Nino Bourdjanadze

Nino Bourdjanadze
ნინო ბურჯანაძე
Illustration.
Nino Bourdjanadze en 2019.
Fonctions
Présidente de la Géorgie
(intérim)

(1 mois et 26 jours)
Premier ministre Vladimer Gourguenidze
Prédécesseur Mikheil Saakachvili
Successeur Mikheil Saakachvili

(2 mois et 1 jour)
Ministre d'État Avtandil Djorbenadze
Zourab Jvania
Prédécesseur Edouard Chevardnadze
Successeur Mikheil Saakachvili
Présidente du Parlement géorgien

(6 ans, 7 mois et 6 jours)
Prédécesseur Zourab Jvania
Successeur David Bakradze
Biographie
Date de naissance (59 ans)
Lieu de naissance Koutaïssi (RSS de Géorgie)
Nationalité Géorgienne
Parti politique Mouvement national uni (2003-2008)
Mouvement démocratique - Géorgie unie (depuis 2008)
Conjoint Badri Bitsadze
Diplômée de Université d'État de Tbilissi
Université d'État de Moscou

Nino Bourdjanadze
Présidents de la Géorgie

Nino Bourdjanadze (en géorgien : ნინო ბურჯანაძე), née le à Koutaïssi, en RSS de Géorgie, (URSS), est une juriste et femme d'État géorgienne, présidente du Parlement de 2001 à 2008 et présidente par intérim de 2003 à 2004 et de 2007 à 2008.

Biographie[modifier | modifier le code]

Présidente du Parlement et présidente de la République par intérim[modifier | modifier le code]

Nino Burjanadze avec le président russe Vladimir Poutine en marge des obsèques de l'ancien président azéri Heydar Aliyev, en décembre 2003.

En tant que présidente du Parlement, elle devient présidente par intérim de la Géorgie du au après le renversement d'Edouard Chevardnadze à la suite de la révolution des Roses.

Elle adhère au bloc démocratique, parti d'opposition, qui s'allie avec l'Union des citoyens de Zurab Jvania, qui deviendra Premier ministre.

Après l'élection de Mikheil Saakachvili au poste de président, Bourdjanadze demeure la présidence du Parlement géorgien.

Le , afin de provoquer une élection présidentielle anticipée à laquelle il sera candidat, le président Saakachvili démissionne. En sa qualité de présidente du Parlement, Nino Bourdjanadze redevient présidente par intérim jusqu'au .

En , juste avant les législatives qui voient le parti au pouvoir remporter une large majorité, elle démissionne de son poste de présidente du Parlement.

Opposition politique[modifier | modifier le code]

Après l'échec de la guerre menée en en Ossétie du Sud, et qui aboutit à l'occupation partielle par la Russie, elle se montre critique sur la gestion du conflit par le président Mikheil Saakachvili. On lui prête alors des ambitions présidentielles. Elle est ainsi candidate à l'élection présidentielle du , mais n'arrive qu'en troisième position avec 10,18 % des voix. La victoire revient à Guiorgui Margvelachvili, présenté par Rêve géorgien, la coalition du Premier ministre Bidzina Ivanichvili[1].

Sources[modifier | modifier le code]

Article connexe[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]