Opération Uphold Democracy

Opération Uphold Democracy
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Des soldats de la Compagnie C, 2e Bataillon, 22e d'infanterie, 10e Division de montagne sécurisent l'aéroport de Port-au-Prince le premier jour de l'opération Uphold Democracy
Informations générales
Date -Voir et modifier les données sur Wikidata
Lieu Drapeau d'Haïti Haïti
Issue Réintégration de Jean-Bertrand Aristide à la présidence d'Haïti
Belligérants
Drapeau des États-Unis États-Unis
Drapeau de la Pologne Pologne
Drapeau de l'Argentine Argentine
Drapeau d'Antigua-et-Barbuda Antigua-et-Barbuda
Drapeau des Bahamas Bahamas
Drapeau de la Barbade Barbade
Drapeau du Belize Belize
Drapeau du Guyana Guyana
Drapeau de la Jamaïque Jamaïque
Drapeau de Trinité-et-Tobago Trinité-et-Tobago
Drapeau d'Haïti Haïti
Commandants
Bill Clinton
George A. Fisher Jr.
Sławomir Petelicki
Enrique Molina Pico
Jean-Bertrand Aristide
Raoul Cédras
Michel François
Émile Jonassaint
Robert Malval
Forces en présence
25 000 hommes inconnue
Pertes
1 morts et 1 blessées 301 morts

L'opération Uphold Democracy est une intervention militaire des États-Unis, de la Pologne et de l'Argentine mais sous commandement américain. Elle visait à supprimer le régime militaire installé par le coup d'État de 1991 en Haïti qui avait renversé le président élu Jean-Bertrand Aristide. L'opération qui eut lieu entre le et le a été autorisée par la résolution 940 du Conseil de sécurité des Nations unies (en).

Durant l'année 1994, aiguillonnée par le problème des boat people haïtiens refoulés sur la base américaine de Guantanamo dont le nombre s'accroit jusqu'à 14 000 au mois d'août[1], par Jean-Bertrand Aristide qui remet en question le traité autorisant ce traitement des réfugiés, interpellée par des forces politiques comme le Caucus noir du Congrès, ou par la grève de la faim de Randall Robinson en avril, et faisant face à l'inefficacité des sanctions économiques, l'administration Clinton étudie et négocie avec la communauté internationale les conditions d'une action militaire à Haïti. On aboutit ainsi le à la résolution 940 du conseil de sécurité qui autorise une force multinationale à intervenir militairement[2],[3].

Le , Jimmy Carter, Colin Powell et Sam Nunn sont envoyés en Haïti pour proposer aux membres de la junte de quitter le pays. Le , Raoul Cédras accepte, ce qui aboutira à son départ pour le Panama le [4]. La force multinationale, composée d'Américains et de soldats de 19 autres pays, débarque en Haïti à partir du . À part un combat qui fait 10 morts haïtiens au Cap-Haitien, le déploiement se fait sans résistance. Aristide rentre au pays le [5].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Zolberg et Benda 2001, p. 343
  2. Malone 1998, p. 104-109
  3. Résolution 940 texte intégral en ligne
  4. Perusse 1995, p. 115
  5. Malone 1998, p. 111-113

Bibliographie[modifier | modifier le code]