Opération Southern Watch

Opération Southern Watch
Les zones d’exclusion aérienne en Irak.
Un F-14B et un Grumman EA-6B Prowler de l'US Navy au-dessus de l'Irak en 1998.
Un C-135FR de l'escadre de ravitaillement en vol 91 Bretagne ravitaillant 2 Mirage 2000 français et un F/A-18 américain durant l'opération Southern Watch ().
Deux F-16 Fighting Falcon américains se préparent à décoller d'une base aérienne d'Arabie saoudite dans le cadre de Southern Watch en 2000.

L'opération Southern Watch est une zone d'exclusion aérienne menée à la suite de la guerre du Golfe du au par les États-Unis, le Royaume-Uni, l'Arabie saoudite et la France (jusqu'en ) afin de contrôler l'espace aérien irakien au sud du 32e parallèle nord (étendue jusqu'au 33e parallèle nord en 1996).

Déroulement[modifier | modifier le code]

Elle est la conséquence de la résolution 688 du Conseil de sécurité des Nations unies d' et prit fin avec l'invasion de l'Irak par les États-Unis en 2003.

Impliquant 6 000 personnels alliés, 3 drones MQ-1 Predator furent détruits durant l'opération[1] et 19 pilotes américains périrent lors de l'attentat des tours de Khobar en Arabie saoudite le . De nombreux systèmes de défense aérienne de l'armée irakienne furent mis hors de combat et 1 MiG-25 Foxbat irakien ayant violé la zone d'exclusion aérienne fut abattu par l'US Air Force. 175 civils furent tués et 500 autres blessés au cours de l'opération Southern Watch[réf. nécessaire].

Annexes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. (en) Michael Knights, Cradle of conflict: Iraq and the birth of modern U.S. military power. Naval Institute Press, 2005 (ISBN 1-59114-444-2), p. 242.

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Lien externe[modifier | modifier le code]