N. Simrock

N. Simrock
illustration de N. Simrock

Création Voir et modifier les données sur Wikidata
Disparition Voir et modifier les données sur Wikidata
Fondateurs Nikolaus SimrockVoir et modifier les données sur Wikidata
Personnages clés Peter-Joseph Simrock
Fritz Simrock
Hans Simrock
Siège social Bonn (1793–1870)
Berlin (1870–1929)
Activité Édition musicale

N. Simrock (en allemand : Musikverlag N. Simrock, Simrock Verlag, ou tout simplement Simrock) est une maison d'édition de musique allemande, fondée par Nikolaus Simrock en 1793 et active jusqu'en 1929, lors de son acquisition par Anton Benjamin. La maison Simrock a publié de nombreux compositeurs allemands classiques du XIXe siècle.

Histoire[modifier | modifier le code]

La firme est fondée à Bonn en 1793 par Nikolaus Simrock, un ami de Beethoven. Elle s'est agrandie pendant la période de gestion de son fils, Peter-Joseph (1792–1868) au XIXe siècle et, en 1870, déménage à Berlin, lors de la reprise par le fils de ce dernier, Fritz[1]. Son neveu, Hans Simrock, dirige ensuite la compagnie et, en 1907, il acquiert un autre éditeur de musique, la maison Bartolf Senff de Leipzig[2],[3]. En 1911, la société fusionne avec la maison d'édition Albert Ahn, qui devient Ahn & Simrock, dont le siège est à Bonn et à Berlin, mais plus tard, séparé de lui. En 1929, la maison est vendue à l'éditeur de Leipzig, Anton J. Benjamin[4],[5], qui s'est ré-établi à Hambourg[1] en 1951, pour être acquise par Boosey & Hawkes en 2002. De nombreuses archives de la société, notamment des plaques gravées, ont été perdues lors de la seconde Guerre Mondiale, obligeant à être regravées à partir de vieilles éditions[6]. Le reste des archives est principalement détenu par les archives d'État de Saxe, à Leipzig, mais certains matériels ont été dispersés dans les années 1990 et au début des années 2000[7].

La société a été le premier éditeur d'un véritable « who's Who » des compositeurs de musique classique, dont Wolfgang Amadeus Mozart (qui a publié une copie manuscrite de La Flûte enchantée)[8], Joseph Haydn, Ludwig van Beethoven (13 premières éditions), Robert Schumann (y compris sa Troisième Symphonie), Johannes Brahms[9], Felix Mendelssohn (comme son oratorio Elias et Paulus)[10], Max Bruch (notamment son Concerto pour violon n° 1), Antonín Dvořák (poème symphonique Esprit des eaux) et Josef Suk.

Notes[modifier | modifier le code]

(en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « N. Simrock » (voir la liste des auteurs).
  1. a et b Donald William Krummel et Stanley Sadie, Music Printing and Publishing, Norton/Grove handbooks in music, New York: Norton, 1990, (ISBN 9780393028096), p. 107.
  2. Otto Biba, "Die Simrocks – Verleger für Beethoven wie für Brahms", dans Johannes Brahms und Bonn, éd. Martella Gutiérrez-Denhoff, Bonn: Stadt Bonn, Beethoven-Haus, 1997, (ISBN 9783922832164), p. 89.
  3. (de) Beiträge zur Geschichte des Buchwesens 3 (1968) p. 204.
  4. (en) The School Musician Director and Teacher 56 (1985) p. 42.
  5. (de) Ludwig Finscher et Friedrich Blume, Die Musik in Geschichte und Gegenwart: allgemeine Enzyklopädie der Musik, Part 2, Volume 15, Kassel: Bärenreiter, 2006, (ISBN 9783476410306), p. 837.
  6. (en) The Instrumentalist 47 (1992) pp. 5, 106.
  7. (en) Michael Freyhan, The Authentic Magic Flute Libretto : Mozart's Autograph Or the First Full Score Edition?, Lanham, Scarecrow Press, , x-277 (ISBN 9780810869677, OCLC 939110106, présentation en ligne), p. 159
  8. Freyhan 2009, p. 68, note 51.
  9. Les lettres de Brahms à Fritz Simrock ont été publiées en 1917 ; (de) Peter Schmitz, Johannes Brahms und der Leipziger Musikverlag Breitkopf & Härtel, Abhandlungen zur Musikgeschichte 20, Göttingen: V & R, 2009, (ISBN 9783899717280), p. 21 et note 23.
  10. (de) « Nikolaus Simrock », Stadtmuseum Bonn, (consulté le )

Références[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]