Pauvres servantes de la Mère de Dieu

Pauvres servantes de la Mère de Dieu
Ordre de droit pontifical
Approbation pontificale 7 août 1879
par Léon XIII
Institut congrégation religieuse
Type apostolique
Spiritualité ignacienne
Structure et histoire
Fondation 1868
Londres
Fondateur Frances Taylor
Abréviation S.M.G
Site web (en) site officiel
Liste des ordres religieux

Les Pauvres servantes de la Mère de Dieu (en latin : Pauperum Ancillarum Matris Dei) est une congrégation religieuse féminine hospitalière et enseignante de droit pontifical.

Historique[modifier | modifier le code]

Fille d'un pasteur protestant, Frances Taylor (1832-1900) est infirmière lors de la guerre de Crimée où elle rencontre des sœurs de la Miséricorde, et reste frappée par leur dévouement ; rentrée chez elle, en 1855, elle se convertit au catholicisme et décide de consacrer sa vie au service des pauvres.

Avec le soutien de l'archevêque de Westminster, Henry Edward Manning, et l'aide des jésuites James Clare et Augustus Dignam, Frances commence l'institut à Londres en 1868 ; les premières sœurs prononcent leurs vœux religieux en 1872. Les constitutions religieuses s'inspirent de celles de la compagnie de Jésus.

La robe des premières religieuses était noire avec un scapulaire bleu ; au début, leur activité principale est la visite des malades à domicile, puis elles étendent leur champ d'apostolat aux hôpitaux, écoles et paroisses. Répandus dans la banlieue populaire de Londres, elles ouvrent leur première succursale à l'étranger à Carrigtwohill en Irlande, et s'installent en 1886 à Rome.

La congrégation reçoit le décret de louange le et l'approbation définitive du Saint-Siège le .

Dans les premières décennies du XXe siècle, les sœurs se détournent de l'esprit de la fondatrice et se consacrent essentiellement au service dans les écoles et cliniques privées, mais après Vatican II, elles transforment leurs écoles en centres d'éducation gratuite et de réadaptation des personnes en situation de handicap.

Activités et diffusion[modifier | modifier le code]

Les sœurs se consacrent à l'enseignement de la jeunesse et aux soins des malades.

Elles sont présentes en :

La maison-mère est à Roehampton.

En 2017, la congrégation comptait 183 sœurs dans 35 maisons[6].

Notes et références[modifier | modifier le code]

(it) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en italien intitulé « Povere ancelle della Madre di Dio » (voir la liste des auteurs).
  1. (en) « Ireland », sur poorservants.org (consulté le ).
  2. (en) « Rome », sur poorservants.org (consulté le ).
  3. (en) « England », sur poorservants.org (consulté le ).
  4. (en) « USA », sur poorservants.org (consulté le ).
  5. (en) « Kenya », sur poorservants.org (consulté le ).
  6. (it) Annuaire pontifical, Vatican, Librairie éditrice vaticane, , 2329 p. (ISBN 978-88-209-9975-9 et 88-209-9975-7), p. 1554