industrielles. Mais la société propriétaire de tous les puits de mines, les Houillères du Bassin de Lorraine (HBL), créées à la suite de l'ordonnance prise par le Général de Gaulle le portant nationalisation de toutes les sociétés d'exploitation de charbon, est une société qui n'a plus d'existence légale. Les puits de mines ne sont plus exploités depuis 2004 mais sont conservés dans un cadre muséographique. Longtemps en gestation et en travaux, cette mémoire du patrimoine minier et des « Gueules noires » est inaugurée en 2006 sous le nom de La mine, musée du Carreau Wendel.

Cette petite ville en développement est connue ; elle le sera de plus en plus grâce à son Musée de la mine qui doit devenir un établissement muséal relevant du Service des musées de France. Ce grand musée en expansion a inauguré dans le courant de l'année 2012 sa nouvelle tranche. Cette dernière est axée sur l'aspect social du mineur, sa vie, ses fêtes, sa famille et la Sainte-Barbe[24].

Rattachements géographiques[modifier | modifier le code]

  • 843 : Francie médiane (Traité de Verdun)
  • 925-1542 : Saint-Empire romain germanique - duché de Lorraine
  • 1542-1766 : duché souverain de Lorraine
  • 1766-1871 : France (duché de Lorraine jusqu'en fin 1789 puis département de la Moselle à compter de 1790)
  • 1871-1918 : territoire annexé par les Allemands : devient alors un des deux composantes du « Reichsland Elsaß-Lothringen »
  • 1918-1939 : France (département de la Moselle)
  • 1940-1945 : deuxième annexion par les Allemands (période nazie)
  • Depuis 1945 : France (département de la Moselle)

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Tendances politiques et résultats[modifier | modifier le code]

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs[25]
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
mai 1935 1939 Alexandre Hoffmann SFIO Instituteur
Conseiller général du canton de Forbach (1935 → 1940)
septembre 1940 1945 Bernhardt Ortmann    
avril 1945 octobre 1947 Armand Raspiller    
octobre 1945 octobre 1947 Elfriede Hoffmann    
octobre 1947 mai 1953 Paul Stourm    
mai 1953 mars 1971 Jean-Joseph Delange    
mars 1971 mars 1989 Adrien Ruby    
mars 1989 mars 2008 Roger Walster DVG  
mars 2008 mai 2020 Gerard Mittelberger DVG puis LREM Fonctionnaire
7e vice-président de la CA de Forbach Porte de France
mai 2020 En cours Eric Federspiel DVD  

Finances communales[modifier | modifier le code]

L'endettement par habitant était en 2013 de 373 , en constante diminution depuis plusieurs années : 390  en 2012, 442  en 2011, 499  en 2010, 563  en 2009, 605  en 2008[26].

Jumelages[modifier | modifier le code]

Au , Petite-Rosselle est jumelée avec[27] :

Par ailleurs, la commune a signé un contrat de partenariat avec la commune française de Mouthiers-sur-Boëme.

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

Évolution démographique[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1800. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[28]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[29].

En 2021, la commune comptait 6 216 habitants[Note 5], en diminution de 2,89 % par rapport à 2015 (Moselle : +0,52 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1800 1806 1821 1836 1841 1861 1866 1871 1875
4104115287207111 1021 3321 3081 504
1880 1885 1890 1895 1900 1905 1910 1921 1926
1 8302 1282 5104 3464 3815 0636 9088 96910 392
1931 1936 1946 1954 1962 1968 1975 1982 1990
9 7458 4138 3068 4438 9848 3017 7947 1606 944
1999 2006 2011 2016 2021 - - - -
6 7856 6236 5676 3586 216----
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[30] puis Insee à partir de 2006[31]. |recens-prem=.)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges[modifier | modifier le code]

La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 33,1 %, soit en dessous de la moyenne départementale (33,6 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 25,8 % la même année, alors qu'il est de 26,2 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait 3 068 hommes pour 3 254 femmes, soit un taux de 51,47 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,08 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[32]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,3 
90 ou +
1,4 
6,7 
75-89 ans
10,5 
16,6 
60-74 ans
16,1 
24,1 
45-59 ans
23,1 
17,3 
30-44 ans
17,5 
18,6 
15-29 ans
15,5 
16,4 
0-14 ans
15,9 
Pyramide des âges du département de la Moselle en 2020 en pourcentage[33]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,5 
90 ou +
1,5 
6,7 
75-89 ans
9,6 
16,9 
60-74 ans
18 
21,2 
45-59 ans
20,8 
19,4 
30-44 ans
18,5 
17,7 
15-29 ans
15,8 
17,5 
0-14 ans
15,9 

Enseignement[modifier | modifier le code]

Petite-Rosselle administre cinq écoles maternelles (La Farandole, Les Marronniers, Les Mésanges, Vieille-Verrerie et Urselsbach) et deux écoles élémentaires (Jacques-Yves-Cousteau et Vieille-Verrerie)[34].

Le département gère le collège Louis-Armand[35].

Économie[modifier | modifier le code]

Revenus de la population et fiscalité[modifier | modifier le code]

En 2010, le revenu fiscal médian par ménage était de 25 635 , ce qui plaçait Petite-Rosselle au 22 000e rang parmi les 31 525 communes de plus de 39 ménages en métropole[36].

Emploi[modifier | modifier le code]

En 2009, la population âgée de 15 à 64 ans s'élevait à 4 359 personnes, parmi lesquelles on comptait 63,5 % d'actifs dont 52,4 % ayant un emploi et 11,1 % de chômeurs[Insee 4].

