Parc national de Sai Yok

Parc national de Sai Yok
Géographie
Pays
Province
District
Coordonnées
Ville proche
Superficie
500 km2
Administration
Type
Catégorie UICN
II
WDPA
Création
Localisation sur la carte de Thaïlande
voir sur la carte de Thaïlande

Le parc national de Sai Yok (thaï : อุทยานแห่งชาติไทรโยค) est un parc national thaïlandais de 500 km2 créé en 1980. Il est situé dans la Province de Kanchanaburi, district Amphoe Sai Yok et district Amphoe Thong Pha Phum. À l'origine sa superficie était de 500 km2[1] ; puis ce parc a été agrandi et, en 2016, sa superficie est de 958 km2[2].

Le parc fait partie de la zone protégée du Western Forest Complex (en)[3].

Géographie[modifier | modifier le code]

Le parc national de Sai Yok se trouve dans la Chaîne Tenasserim à la frontière de la Birmanie. Il abrite des monts et montagnes essentiellement calcaires, parfois granitiques, couvertes de forêts tropicales. Le plus haut sommet de cette région, le Khao Khwae, culmine à 1327 m d'altitude.

Les grottes, en particulier les grottes de Lawa (ถ้ำ ละว้า) et de Daowadueng (ถ้ำดาวดึงส์), sont une des principales curiosités du parc[4] ;.


La rivière Kwaï Noi traverse du nord au sud le parc (Kwaï se prononce "Khouèè", avec un long è et la voix qui descend un peu sur la fin, et non pas "Kouaille") : les touristes peuvent descendre la rivière en radeau ou y faire une croisière en bateau.

Les cascades, en particulier les cascades Sai Yok Yai (น้ำตก ไทรโยคใหญ่), Sai Yok Noi (น้ำตก ไทรโยคน้อย) et Sai Yok Lek (น้ำตก ไทรโยคเล็ก), sont l'autre grande curiosité du parc.

Chemin dans la forêt tropicale menant à la cascade de Sai Yok Noi
Cascade de Sai Yok Noi
Cascade de Sai Yok Lek

Le parc national de Sai Yok est l'habitat naturel du plus petit mammifère au monde par la taille, la chauve-souris nommée kitti à nez de porc, une chauve-souris découverte en 1973 dans les grottes calcaires[5] qui ne mesure que de 2,9 à 3,3 cm et ne pèse qu'environ deux grammes. La précédente détentrice de ce record, la musaraigne européenne Pachyure étrusque, est un peu plus grande mais elle pèse un peu moins (1,8 g).

Il y a aussi les endémiques gecko Cnemaspis huaseesom et crabe de la reine Sirikit ou crabe à trois couleurs (ปูราชินี ou ปูสามสี ; Thaiphusa sirikit)[6].

Climat[modifier | modifier le code]

Il y a les trois saisons communes de la Thaïlande : la saison froide de novembre à février ; la saison chaude de mars à mai ; et la saison des pluies de mai à octobre.

La température moyenne est entre 25°C et 30°C.

Flore[modifier | modifier le code]

Les monts et montagnes sont couverts principalement, à près de 80 %, de forêts tropicales humides avec quelques forêts de bambous ainsi que de forêts tropicales sèches sur près de 20 % et parfois, mais seulement sur 2% de la superficie et en dessous de 400 m d'altitude, de forêts tropicales sèches de dipterocarpus.

Le long de la rivière Kwaï noi, on trouve une forêt de tecks : durant la Seconde Guerre mondiale, l'empire du Japon lance son projet ambitieux de construire la ligne Siam-Birmanie (« voie ferrée de la mort ») et, pour fabriquer les traverses de chemin de fer en bois nécessaires, il rase des forêts entières de tecks ; la forêt originelle de tecks des bords de la rivière Kwaï noi a été replantée à partir de 1954.

Forêts tropicales humides[modifier | modifier le code]

On trouve :

Forêts tropicales sèches[modifier | modifier le code]

On trouve :

Forêts tropicales sèches de dipterocarpus[modifier | modifier le code]

On trouve :

Faune[modifier | modifier le code]

58 espèces de mammifères[modifier | modifier le code]

Plus de 115 espèces d'oiseaux[modifier | modifier le code]

Serpent liane Ahaetulla prasina dévorant un scinque Sphenomorphus maculatus

Pas moins de 36 espèces de reptiles[modifier | modifier le code]

15 espèces d'amphibiens[modifier | modifier le code]

130 espèces de poissons[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. (en) Komchai Tawanchaui, « Sai Yok -- home to the wonders of nature with a touch of history », sur nationthailand.com, The Nation (Thailand),
  2. (en) Pichaya Svasti, « Back to nature », sur bangkokpost.com, Bangkok Post,
  3. (en + th + cs) « Western Forest Complex : Protected aeras > Sai Yok National Park », sur westernforest.org (consulté le )
  4. (en) National Park Office et National Park, Wildlife and Plant Conservation Department, National Parks in Thailand, , 280 p. (ISBN 974-286-087-4, lire en ligne), Sai Yok National Park pages 186 et 187
  5. François Bauvois, « Braconnage : la nouvelle guerre : Patrimoine naturel : une richesse menacée », Gavroche Thaïlande, no 117,‎ , p. 13 (lire en ligne [PDF])
  6. (en) L. Bruce Kekulé, « Amazing Biodiversity in jeopardy », sur bangkokpost.com, Bangkok Post,
  7. (th) « อุทยานแห่งชาติไทรโยค (Sai Yok) », sur portal.dnp.go.th (consulté le )

Liens externes[modifier | modifier le code]