Papiers White Birch

Papiers White Birch
logo de Papiers White Birch

Création 1941
Siège social Ashland
Drapeau des États-Unis États-Unis
Direction Peter Brant
Christopher Brant
Activité Industrie papetière
Site web www.whitebirchpaper.com

Papiers White Birch[N 1] (anglais : White Birch Paper Company) est une compagnie américaine produisant du papier journal, du papier annuaire et du carton. En 2010, elle possède des usines situées aux États-Unis et au Québec et emploie environ 1 100 personnes[1]. La même année, l'entreprise est la plus grande productrice de papier journal en Amérique du Nord après Abitibibowater[2],[3].

L'entreprise est la propriété de Peter Brant, qui en est le Chief executive officer. Depuis , le président de la compagnie est Christopher Brant[3].

Historique[modifier | modifier le code]

Chronologie[modifier | modifier le code]

  • 1941 : Création de BATO Company Inc.
  • 1973 : BATO Company Inc. achète l'usine de pâtes et papiers F.F. Soucy à Rivière-du-Loup, Québec.
  • 1975 : En partenariat avec DOW JONES et REXFOR, Soucy construit une nouvelle machine à papier à Rivière-du-Loup.
  • 1979 : L'usine de Bear Island, débute la production de papier journal en à Ashland en Virginie.
  • 1987 : Le nom BATO Company Inc. est changé par celui de Brant-Allen Industries, Inc.
  • 1994 : Bear Island débute l'opération de sa nouvelle usine de désencré.
  • 1998 : Expansion de l'usine de désencré à Bear Island.
  • 2004 : Stadacona située dans la ville de Québec, double la capacité de production de papier journal, ajoute le papier annuaire et le carton à ses produits permettant ainsi une plus grande diversification dans ses affaires.
  • 2005 : Le nom de la compagnie Brant-Allen Industries, Inc. change pour Papiers White Birch.
  • 2006 : L'achat de l'usine Papier Masson située à Masson-Angers au Canada, ajoute 240 000 tonnes à la production de papier journal.
  •  : L'usine de Québec ferme pour une durée indéterminée[4].
  •  : Après le rejet des offres patronales par 90 % des syndiqués de l'usine, la compagnie annonce la fermeture définitive de l'usine de Québec[5].
  •  : Relance de l'usine Stadacona. L'entreprise en est arrivée à une entente avec le gouvernement du Québec et le Syndicat canadien des communications, de l'énergie et du papier (SCEP) sur un plan d'exploitation. Les quelque 700 retraités portent le carré gris pendant la campagne électorale pour faire connaître leurs situations aux chefs des partis politiques.

Usines[modifier | modifier le code]

Usine de White Birch à Québec.

White Birch possède quatre usines de production de papier :

Drapeau des États-Unis États-Unis[modifier | modifier le code]

Drapeau du Canada Canada[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. White Birch est le terme anglais pour bouleau blanc.

Références[modifier | modifier le code]

  1. (en) « White Birch files for bankruptcy », sur newsandtech.com, News & Tech, .
  2. (en) Michael Ducey, « Newsprint demand, production continue freefall », sur newsandtech.com, News & Tech, .
  3. a et b (en)Communiqué de presse, « White Birch Paper Names Christopher Brant as President, COO »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur paperage.com, White Birch Paper Company, .
  4. Marie-Pier Duplessis, « Fermeture de Papiers White Birch: la dernière journée à l'usine », sur cyberpresse.ca, Le Soleil, .
  5. Pierre Couture, « Papiers White Birch annonce la fermeture de l'usine Stadacona », Le Soleil, .

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]