Occupation japonaise des Philippines

José P. Laurel, président du gouvernement collaborateur fantoche mis en place par le Japon aux Philippines durant l'occupation.

L'occupation japonaise des Philippines, qui était alors un Commonwealth sous domination américaine, a eu lieu de 1942 à 1945, durant la guerre du Pacifique et la Seconde Guerre mondiale.

À la suite de l'attaque de Pearl Harbor, l'Armée impériale japonaise envahit les Philippines en et vainc les troupes américano-philippines en [1].

L'occupation japonaise, qui dure de 1942 jusqu'à la fin de la guerre en 1945, est marquée par la mise en place d'un gouvernement collaborateur fantoche appelé la Seconde République des Philippines et de nombreuses exactions contre les populations civiles[2]. L'occupation est entravée par une forte résistance armée, si bien que les Japonais n'ont jamais pu contrôler la totalité du pays[3], ainsi que le retour des troupes américaines en 1944, bien que la reconquête se poursuit jusqu'à la fin de la Seconde Guerre mondiale[4].

Entre 500 000 et un million de civils sont morts durant l'occupation[5].

Références[modifier | modifier le code]

  1. Reports of General MacArthur : Japanese Operations in the Southwest Pacific Area, vol. II-I, Department of the Army, (LCCN 66060007, lire en ligne), chap. VI (« Conquest of the Philippines ») (première édition parue en 1950).
  2. Christine Sherman et M. J. Thurman, War Crimes, Japan's World War II, Turner Publishing Company, , 336 p. (ISBN 978-1-68162-132-6), p. 136-138
  3. Dominic J. Caraccilo, Surviving Bataan And Beyond : Colonel Irvin Alexander’s Odyssey As a Japanese Prisoner Of War, Stackpole Books, , 342 p. (ISBN 978-0-8117-3248-2, lire en ligne), p. 287.
  4. John Whiteclay Chambers et Fred Anderson, The Oxford companion to American military history, Oxford University Press US, , 916 p. (ISBN 978-0-19-507198-6, lire en ligne), p. 547
  5. « Research Starters: Worldwide Deaths in World War II », The National WWII Museum (consulté le )

Articles connexes[modifier | modifier le code]