On comptait 2 804 emplois dans la zone d'emploi, contre 2 516 en 1999. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la zone d'emploi étant de 2 294, l'indicateur de concentration d'emploi[Note 6] est de 40,1 %, ce qui signifie que la zone d'emploi offre moins d'un emploi pour deux habitants actifs[Insee 5].

Évolution du taux de chômage

Année 1999 2010
Petite-Rosselle[37] 12,1 % 12,9 %
France[37] 10,4 % 9,3 %
Sources des données : Insee

Entreprises et commerces[modifier | modifier le code]

Au , Petite-Rosselle comptait 214 établissements : 1 dans l’agriculture-sylviculture-pêche, 9 dans l'industrie, 41 dans la construction, 117 dans le commerce-transports-services divers et 46 étaient relatifs au secteur administratif[Insee 6].

En 2011, 38 entreprises ont été créées à Petite-Rosselle[Insee 7], dont 28 par des autoentrepreneurs[Insee 8].

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

Édifices civils[modifier | modifier le code]

  • Le musée du carreau Wendel propose au public une visite dans les galeries souterraines de la mine, la fameuse descente au fond, grâce à la réalisation d’une présentation unique au monde : la mine, grandeur nature[38].
  • Durant sept ans, de 2005 à 2011, fin août, au pied du puits Vuillemin ont eu lieu les représentations du spectacle son et lumière Les Enfants du Charbon écrit par Sylvie Dervaux qui en assure également la mise en scène et la direction artistique. 300 figurants et techniciens bénévoles ont participé au montage et à l’interprétation des 27 tableaux du spectacle, servis par une technique impressionnante : projection d’images et de vidéos monumentales, lasers couleurs de grandes puissances, effets pyrotechniques et bruitages impressionnants. Cet événement recevra ainsi plus de 100 000 spectateurs transfrontaliers attirant également un public d’autres régions de France[39].
  • Quartier de la Vieille-Verrerie.
  • Carreau minier Vuillemin-Wendel.
  • La statue du mineur érigée en 1956 pour le centenaire de la première extraction de charbon au Puits St. Charles.
  • Le monument aux morts des guerres 1914-1918 et 1939-1945.
  • La tombe de sept des victimes du coup de grisou au Puits Vuillemin le .

Édifices religieux[modifier | modifier le code]

  • Église moderne Saint-Théodore (1955), par l'architecte Joseph Madeline.
  • Église Saint-Joseph (Vieille-Verrerie) du XXe siècle.
  • Chapelle Sainte-Marie-Madeleine construite entre 1896-1899 à Urselsbach.
  • Église luthérienne, Impasse du Temple, la première construite en 1914 et détruite en 1944, la deuxième construite entre 1959 et 1960.
  • Église néo-apostolique rue de la Vallée.

Salles municipales[modifier | modifier le code]

Loisirs[modifier | modifier le code]

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Héraldique[modifier | modifier le code]

Blason de Petite-Rosselle Blason
D'argent à deux bandes de gueules, à la lampe de mineur de sable, allumée de gueules brochant en barre
Détails
Le statut officiel du blason reste à déterminer.

Pour approfondir[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • (de) Stroh, Sprachwahl in Petite-Roselle (Ost-Lothringen), 1988
  • Daniel Deutsch, Destins lorrains : Scènes de la vie rosselloise , 1992, 222 p. lire en ligne sur Gallica

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes et cartes[modifier | modifier le code]

  • Notes
  1. Les records sont établis sur la période du au .
  2. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  3. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  4. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
  5. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  6. L'indicateur de concentration d'emploi est égal au nombre d'emplois dans la zone pour 100 actifs ayant un emploi résidant dans la zone, selon la définition de l'Insee.
  • Cartes
  1. « Réseau hydrographique de Petite-Rosselle » sur Géoportail (consulté le 29 juillet 2022).
  2. « Qualité des eaux de rivière et de baignade. », sur qualite-riviere.lesagencesdeleau.fr/ (consulté le ) - Pour recentrer la carte sur les cours d'eau de la commune, entrer son nom ou son code postal dans la fenêtre "Rechercher".
  3. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

Insee[modifier | modifier le code]

  1. LOG T1M - Évolution du nombre de logements par catégorie.
  2. LOG T2 - Catégories et types de logements.
  3. LOG T7 - Résidences principales selon le statut d'occupation.
  4. EMP T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité.
  5. EMP T5 - Emploi et activité.
  6. CEN T1 - Établissements actifs par secteur d'activité au 31 décembre 2010.
  7. DEN T1 - Créations d'entreprises par secteur d'activité en 2011.
  8. DEN T2 - Créations d'entreprises individuelles par secteur d'activité en 2011.

Autres références[modifier | modifier le code]

  1. Répertoire géographique des communes, publié par l'Institut national de l'information géographique et forestière, [lire en ligne].
  2. « rivière la rosselle (A95-0200) », sur le site du Service d'administration nationale des données et référentiels sur l'eau (Sandre) (consulté le ).
  3. « SAGE Bassin Houiller », sur gesteau.fr (consulté le ).
  4. « Les SDAGE des districts Rhin et Meuse (2022-2027) », sur eau-rhin-meuse.fr (consulté le ).
  5. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  6. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  7. « Orthodromie entre Petite-Rosselle et Seingbouse », sur fr.distance.to (consulté le ).
  8. « Station Météo-France « Seingbouse », sur la commune de Seingbouse - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  9. « Station Météo-France « Seingbouse », sur la commune de Seingbouse - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  10. « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le )
  11. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le )
  12. « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  13. « Commune urbaine - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  14. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  15. « Unité urbaine 2020 de Sarrebruck (ALL)-Forbach (partie française) », sur insee.fr (consulté le ).
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