Nicolás Bravo

Nicolás Bravo
Illustration.
Fonctions
5e président de la République centraliste du Mexique

(11 jours)
Prédécesseur Mariano Paredes y Arrillaga
Successeur José Mariano Salas
Vice-président du Mexique

(6 mois et 22 jours)
Président Mariano Paredes y Arrillaga
Prédécesseur Valentín Gómez Farías
Successeur Valentín Gómez Farías

(4 ans, 5 mois et 22 jours)
Président Guadalupe Victoria
Prédécesseur Fonction créée
Successeur José María Bocanegra
Membre du Pouvoir exécutif suprême du Mexique

(1 an, 6 mois et 9 jours)
Prédécesseur Augustin Ier (empereur du Mexique)
Successeur Guadalupe Victoria (président de la république)
Régent du Mexique
en cinquième position

(1 mois et 7 jours)
Président Agustín de Iturbide
(président du conseil de régence)
Prédécesseur José Isidro Yañez
Successeur Augustin Ier (empereur du Mexique)
Biographie
Date de naissance
Lieu de naissance Chichihualco, Nouvelle-Espagne
Date de décès (à 67 ans)
Lieu de décès Chichihualco, Mexique
Parti politique Parti conservateur

Nicolás Bravo Nicolás Bravo
Régent du Mexique
Présidents du Mexique

Nicolás Bravo Rueda, né le à Chichihualco, près de Chilpancingo, Nouvelle-Espagne et mort le à Chichihualco au Mexique, est un soldat, combattant et héros de l'indépendance, homme d'État, président du Mexique. Il se distingue particulièrement lors de la Guerre américano-mexicaine entre 1846 et 1848. Bravo ne fait que des études primaires, bien que la fortune de sa famille eusse pu lui permettre d'étudier, ce n'est pas une tradition à l'époque dans cette région ou sévit l'indolence tropicale[non neutre]. Il se consacre aux tâches agricoles et à la gestion financière du domaine familial (l'hacienda de Chichihualco).

Il fut également le cinquième membre du deuxième conseil de régence, membre du premier triumvirat mexicain, vice-président, président par intérim et enfin président du Mexique sous la république centraliste.

Biographie[modifier | modifier le code]

Carrière[modifier | modifier le code]

Pendant la guerre d'indépendance du Mexique (181021), Bravo se bat aux côtés de José María Morelos dans le sud. En 1811, il rejoint les forces de Hermenegildo Galeana et obtient le commandement de la province de Veracruz. Il est également chargé de la défense du Congrès de Chilpancingo. En 1817 il est fait prisonnier par les royalistes espagnols et ce n'est qu'en 1820 qu'il retrouve la liberté.

Débuts en politique[modifier | modifier le code]

Il se rallie au Plan d'Iguala et, le , il entre à Mexico en vainqueur avec Agustín de Iturbide. Le , le Vice-roi de Nouvelle-Espagne, Juan O'Donojú, signe l'acte d'indépendance du Mexique, Bravo est alors nommé conseiller d'État par l'assemblée constituante et devient co-régent du Mexique occupant ainsi la cinquième place du conseil de régence. En 1823, il est déclaré Benemérito de la Patria (Héros de la Patrie).

Assis, Guadalupe Victoria, président du Mexique, et Nicolas Bravo, alors vice-président, présentant la nouvelle constitution au congrès en 1827.

Quand Agustín de Iturbide fut couronné Empereur du Mexique, il s'y oppose par les armes et forme un gouvernement à Oaxaca. Bravo lève une armée et marche sur Mexico. Quand Iturbide abdique, Bravo sera vice-président de Guadalupe Victoria (président du Mexique de 1824 à 1829). Seulement deux élites politiques se forment, le parti conservateur, qui est plus pour un régime loyaliste, conservant les valeurs du Premier Empire du Mexique, et le parti libéral, qui est à l'opposé des conservateurs à cause de son républicanisme et de son radicalisme. Bravo, ancien compagnon de Iturbide et ex-membre du conseil de régence, rejoint le parti conservateur.

Durant l'année 1827, le parti libéral gagne en influence et en pouvoir. Craignant que son camp ne perde définitivement ses positions privilégiées, Bravo conduit une insurrection militaire (connues sous les noms variés de Révolution de Tulancingo, du nom de la principale ville d'où elle démarre, ou Révolte de Montaño, d'après une figure politique mineure qui la conduit en premier) contre l'armée fédérale contrôlée par les libéraux. La rébellion est un fiasco ; lancée le , elle n'attire que quelques centaines de rebelles et part en morceaux lorsque Bravo est capturé le . Malgré des voix qui s'élèvent pour demander son exécution, Bravo est exilé au Chili. Il rentre au Mexique en 1829 lors d'un changement de gouvernement.

Parcours politique[modifier | modifier le code]

Il exerce différentes fonctions gouvernementales et en 1839 il est nommé président par intérim. En 1842, il devient réellement président de la république, il gouverne du de cette année jusqu'au . Après son mandat, il occupera de nouveau la présidence par intérim du au . Pendant la guerre américano-mexicaine, Bravo combat contre les américains ; le , il est fait prisonnier lors de la bataille de Chapultepec.

Nicolás Bravo se retire ensuite de la vie publique et le on le retrouve mort aux côtés de son épouse à Chilpancingo, certains prétendent qu'ils ont été empoisonnés. Bravo est enterré dans la paroisse de Chilpancingo, puis, en 1903, ses restes sont transférés en la cathédrale de Mexico, ils seront à nouveau déplacés en 1925 dans le mausolée situé à la base de la colonne d’El Ángel de la Independencia, où il repose finalement en paix en compagnie de ceux de Juan Aldama, Ignacio Allende, Vicente Guerrero, Miguel Hidalgo y Costilla, José Mariano Jiménez, Mariano Matamoros, Francisco Javier Mina, José María Morelos y Pavón, Andrés Quintana Roo, Leona Vicario et Guadalupe Victoria[1],[2].

Fonctions politiques[modifier | modifier le code]

Autres réalisations et projets[modifier | modifier le code]

Annexes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]