Orbite de rebut

Schéma à l'échelle montrant la Terre, les principales orbites (orbites basse, moyenne, géostationnaire et de rebut) utilisées par les satellites, les vitesses et les périodes orbitales à différentes altitudes ainsi que la position de quelques satellites ou constellations de satellites remarquables : GPS, GLONASS, Galileo et Beidou, Station spatiale internationale, télescope Hubble et la constellation Iridium.[Note 1]
L'orbite de la Lune est environ 9 fois plus grande que l'orbite géostationnaire.[Note 2] Dans le fichier SVG, placez la souris sur une orbite ou son étiquette pour la mettre en évidence ; cliquez pour ouvrir l'article correspondant

Une orbite de rebut[1], parfois appelée orbite-poubelle ou orbite cimetière[2] dans le domaine de l'astronautique, est l'orbite sur laquelle est transféré un satellite en fin de vie active.

Les termes correspondants en anglais sont graveyard orbit, et disposal orbit.

Les satellites de télécommunication, en orbite géostationnaire, utilisent le reliquat du carburant destiné à les maintenir en poste pour rejoindre leur orbite de rebut qui est supérieure (de 230 kilomètres) à leur orbite nominale. Les placer sur une orbite inférieure augmenterait le risque de collision lors des mises en orbite de leurs successeurs et les renvoyer se désintégrer dans l'atmosphère demanderait beaucoup trop d'énergie.

Il est généralement demandé aux contrôleurs de satellites d'utiliser les quelques derniers kilogrammes d'ergols restants (si le satellite est toujours manœuvrable) pour replacer le satellite un peu plus loin que l'orbite géostationnaire, lui évitant ensuite de rester trop proche des autres satellites en activité. Ensuite, il est demandé de couper tous les circuits électriques, évitant qu'il n'interfère avec les autres satellites près desquels il va passer, ainsi que de vider complètement les réservoirs d'ergols afin de se prémunir d'une explosion à la suite d'une éventuelle collision avec un autre objet céleste.


Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Les périodes et vitesses orbitales sont calculées à partir des relations 4π2R3 = T2GM et V2R = GM, où : R est le rayon de l'orbite en mètres ; T est la période orbitale en secondes ; V est la vitesse orbitale en m/s ; G est la constante gravitationnelle, environ 6,673 × 10−11 Nm2/kg2 ; M est la masse terrestre de la Terre, environ 5,98×1024 kg (1,318×1025 lb).
  2. Approximativement 8,6 fois (en rayon et en longueur) lorsque la Lune est au plus près (c'est-à-dire 363 104 km/42 164 km), à 9,6 fois lorsque la Lune est au plus loin (c'est-à-dire 405 696 km/42 164 km).

Références[modifier | modifier le code]

  1. « arrêté du 20 février 1995 relatif à la terminologie des sciences et techniques spatiales », Légifrance, (consulté le )
  2. « Orbite cimetière », Futura-sciences.com (consulté le )

Voir aussi[modifier | modifier le code]

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