Olivier Carré (homme politique)

Olivier Carré
Illustration.
Olivier Carré en 2017.
Fonctions
Président d'Orléans Métropole

(3 ans et 24 jours)
Élection
Prédécesseur Charles-Éric Lemaignen
Successeur Christophe Chaillou
Maire d'Orléans

(5 ans et 1 jour)
Élection
Prédécesseur Serge Grouard
Successeur Serge Grouard
Député français

(9 ans, 11 mois et 29 jours)
Élection 17 juin 2007
Réélection 17 juin 2012
Circonscription 1re du Loiret
Législature XIIIe et XIVe (Cinquième République)
Groupe politique UMP (2007-2015)
LR (2015-2017)
Prédécesseur Antoine Carré
Successeur Stéphanie Rist
Premier adjoint au maire d'Orléans

(14 ans, 3 mois et 3 jours)
Maire Serge Grouard
Prédécesseur Jean-Pierre Delport
Successeur Muriel Sauvegrain
Biographie
Date de naissance (63 ans)
Lieu de naissance Orléans (Loiret)
Nationalité Française
Parti politique DL (jusqu'en 2002)
UMP/LR (2002-2017)
Entourage Antoine Carré (cousin)
Diplômé de Université d'Orléans
Profession Chef d'entreprise
Distinctions Chevalier de la Légion d'honneur (2019)

Signature de Olivier Carré

Olivier Carré (homme politique)
Maires d'Orléans

Olivier Carré, né le à Orléans, est un chef d'entreprise et homme politique français. Député du Loiret de 2007 à 2017, il est maire d'Orléans de 2015 à 2020 et président d'Orléans Métropole de 2017 à 2020.

Biographie[modifier | modifier le code]

Origines et carrière professionnelle[modifier | modifier le code]

Né le à Orléans (Loiret), Olivier Carré est marié et père de cinq enfants. Il est le cousin d'Antoine Carré qui est également homme politique.[réf. nécessaire]

Chef d’entreprise après son diplôme d'études approfondies de finance (groupe HEC-CESA), il crée sa première entreprise à 22 ans, spécialisée dans la gestion de portefeuilles, et la gardera jusqu'en 2008.[réf. nécessaire]

Parcours politique[modifier | modifier le code]

Député du Loiret[modifier | modifier le code]

Il est élu député du Loiret le 17 juin 2007, pour la XIIIe législature, dans la 1re circonscription du Loiret[1]. Il entre à la commission des affaires économiques de l’Assemblée nationale, qu'il quitte en pour entrer à la commission des finances, de l'économie générale et du contrôle budgétaire. En mai 2010, il est nommé coprésident de la mission d'évaluation et de contrôle (MEC), commission permanente de contrôle des politiques publiques, poste qu'il occupera jusqu'en 2017.

Aux élections législatives de 2012, il est réélu député de la première circonscription du Loiret avec un résultat de 51,8 % face à Jean-Philippe Grand (candidat EELV-PS). Il est nommé à nouveau à la commission des finances et co-préside la MEC.

Il soutient Bruno Le Maire pour la primaire présidentielle des Républicains de 2016[2]. En , il est nommé conseiller économique de la campagne, en tandem avec Robin Rivaton[3].

Mandats locaux[modifier | modifier le code]

Elu en 2001 aux côtés de Serge Grouard, il en devient le bras droit en occupant le poste de 1er adjoint chargé de l'urbanisme et du logement ainsi que vice-président de la communauté d'Agglomération. Il pilote de nombreuses opérations d'urbanisme qui ont profondément changé la ville d'Orléans : centre historique de la ville d'Orléans, quartiers populaires de La Source et de l'Argonne, développement de plusieurs zones d'aménagements concertées, etc. Réélu deux fois, il occupera ces postes sans discontinuer jusqu'en 2015 où il devient Maire d'Orléans, en remplacement de Serge Grouard, atteint par une maladie subite à l'été 2015 et désireux de se consacrer à ses mandats nationaux.

Pour respecter la loi sur le cumul des mandats, il renonce à se présenter aux élections législatives de 2017[4] et choisit de rester maire d'Orléans. Cela le conduit à proposer de modifier son indemnité de maire qui était de 900€/mois à 4000 €/mois, ce qui crée une polémique[5]. Son revenu est alors au global de 8 000 € mensuels[6] lorsqu'il devient président de la métropole soit le même montant que lorsqu'il était député-maire.

Il quitte Les Républicains en , le jour où son mandat de député s'achève, accusant « le manque de lucidité de nos équipes dirigeantes, trop tournées sur elles-mêmes, confinées sur une vision étroite » du parti[7]. Il est membre de « La France audacieuse », le mouvement lancé par Christian Estrosi, au sein duquel il est délégué national sur la fiscalité locale et l'autonomie des communes[8]. Il est également proche du Premier ministre Édouard Philippe[9] qu'il invitera à présider les fêtes de Jeanne d'Arc 2018.

En 2020, il est candidat pour La République en marche, le parti présidentiel, aux élections municipales à Orléans. Sa liste n’est pas exclusive à LREM, elle se réclame de rassemblement et intègre une majorité des élus sortants (élus en 2014, liste Grouard) dont certains anciens responsables LR. Il fait notamment face à Serge Grouard, qui se représente sous l'étiquette des Républicains[10]. Sa liste arrive troisième à l’issue d’une triangulaire fratricide au second tour. Dès les résultats connus, il annonce sa démission pour le lendemain de son mandat de maire et son intention de ne pas siéger comme conseiller municipal d'opposition sous la nouvelle mandature[11].

Détail des mandats et fonctions[modifier | modifier le code]

Décorations[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. « Olivier Carré », sur Sycomore, base de données des députés de l'Assemblée nationale (consulté le )
  2. Ludovic Vigogne, « Primaire à droite: la liste des premiers soutiens parlementaires », lopinion.fr, 20 avril 2016.
  3. « Équipe politique autour de Bruno Le Maire », brunolemaire.fr, consulté le 19 septembre 2016.
  4. « Ces barons locaux qui renoncent au Palais-Bourbon », lexpress.fr, 28 avril 2017.
  5. « Polémique à Orléans : Olivier Carré multiplie son indemnité de maire par 4 - France 3 Centre-Val de Loire », France 3 Centre-Val de Loire,‎ (lire en ligne, consulté le )
  6. « Orléans. Le maire LR multiplie son indemnité… par quatre », Ouest-France.fr,‎ (lire en ligne)
  7. Maude Milekovic, « Politique - Le maire d'Orléans Olivier Carré quitte Les Républicains », La République du Centre,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  8. « La France audacieuse dévoile son organigramme », sur nicematin.com, (consulté le ).
  9. Geoffroy Clavel, « Aux municipales, LREM pris au piège de ses contradictions », sur Le HuffPost, Le Huffington Post, (consulté le ).
  10. Michaël Bloch, « Municipales : bataille fratricide entre Olivier Carré et Serge Grouard à Orléans », sur Le Journal du dimanche, (consulté le ).
  11. Sarah BOURLETIAS, « Municipales - Battu, Olivier Carré démissionne et met fin à ses fonctions de maire d'Orléans dès ce lundi 29 juin », La République du Centre,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  12. Florent Buisson, « Emmanuel Macron remet la Légion d'honneur au maire d'Orléans Olivier Carré, ce mardi à l'Elysée », La République du Centre,‎ (lire en ligne)

Liens externes[modifier | modifier le code]