Nérée Beauchemin

Charles-Nérée Beauchemin
Naissance
Yamachiche, Canada
Décès (à 81 ans)
Yamachiche Canada
Activité principale
Auteur
Langue d’écriture Français
Genres

Œuvres principales

  • Les Floraisons matutinales
  • Patrie intime

Charles-Nérée Beauchemin, né le et mort le , est un écrivain et médecin québécois[1].

Biographie[modifier | modifier le code]

Charles-Nérée Beauchemin naît le à Yamachiche, au Québec[2]. Fils de Hyacinthe Beauchemin, un médecin, et d'Elzire Richer-Laflèche, il est lié, du côté de sa mère, à Louis-François Laflèche, le 2e évêque de Trois-Rivières, à sir Lomer Gouin, ancien Premier Ministre de la province du Québec et à l'ancien gouverneur de l'État de Rhode Island, Aram Pothier.

Il poursuit ses études au Séminaire de Nicolet de 1863 à 1870 et à l'Université Laval de 1870 à 1874. Dans le premier cas, pour suivre des études classiques, dans le deuxième, pour suivre des études médicales comme son père[1].

Après avoir reçu son diplôme, il s'établit à Yamachiche, où il passe le restant de sa vie. Là, il publie ses vers dans les journaux et les revues du temps et commence sa carrière en écriture. Il publie son premier poème, Les Petits Pèlerins dans L'Opinion publique du . Il publie ensuite durant 20 ans des poèmes dans La Patrie[1].

. Son confident, l'Abbé Albert Tessier, le persuade de publier ses poèmes inédits en un deuxième recueil. En 1928, Nérée Beauchemin publie Patrie intime[3],[1].

Il reçoit plusieurs diplômes. En 1888, il reçoit, de la part de la Société Royale du Canada, un diplôme d'honneur, et un diplôme de maîtrise en 1928 dans les jeux florimontains. Au , il reçoit le Grand Prix d'apostolat laïque par la poésie et un doctorat dans les lettres de Laval. Il accepte, le , la médaille de l'Académie française[3].

Il meurt à Yamachiche le à 81 ans[2].

Hommage posthume[modifier | modifier le code]

Le , la Société Royale et l'Académie canadienne-française (aujourd'hui l'Académie des lettres du Québec) se font représenter aux cérémonies d'hommage de Yamachiche, où les villageois célèbrent le 100e anniversaire du poète. La même année, avec une étude-préface de Clément Marchand, Choix de poésies de Nérée Beauchemin se fait publier posthumément. Au , Yamachiche rend un dernier hommage au poète en se donnant une rue Nérée Beauchemin. Trois-Rivières accomplit le même hommage en mémoire de Beauchemin.

La rue Nérée-Beauchemin a été nommée en son honneur, en 1949, dans l'ancienne ville de Sillery, maintenant présente dans la ville de Québec.

Aujourd'hui, il est considéré comme un des premiers écrivains du terroir[4].

Vie personnelle[modifier | modifier le code]

La maison Nérée-Beauchemin, qu'il habite de 1878 à 1931.

En 1878, il se marie à l'âge de 28 ans avec Anna Lacerte, fille d'un ancien député du comté de Saint-Maurice. Ils auront 5 garçons et 5 filles.[réf. nécessaire] Il hérite de la maison Nérée-Beauchemin à la suite de la mort de son père en 1878. Il occupera cette maison jusqu'à sa mort. La maison a été classée en 1978[5].

Liens externes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a b c et d « Université du Québec à Trois-Rivières - Histoire et culture régionale du Québec », sur oraprdnt.uqtr.uquebec.ca (consulté le )
  2. a et b (en) « Nérée Beauchemin | French-Canadian poet and physician », sur Encyclopedia Britannica (consulté le )
  3. a et b « Beauchemin, Charles-Nérée - Répertoire du patrimoine culturel du Québec », sur www.patrimoine-culturel.gouv.qc.ca (consulté le )
  4. Clément Marchand, Nérée Beauchemin, Montréal, Fides, 1957, p. 13-14
  5. « Maison Nérée-Beauchemin - Répertoire du patrimoine culturel du Québec », sur www.patrimoine-culturel.gouv.qc.ca (consulté le )